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L’alchimie des énergies en l’homme



Psychologie Cosmique



04-06-89 1/1


À propos des énergies
que l’homme vient chercher dans la matière


Question :

Pourrions-nous avoir plus de détails sur la manière dont se fait l’alchimie des énergies que l’homme vient chercher dans la matière ?


Je vous salue et je vous invite à un partage plein de fruits. Cela ne veut pas dire que je prétends vous apporter quelque chose. J’espère au contraire que vous-même, et en vous-même, vous allez savoir comment puiser ce dont vous avez besoin, non seulement pour votre évolution, mais pour votre épanouissement.

Autrement dit, je n’attends pas que ma parole fasse un quelconque effet et produise un quelconque changement en vous. Mais, s’il m’est permis de rêver, j’ose espérer que ce simple contact soit d’amour à amour, d’âme à âme, de présence à présence, qu’il puisse vous entraîner dans une plus grande humanité, et que, grâce à cette plus grande humanité ainsi découverte, vous sachiez davantage guider et maintenir votre vie.

Que vous ayez besoin de moi, d’un autre, d’un guide ou d’un simple conseilleur, en fait, cet autre ne viendra pas vous aider, vous apporter quelque chose qui ne vous appartienne déjà. Il est simplement un miroir muet et ne vous apprend rien en tant que tel, comme si l’homme de par sa nature ne connaissait rien.


Le statut de l’être humain ne veut pas dire ignorance, comme si la connaissance était l’apanage de la divinité. Il faut bien comprendre que dans le cœur humain, dans le centre de l’être humain, demeure l’état même de la vérité. C’est-à-dire que le guide qui croise votre chemin ne va pas vous dire des choses que vous ne connaissez pas, mais il réveille dans l’esprit ce qui est maintenu dans un état de sommeil. Il est important que vous compreniez que la conscience humaine n’est pas ignorante, mais elle est dans un état de sommeil.

Lorsque vous rencontrez un guide, vous n’êtes pas celui qui va écouter et apprendre, et le guide n’est pas celui qui va instruire et révéler. Il y a tout simplement deux niveaux de conscience qui se rencontrent : une conscience qui dort et une conscience qui est éveillée. Pour éveiller cette conscience qui dort, la conscience que l’on dit plus évoluée, mais qui en fait n’est que plus éveillée, va parler de ce qu’est son royaume depuis son état d’éveil.

Il n’est pas question d’apprendre quelque chose. Il n’est donc pas question non plus d’évoluer comme s’il s’agissait d’arriver à l’état divin en partant de la boue. Il faut comprendre que ce qui sépare l’homme de la divinité, ce sont les transitions successives qui font passer du sommeil au réveil.

Une conscience qui dort n’est pas plongée dans un profond sommeil. Le subconscient continue à produire des images auxquelles viennent se mêler les histoires de l’inconscient. La conscience humaine, la nature humaine, est plongée dans ce sommeil qui permet le rêve. Étant donné que tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, l’âme, lorsqu’elle dort, rêve aussi.

C’est pourquoi, tout ce que l’on fait dans la vie traditionnelle, tout ce que sont les buts de cette vie et ses intérêts sont appelés illusion.

Est-ce que le fait de gagner de l’argent est une illusion ? Non, pas du tout, et la société le prouve tous les jours. Pour vivre ou survivre il faut avoir quelques deniers. Donc, vouloir avoir un métier, ou trouver une voie qui permette de gagner de l’argent pour survivre, n’est pas une illusion.

Cependant, lorsque l’on veut gagner de l’argent uniquement pour le plaisir d’amasser, le plaisir d’être riche, pour se sentir en sécurité ou pour être plus grand que les autres, alors l’action qui va vous permettre de gagner de l’argent sera une action fausse, pleine d’illusions. Il en est de même pour d’autres actes.

On dit que l’amour est une illusion, que s’attacher à un autre être est une pure illusion et que pour travailler à devenir Bouddha, ou quelqu’un d’autre, il faut se détacher de toute affection : affection que l’on peut porter à un animal, ou à un être humain, à des fleurs et que rien d’affectif ne doit alors vibrer dans l’être humain. C’est ce qui semble être dit lorsque les sages parlent du détachement. Cependant il faut savoir que le fait même d’aimer et d’aimer comme Bouddha est une vibration immense qui inclue tous les attachements.

Qu’est ce que je veux dire par là ?

Pour celui qui va aimer d’un amour profond, d’un amour plein de sacrifice, l’amour sera exactement le même, aura la même vibration que pour celui qui est profondément amoureux de quelqu’un. Simplement l’objet est différent.

Pour celui qui est amoureux de quelqu’un, toute la vibration de l’amour va se porter sur une personne et cette personne est l’objet de l’amour et cet objet n’a pas le droit de disparaître ou de trahir. Pour Bouddha ou un initié, ce même feu très puissant existe, mais l’objet n’est pas délimité, l’objet est universel. C’est ce qui permet à Bouddha ou à un initié de haut degré d’être capable de se sacrifier pour les hommes. La vibration est la même, mais elle se déroule de façon universelle à l’extérieur, ce qui rend cet amour généreux et rempli de bénéfice pour les autres. Celui qui restreint le champ de rayonnement de cette vibration rend la vibration mesquine et étouffée. La vibration étant mesquine, l’amour sera mesquin. La vibration étant étouffée, l’amour sera étouffant et va étouffer l’autre.

Je prends cet exemple de l’amour et du champ de diffusion pour démontrer qu’en fait l’homme n’a rien à créer en lui-même.
Il n’a pas à devenir Dieu. Il n’a pas à s’efforcer d’être demain un initié. Il a déjà tout en lui. Tous les feux existent tels qu’ils existent déjà en Dieu ou dans l’archétype. La seule différence, mais énorme différence, sera dans l’emploi et la canalisation de ces feux, donc dans l’expression.

Si un homme canalise toujours étroitement ses feux, automatiquement sa vie sera petite et c’est ainsi que naît ce que l’on va appeler l’attachement.
L’attachement c’est uniquement un retour de flamme qui jaillit et renvoie devant l’individu l’étroitesse de vue qu’il a eu sur un être humain ou un objet. L’individu se trouve prisonnier dans cette flamme étroite, et c’est comme cela qu’emmagasinant les étroitesses les unes après les autres, la vie d’un individu devient une petite pièce et dans cette petite pièce aucune vie véritable n’est possible. Qui dit petites pièces, dit aussi petites heures de vie. Chaque fois que vous ferez quelque chose de petit, vous aurez un temps de vie aussi petit. Je dis que les heures seront petites, tout simplement parce que le temps des incarnations sera en concordance avec votre vie.

Donc, il y a une petite roue, appelons cela la roue des incarnations, où l’homme vit et meurt, s’incarne et se désincarne de façon rapide. Pour lui, la vie entre les incarnations ne représente pas du tout un temps de repos.

Puis lorsque le champ de compréhension de diffusion devient
un peu plus large, l’homme, l’âme monte sur une autre roue d’incarnation. Une roue qui est un peu plus grande, qui permet des temps d’incarnation pas forcément plus longs, car la vie physique dépend toujours de la civilisation, de la race, d’une heure donnée sur la terre. Mais ce temps d’incarnation sera comparativement plus long, parce que sa conscience aura été beaucoup plus présente au cours du même nombre d’années. Il aura pleinement expérimenté davantage de choses. Ce qui fait que, par correspondance, sa conscience va elle aussi prendre davantage de temps de l’autre côté du plan physique. Elle prendra autant de temps pour observer, pour continuer à compléter ses informations et se préparer à recevoir dans une autre incarnation d’autres informations.

Il y a donc ceux qui vivent et meurent souvent, et il y a ceux qui vivent et meurent à une autre vitesse, une vitesse de croisière. Je ne dis pas qu’il faut préférer l’une ou l’autre roue, car la vie et la mort sont exactement la même chose sur l’une ou l’autre roue. Simplement la faculté d’être plus conscient permet à la deuxième roue d’obtenir davantage d’informations.

Donc, il y a dans le phénomène même de l’incarnation, des phénomènes de vitesse, d’accélération, de vibration, comme ils en existent au niveau des atomes.

Lorsque l’on observe la vie des atomes qui composent la matière, on s’aperçoit que les vibrations très rapides qu’ils émettent, leur permettent de se maintenir sur un plan matériel. Si on arrêtait la vibration d’un atome ou d’un groupe d’atomes, il y aurait instantanément désintégration de la matière. Parce que l’atome ayant vibré une fois, ce qui lui a permis de devenir manifesté sur le plan physique, ne pouvant émettre une autre vibration, il se retirerait automatiquement dans le non manifesté, et ne serait plus apparent.

Ce qui permet donc la maintenance de la matière, c’est que, comme l’homme ou l’âme, l’atome vit et meurt de façon très rapide, ce qui représente une vibration. Si l’atome restait dans son élément non manifesté, ou dans son état de mort, car la mort c’est le retour au non manifesté que l’on appelle aussi pralaya, il n’y aurait pas de matière. Mais l’atome n’a pas le droit de rester dans son Pralaya, alors il en ressort très vite, et la matière a lieu.

De la même façon, l’homme qui est très matériel, dans le sens où sa conscience n’est pas réveillée suffisamment, va devoir vite partir dans son Pralaya et en revenir aussi très vite. Sa vie étant très matérielle durant cette époque, sa vie a lieu de cette façon-là. Puis, lorsqu’au fur et à mesure de ses incarnations il devient plus spirituel, un peu plus divin, le temps de résidence dans le Pralaya peut se prolonger.

Pour la conscience qui a commencé à se réveiller, le Pralaya n’est plus la mort, la perte de conscience, c’est tout simplement une vie à l’état non manifestée. Au moment où la conscience est pleinement éveillée, le Pralaya et la vie manifestée deviennent l’endroit de la vie absolue, le contraire de la loi qui anime l’être matériel, pour qui, l’endroit de la vie absolue sera l’endroit de la vie physique et le Pralaya l’endroit de la mort, car on ne peut transporter dans le Pralaya que le degré de conscience que l’on a pu développer sur le plan le physique. C’est cette mort-là qui affole les hommes.

Ce qui fait peur aux hommes dans l’acte de mourir, ce n’est pas de perdre le corps physique, car beaucoup intérieurement ont l’intuition que quelque chose va continuer, mais étant donné que tout le monde a commencé dans les règnes inférieurs, dans le non évolué, tout le monde se souvient que la mort est le passage dans le non manifesté et dans le sommeil absolu, et la conscience objective qui a pu se réveiller grâce au corps, au sens, à la réincarnation, ne veut pas retourner dans le sommeil, elle veut continuer à exister, et c’est légitime. Pour continuer d’exister il faut tout simplement développer en soi l’existence. Et ainsi il n’y aura plus de mort. Il y aura incarnation, passage dans le manifesté un jour, puis désincarnation, retour dans le non manifesté. Cela ne veut pas dire que l’être va s’endormir. Sa vie va continuer.

Que doit faire un être humain s’il veut perpétuer sa vie ?

S’il ne veut pas mourir, il faut que l’homme construise en lui, déclenche en lui l’existence. Il y a une énorme différence entre vivre et exister. Ce n’est pas pour rien s’il existe les deux termes : vivre et exister. Si je vis, je suis comme n’importe quel élément, j’use tout simplement mes jours et je fais ce que la société, le temps, la mode me disent de faire. Je mange, j’aime, je lutte, je travaille, je fais l’amour comme tout le monde et finalement comme tout le monde on me mettra une pierre tombale sur le ventre. Quand un individu vit, il suit tout simplement le courant.

Mais le courant ce n’est pas la vie, le courant social, le courant de la civilisation, de la mode, de la religion et même de la spiritualité, des guides, ce n’est pas la vie, c’est un courant, c’est une structure. Si je vis cette vie, ce courant, je ne fais qu’effectuer que ce que le courant m’apporte, je ne fais que ce que le courant me donne à faire, comme à tout le monde. Alors, parce que l’on vit à l’ère du poisson, tout le monde sera dévotionnel, à l’ère du verseau, tout le monde sera alchimiste et altruiste.

Ceci, c’est faire partie du courant et ce n’est pas la bonne façon de vivre. Un singe sait vivre comme cela. Regardez un singe, il vous observe, il voit que vous vous passez un peigne dans les cheveux, alors il le fait en y ajoutant des grimaces. La grimace sera sa façon d’y ajouter de l’humour. Il n’est pas besoin d’être un humain pour être spirituel, un singe sait l’être. Comprenez bien cette chose pour comprendre en vous l’existence et que vous ne soyez pas en train de singer ce qui vous est montré. Lorsque c’est un messie qui vient et qui vous donne quelque chose, pour que vous ne soyez pas en train de singer le messie. Il m’a dit de prier, alors je prie. Le messie prie comme cela, alors je prie comme cela.

Ne soyez pas des singes. Soyez des hommes. Que fait l’homme ?
L’homme regarde le messie, c’est certain. Je ne dis pas que vous ne devez pas suivre l’exemple des plus grands, je dis simplement faites-le par votre existence et non pas parce que le courant vous y pousse. Parce que même si vous faites la chose, à partir du moment où vous la faites parce que le courant vous y pousse, elle ne vous apportera rien et elle entretiendra votre peur.

Celui qui va véritablement vous affranchir de la vie pour vous lancer dans l’existence, va d’abord faire cesser vos peurs. Lorsque votre peur sera dissoute, vous verrez votre propre liberté s’ouvrir, et c’est grâce à cette liberté que vous allez découvrir l’existence. Il n’y a pas d’existence sans liberté. La vie, c’est la prison. L’existence, c’est la liberté.

La vie, c’est le courant, le courant qui conditionne et qui emporte la fourmilière à l’endroit où il faut, parce que les fourmis sont aveugles, sourdes. Les fourmis ne veulent pas véritablement travailler, alors le courant est là qui les force. C’est la guerre d’usure, c’est la spiritualité par la guerre d’usure. Un beau jour à force d’être prise dans le courant, la personne finit par devenir toute polie, toute brillante et elle se dit : Je dois commencer à devenir parfaite. Alors elle commence à s’intéresser à la spiritualité pour tailler sur cette face polie les angles qui permettront de récupérer l’entier des vibrations de l’archétype, les 7 rayons, nécessitant la construction de 7 faces.

Vous pouvez choisir la façon lente qui est la guerre d’usure, mais vous serez aplatis dans le fond du torrent, contre ses écueils. Vous pouvez vivre de la sorte, c’est certain. Vous pouvez aussi vous lever du courant et participer davantage à son mouvement, mais au lieu de vivre ce courant depuis le fond, vous allez le vivre en surface où vous pourrez respirer, alors que dans le fond vous n’absorberez que de l’eau. De quelle eau je parle ? Je parle de l’astral. La plupart des hommes sont des poissons, ils vivent dans cette eau, et au lieu d’avoir des poumons ils ont des branchies.

L’astral est un plan de création, c’est un plan qui maintient toute la vie sur la planète. Mais en même temps, énormément de déformations passent dans cette eau astrale. L’astral n’est pas un piège posé au-dessus des hommes pour les maintenir dans les ténèbres, c’est un lieu de création. On ne peut pas créer quelque chose qui débouche sur le plan physique sans passer par l’astral. C’est la porte de la vie manifestée, car l’astral condense énormément l’énergie solaire.

Il n’y a pas plus grand condensateur de l’énergie solaire que le plan astral. C’est un fait, et j’en veux pour preuve les hommes dont la vie n’est ni orientée vers l’intellect, ni vers la morale, ni vers la spiritualité, ces hommes ont une puissante vitalité, parce qu’ils sont, de la tête aux pieds, l’astral dans sa plus grande envergure, l’astral les traverse complètement. Alors, bien sûr, ce sont des êtres de passion, mais en même temps ce sont des êtres de grande vitalité, voir même de puissance.

Qu’est ce que l’astral ?

C’est une matrice de création. Il faut savoir une chose, en principe occulte, c’est que l’on ne peut créer un élément physique, comme de la terre ou de la chair, qu’à partir de la condensation de l’eau. La terre ou la chair de l’homme ne sont en fait que de l’eau extrêmement condensée, comme l’eau est du feu extrêmement condensé. On ne peut aboutir à la création de la chair, de la terre, qu’en passant par l’eau, mais l’eau prise comme élément cosmique. Le seul élément cosmique qui soit de l’eau, de l’eau cosmique, c’est l’astral.

Donc l’astral est un pays d’eau. C’est le type de vibration et de conscience qui détermine ce plan qui a valeur d’eau. Pour ressentir ce que je dis et comprendre ce qu’est l’eau cosmique, que ceux qui sont capables d’un certain type de branchement, d’intuition, se mettent à l’écoute de quelqu’un qui est typé par un signe astrologique d’eau, par exemple une personne du signe du poisson, vraiment typée par son signe, et essayez de ressentir la personne, de ressentir son eau.

Puisque le type de conscience de l’astral est aquatique, pour l’homme qui vit plongé dans cet astral, lorsqu’il va regarder le monde, que ce soit le monde physique ou divin, son œil va être noyé, son paysage terrestre ou divin sera noyé, sera troublé. Mettez-vous dans une baignoire, ouvrez les yeux sous l’eau à une certaine profondeur et regardez le paysage qui est au dessus, vous verrez que tout vous apparaîtra trouble, déformé. C’est cette déformation visuelle qui crée le trouble dans la conscience. Il faut donc regarder le paysage sous l’eau, apprendre à monter en surface pour un jour être debout sur l’eau.
Réfléchissez à cette image :

Pourquoi Jésus a-t-il marché sur l’eau ?

Jésus Christ ne voulait pas donner témoignage de son pouvoir, il n’en avait rien à faire. Le but n’était pas la démonstration. La raison et le but étaient dans l’expression du symbolisme. Il y a une chose qui traverse toutes ces péripéties, c’est le symbole. C’est pour cela, lorsqu’un grand initié, un grand maître, vient donner témoignage, comme à fait Jésus, il sait très bien que ce qu’il va enseigner va être détruit, déformé avec les âges. Il sait donc que tout ce qu’il va dire avec les mots va finir, au bout de quelques siècles, par dire exactement le contraire. Pour prévenir en quelque sorte cette déformation, le Maître appuie son enseignement sur un certain nombre de symboles qu’il exprime par un certain nombre d’actes.

Lorsque Jésus marche sur l’eau il dit aux hommes : « Si tu veux regarder la face de ton père, dégage-toi du courant et comme moi marche au-dessus de l’astral. »

Précisons la situation. Il y a la mer agitée, il y a la tempête. Une mer pleine de tempête et de remous, c’est la vie de l’astral, la vie des passions, la vie de la peur, la peur existentielle, la peur de croire ou de ne pas croire en Jésus, comme l’éprouvaient les disciples qui étaient dans la barque avec lui, comme l’éprouvent, aujourd’hui encore, la plupart des disciples. « La vie est très concrète, est-ce que je dois me lancer dans la foi ou est-ce que je dois garder mon sens concret ? »

En discours intérieur, c’est ce que se dit le disciple quand il est dans la barque et qu’il a peur, que son astral le ballotte dans tous les sens, car c’est la tempête. Alors, quand il y a la tempête en toi, je te le dis, regarde bien la barque dans laquelle tu es. Regarde profondément, avec attention. Ce n’est qu’une barque, ce n’est que du bois, et le bois pourrit, le bois prend l’eau un jour. Si ta barque semble t’offrir quelque sécurité pour l’instant, dis-toi bien que tu vas couler et tu iras au fond de la mer. Alors que celui qui a vaincu la mort, qui a su gagner l’existence, te le dit et te le démontre : « Viens, marche sur l’eau, n’aie pas peur homme de peu de foi. »

Marcher sur l’eau devient possible dès que les eaux sont calmes, donc, dès que les peurs ont cessé d’exister. Ce qui était aquatique, d’un seul coup devient tapis, parce que ce qui rend l’eau comme étant un élément dans lequel on s’enfonce, n’est pas le fait que l’eau est de l’eau. C’est tout simplement parce qu’il y a des remous et ces remous ont une très grande force d’attraction. Ils créent des vagues, perturbent l’individu, le déséquilibrent et le font tomber jusqu’au fond du courant. Si au contraire les peurs cessent et que le calme s’établit, automatiquement un élément qui paraissait si peu solide, devient solide et alors on peut marcher dessus. C’est tout simple. C’est une loi occulte. Lorsque l’on calme ses peurs intérieures, ses conflits intérieurs, l’astral de l’individu devient de glace et l’initié peu marcher sur cette surface.

Un individu qui veut travailler à transformer ses énergies pour devenir non pas un être parfait, mais un être véritable avec un grand E, qui sait absorber, redistribuer, amplifier, renvoyer ses énergies, il faut avant tout qu’il travaille au niveau de ses conflits intérieurs, au niveau de ses peurs. La peur dont je parle n’est pas la peur d’un chien ou d’un serpent. Ce sont des peurs anodines qui ne comptent pas, cela met un peu d’humour dans la vie.

Je parle d’une peur en terme spirituel. Lorsque l’individu n’est pas suffisamment délivré de sa masse inerte, il y a en lui une peur qui l’empêche de faire le pas dans le vide. Cependant lorsqu’il va intellectualiser et réfléchir à cette situation, il ne va pas ressentir de peur. Il va se dire : « Je ne suis pas certain, je ne suis pas très sûr de moi, et puis je ne sais pas comment m’y prendre. Je ne sais pas ce que l’on attend de moi après tout.

On me laisse soupçonner que je dois aller par là, mais finalement je n’en sais rien, et si je me trompe, où vais-je aller, dans quelle voie sans issue je vais m’enfoncer, personne ne viendra me chercher ? »

C’est l’épreuve du discernement : j’ai peur, je ne sais pas suffisamment juger les situations. C’est ce que pense le disciple.

Il n’y a pas plus fausse et pire pensée que celle de l’hésitation et de la spéculation mentale autour de cette hésitation. Regarde ta position une bonne fois pour toutes, et véritablement, qu’est ce que tu vois ?

Est-ce que tu vois un homme qui est en train de réfléchir s’il va dans la bonne direction ?
Est-ce que tu vois un homme qui se demande s’il fait bien d’aller là ?
Est-ce que tu vois un homme qui se demande si, en faisant cela, il s’assure d’un avenir, ou s’il ne fait pas plutôt un rêve ?

Authentiquement, sincèrement, tu sais très bien que non. En premier lieu, c’est un homme qui pense toutes ces choses parce qu’il n’ose pas se lancer dans le vide et que le vide lui fait peur. Il se dit : « Je ne sais pas si c’est un rêve ou une réalité, si demain j’aurai à manger, le succès, si c’est la bonne heure, suffisamment d’amis ou de soutien pour faire la chose. »

Ceci n’est que l’effet second du mental qui prend l’affaire en main. Mais qui a créé l’affaire ? Ce n’est pas le mental. Le mental n’est qu’un exécutant. La plupart des gens croient que le discernement vient du mental. C’est faux. C’est pourquoi le disciple fait une erreur fondamentale en pensant qu’il est dans un état de discernement, parce qu’il réfléchit à tous les risques.

Le mental n’est pas capable de discerner. Le mental est, soit une mémoire, soit un témoin par lequel la conscience devient objective et peut dire je.

Le discernement vient complètement d’ailleurs. Le discernement est l’effet du regard de l’âme sur sa propre vie, sur la terre et dans sa personnalité. Pour être plus complet, je dirais que ce regard est proportionnel à l’axe que fait la personnalité avec l’âme. C’est pourquoi il faut que l’homme aligne aussi bien, son œil intérieur, que l’on situe au niveau du troisième œil, que l’œil de son âme. Il faut qu’il aligne les deux yeux, (appelons-les comme ça), dans le même axe. Comme cela, l’âme donnera à l’être, qui est la somme des deux yeux, la vision de l’âme. Et ainsi le troisième œil va donner à l’être, par intuition, des directions à suivre : « Tu dois faire ceci, tu vas faire cela. »

Le troisième œil a plusieurs niveaux.


Le premier niveau est astral et uniquement astral, il permet de voir le monde astral, le corps éthérique, il permet de voir les auras de tous les règnes de la nature, même du règne humain.

– Le deuxième niveau est comme accolé au premier, il relie le premier niveau physique, éthérique, au troisième œil purement divin. Ce deuxième aspect n’est pas véritablement actif. Il a plutôt fonction de faire le joint. Il a un certain nombre d’énergies qui se mélangent à ce niveau-là et qui favorisent des expériences. Mais on ne peut pas dire que c’est un siège de conscience.

– Par contre, le troisième niveau est vraiment un siège de conscience. C’est le siège où l’intelligence de l’individu va recueillir dans sa coupelle la vision de l’âme. C’est pour cela que l’homme a un troisième œil.

Pourquoi l’homme est-il doté de visions, qu’elles soient physiques, éthériques ou spirituelles ?

Le corps est l’état le plus matériel de la conscience et le corps va être construit en relation et en ressemblance exacte avec la nature de la conscience. Ce qui a fait écrire au début de la bible : Et Dieu créa l’homme à son image.

Cette conscience est avant tout la conscience de l’étincelle divine, donc de la conscience de Dieu. Ce qui fait que, bien qu’ayant une conscience individuelle, vous êtes la conscience de Dieu, vous êtes l’archétype. Il est donc normal que votre corps soit fait à la ressemblance de l’archétype.

Le corps physique étant la projection matérielle des lois occultes de l’âme, le corps va donc les afficher de façon très physique. Maintenant, si vous pensez que vous avez deux yeux parce que votre âme en cache deux sous son manteau, vous avez tort. Vous pouvez chercher à la surface de l’âme, vous ne trouvez aucun œil, aussi spirituel soit-il. Cependant il y a quelque chose que vous contemplerez de l’intérieur parce que c’est quelque chose qui vous est promis.

Lorsqu’il s’agit d’expérimenter la vision, si cette conscience n’est pas assez développée, l’homme ne va voir qu’avec ses deux yeux. Il va se dire, un chat est un chat, je ne crois que ce que je vois. Si par contre, en lui, a commencé une certaine pulsion de l’âme et que le royaume a quelque peu planté ses fondations, automatiquement il aura la vision intérieure, et cette vision n’aura rien à voir avec une quelconque activité des yeux physiques. C’est l’activité de l’âme.

Pourquoi l’homme mange-t-il ?

L’homme mange parce qu’il a besoin de carburant. C’est la première raison. Mais pourquoi ai-je besoin de carburant pour perpétuer mon corps ?

Si je mange pour perpétuer ma vie, je devrais logiquement, être éternel, puisque la création est logique. Or je meurs, surtout si j’ai beaucoup mangé.
Je mange pour absorber des vibrations terrestres, parce que je suis un homme incarné, et que je dois aller chercher au plus profond de la terre, des énergies, qui vont permettre à mon âme de se développer et de mettre en mouvement les 7 rayons de la création.

Lorsque vous mangez une carotte, vous absorbez une vibration, et la carotte a une vibration très spécifique. Les minéraux, les vitamines, que vous pouvez connaître grâce à la science, sont importants dans la survie. Seulement ces éléments ne peuvent avoir aucune existence si l’énergie n’existe pas avant tout dans le légume ou le fruit. C’est pourquoi de plus en plus les individus vivent des énormes carences alimentaires, tout en ayant suffisamment d’aliments à se mettre sous la dent. C’est simplement l’aliment qui ne dégage plus aucune énergie. L’énergie est morte.

Les vitamines sont de petites entités qui fixent un type d’énergie dans l’organisme. Lorsqu’il vous manque une vitamine, vous êtes en état de faiblesse par manque d’énergie dans votre organisme. Vous n’êtes pas dévitaminés mais dévitalisés. Mais il est vrai que si l’on veut vous revitaliser, il faudra aussi vous donner des vitamines. C’est évident.

Pour être dans une méditation parfaite il faut que votre corps soit aussi en parfait équilibre, pour que votre corps permette de fixer l’entier des vibrations que vous êtes capables de recevoir ou d’émettre. C’est pourquoi un corps sain est absolument nécessaire pour le travail de la libération ou de l’illumination. Ce qui ne veut pas dire que j’exclus tous les autres. Je dis simplement qu’ils seront entravés. Pour ceux dont la maladie est karmique, je les incite plus que quiconque à s’ouvrir à la spiritualité, pour faire descendre le karma. Donc, plus que quiconque, il a le devoir de passer à grande vitesse dans la spiritualité. Les premiers effets de la spiritualité ne vont pas l’amener à l’illumination, ils seront la purification et l’alignement.

Revenons à la question : Pourquoi l’homme mange-t-il ?

Pour comprendre cette question, il faut comprendre pourquoi l’homme s’incarne, car s’il n’avait pas besoin de s’incarner, il n’aurait pas été conçu pour manger de la nourriture physique. L’homme s’incarne pour aller chercher l’énergie dans la contraction des particules d’esprit qui composent la matière.

Quand je dis cela, je dis que la matière est une zone où l’esprit divin est à l’état le plus compact, que c’est dans la matière que l’on rencontre le plus de particules de conscience au centimètre carré. C’est donc l’endroit où l’on va découvrir le plus d’énergie, mais pas n’importe laquelle. Cette énergie a depuis toujours été le grand problème de l’homme, car c’est l’énergie même de la puissance de Dieu.

Au ciel, on trouve l’esprit de Dieu, dans la terre, on trouve sa puissance. Beaucoup d’hommes regardent le ciel en disant : « Envoie-moi la puissance. » Ce sont des disciples qui ne connaissent pas la carte du ciel. Quand tu regardes le ciel, demande la sagesse, l’humilité, la connaissance, à être guidé. Mais pour la puissance, la force, regarde dans le sens inverse, regarde en bas, le Dieu qui est en bas. Je ne fais pas référence au diable, car on dit souvent que le diable c’est celui qui détient les forces de la matière.

Il ne faut pas confondre le diable et les hiérarchies astrales sataniques, c’est complètement différent, très souvent on mélange les deux. Si bien que l’homme en arrive à haïr sa propre matière, parce qu’il se dit, c’est l’endroit du démon. C’est ainsi que dans les religions on a créé des flagellations et autres châtiments pour chasser le démon de la chair, comme si la chair y était pour quelque chose, comme si c’était le diable qui avait créé votre corps.

Si vous pensez cela, quelle logique pouvez vous en tirer ?

Si l’on pense que c’est le diable qui détient le pouvoir sur le corps et que c’est le diable qui a créé la chair, je vous demande sincèrement ce que vous pouvez penser de ce Dieu qui vous a envoyés à l’endroit même du diable. Un Dieu dont les initiés vous disent qu’il est tout amour, un Dieu dont Bouddha dit qu’il est toute lumière. Est-ce que vous ne trouvez pas qu’il y a quelque chose d’illogique là-dedans ?

Si ce Dieu qui est au ciel, qui est votre père, est un Dieu d’amour, qui veut pour vous l’éternité, la perfection, il ne peut pas vous avoir envoyés dans un corps qui serait détenu par le diable. Heureusement les choses au ciel et sur la terre ne se passent pas comme l’homme le croit, avec son esprit archaïque et son manque de logique dans la pensée. Soyez logique et vous verrez que vous allez vous défaire de nombreux archaïsmes et de nombreux dogmes. Si donc, Dieu vous envoie dans la matière, dans un corps de chair, c’est que ce n’est pas l’endroit des démons.

Lorsque l’on étudie les livres de sagesse profonde et occulte, tout ce qui va symboliser la matière sera le carré et le diable. Que l’on utilise les tarots ou les symboles maçonniques on s’aperçoit que le diable fait figure de matière. En étudiant le symbole qu’est le diable, on découvre tout l’archaïsme qu’il y a dans la pensée et toutes les superstitions.

La superstition ce n’est que de la peur, et j’en reviens sur la nécessité de se débarrasser de toutes peurs, pour se débarrasser de toutes superstitions, même si certaines superstitions apparaissent très civilisées. Car il y a un certain nombre de superstitions dont l’homme moderne ne se doute même pas, parce qu’il se dit civilisé et qu’il ne peut pas imaginer un seul instant que la peur de ceci, ou, imaginer cela, c’est faire preuve de superstition.

Il se dit, la superstition c’est bon pour les nègres d’Afrique qui en sont encore au tam-tam et aux gris-gris. Mais moi, je suis ingénieur, instituteur, professeur, chercheur ou philosophe, je ne me connais aucune superstition. Erreur. C’est chez le penseur, le philosophe, et le chercheur que l’on va trouver le plus de superstition. Non pas parce qu’en apparaissant les plus grands ils sont en fait les plus petits. Mais parce que, tout simplement, la plupart des individus qui font partie des courants de philosophie, de religion, de la science, sont des gens qui dogmatisent. Ils stoppent leurs pensées et leurs développements. Ils font des statuts, et créent ainsi des superstitions.

Je suis un scientifique et je découvre par certains de mes travaux que le bleu émet une vibration profitable à la fertilisation des sols. Je déclare que c’est une vérité et personne ne peut me contredire. Ce qui fait par exemple, que toute personne qui essaierait de savoir ce qu’il y a après le bleu, pour découvrir l’abondance, sera empêchée. « Tu es dans l’erreur, tu es dans les monstres, dans ceux qui veulent perdre l’humanité. » C’est ainsi que se crée une superstition, que ce soit dans le domaine scientifique ou religieux, c’est la même chose.

Quand un médecin vous dit que l’acupuncture est sans effet, c’est un superstitieux qui croit que seules les pilules vont régler toutes choses. Sa forme de superstition n’est pas mise en évidence parce que c’est le dialogue d’un scientifique moderne et civilisé.

Dégagez-vous de toute forme de superstition. Si l’on ne peut pas penser sans superstition, on ne peut pas devenir un homme libre et approcher la face de Dieu. Lorsque l’on contemple le diable, sans la superstition, on s’aperçoit que le diable n’est pas aussi diabolique que cela. On s’aperçoit que le diable est, en fait, Dieu, mais Dieu dans une manière contractée, compactée, cristallisée. C’est pourquoi, dans l’astrologie, la planète qui symbolise la cristallisation c’est Saturne, appelée aussi la planète du diable. Et l’on dit : « Voilà le diable qui agite sa queue et qui empêche que tout aille bien dans le thème astrologique de cette personne. » Mais en fait, la matière n’a pu exister que par l’effet de la planète Saturne, donc, par la cristallisation que permettait Saturne, qui n’est qu’un autre aspect de Dieu, mais un Dieu cristallisé.

Puisque vous êtes Dieu, pourquoi Dieu s’incarne-t-il ?

Si vous êtes Dieu et que vous allez en incarnation c’est bien Dieu qui s’incarne. Dieu est toute conscience. Mais cette conscience ne serait rien s’il n’y avait pas un feu pour la réanimer. Réfléchissez à cette logique : Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. Réfléchissez à la nécessité de votre propre incarnation. Vous êtes une conscience que l’on dit endormie, plongée dans la matière, et à cause des expériences que vous permet la matière, vous vous libérez un jour et retrouvez votre statut divin.

Si tu es l’étincelle de Dieu, si tu es l’archétype et que l’archétype t’envoie en incarnation c’est que lui aussi a besoin de s’incarner. Donc si l’incarnation existe et est nécessaire pour l’homme, c’est qu’elle existe et est nécessaire aussi pour Dieu. Puisque l’un et l’autre sont une seule et même essence. Donc, disons : Dieu s’incarne.

Il y a simplement en Dieu, un temps d’existence, qui n’est pas séparé en temps de vie, en temps de mort, comme dans le cas de la vie, de la mort humaine, il y a un temps de manifestation et un temps de non manifestation. Pour perpétuer sa vraie vie, Dieu n’a pas d’autre moyen que d’aller à l’extérieur de lui-même, dans l’opposé de lui-même qui est la matière. Parce que c’est dans cette matière qu’il va trouver le moyen de régénérer ses particules de conscience.

L’homme cherche le bain de jouvence en haut et il ignore que la régénération est ici, en bas, et maintenant. Il se croit perdu, il se croit mortel et il ignore que c’est grâce à une multitude d’incarnations qu’il est en train de perpétuer sa vie divine, qu’il est en train de conquérir son éternité. Si les hommes comprenaient cela, ils arrêteraient de vivre pour rien, de gaspiller leur vie, de se suicider ou d’entamer leur santé en se droguant, en devenant des alcooliques, en tombant dans la prostitution ou toutes sortes de choses qui gâchent complètement les vibrations d’un être.

Le bain de jouvence est ici et n’est pas ailleurs. Si l’homme faisait un tout petit effort pour petit à petit sentir l’âme, vibrer avec son âme, il verrait que la vraie vie qui est en lui, est en train de se régénérer dans la matière en passant à travers tous les règnes, en mangeant des carottes, en buvant de l’eau, en respirant de l’air, en faisant l’amour aussi. La vie qu’il imagine avoir lieu au ciel, c’est en bas qu’elle a lieu.

Bien sûr, au ciel il y a aussi la vie, une vie encore plus grande. Mais c’est une vie qui ne convient pas trop à l’homme, ni même à certains disciples, parce que c’est une vie de non-mouvement, de plénitude ou tout s’arrête. Pour celui qui a des jambes jeunes et qui veut encore courir un peu partout, le néant de la vie absolue ne l’intéresse pas.

Qu’ai-je voulu démontrer par ce discours ?

Allez-vous encore longtemps vivre avec la monnaie du pauvre, la foi religieuse ?

Celui qui a la foi religieuse, sait très bien qu’il va mourir, sait très bien qu’il est inférieur à Dieu. Il prie Dieu de lui pardonner d’être inférieur et plein de péchés, il le supplie de lui réserver une petite place au paradis pour dormir tranquille. C’est beau, c’est un bon début, mais ceci est le pain du pauvre, l’argent du pauvre, le désespoir du pauvre.

Sur le plan spirituel, je trouve cela complètement immoral, absolument inacceptable à cause de la réalité et de la nature des choses, de laisser Dieu vivre en pauvre. J’ai un tel respect pour Dieu, que je ne peux lui permettre de rester dans la pauvreté, ni de rester dans la condition humaine. Que vous soyez d’accord ou pas, je le délivrerai, et tous ceux qui ont la connaissance feront de même.

Nous avancerons toujours d’un pas incontournable, pour que ce qui est petit, d’humain en vous, prenne la porte, et que vous puissiez voir en vous-même ce qui a toujours été la divinité. Alors, vous nous regarderez et vous nous direz : « Ce n’est pas possible que pendant des siècles j’ai cru le voleur qui m’habitait. Il m’avait tellement maîtrisé, que je croyais tout ce qu’il me disait et me dictait. Aujourd’hui tout me paraît clair, il me semble que j’ai toujours été un Dieu, et je n’arrive pas à comprendre comment j’ai pu devenir un homme. »

Le maître bienveillant qui assiste ce genre de disciple lui met la main sur l’épaule et lui dit : « Tu sais, quand tu es un homme, tu crois que le grand mystère est de découvrir Dieu, mais quand tu es un Dieu, tu découvres que le plus grand mystère est de découvrir l’homme ». Le mystère est le même. Il n’y a rien à comprendre, il n’y a qu’à contempler la roue d’une vie que l’on appelle Dieu, qui, pour perpétuer son état, sa pulsation, descend dans l’endroit même de l’énergie, dans la caverne. Pour que vous compreniez cela, je vous donne encore un exemple.

Dans le règne de la nature il y a un élément que l’on dit pouvant concentrer le plus d’énergie, c’est le quartz, les cristaux, les pierres. Lorsque vous observez la vie du quartz, des pierres, des cristaux, vous vous apercevez que ces pierres n’ont pu être conçues que parce qu’elles sont enfoncées dans la terre. Les cavernes sont les endroits où l’on peut le plus facilement voir des cristaux magnifiques, géants.

Étant donné que tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et que ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, pourquoi est-ce que la nature choisirait le centre de la terre pour fabriquer l’élément, le cristal, qui est capable de contenir et d’émettre le plus d’énergie ? C’est parce que l’énergie se trouve à l’endroit le plus compact au centre de la matière. Un cristal est de la matière à l’état le plus compact et, en même temps, c’est l’état le plus pur, ce qui fait la beauté et la force du cristal.

C’est ce qui est demandé à l’homme. Tu es dans l’état le plus compact de la vie, tu es dans la chair. Si tu es dans l’endroit le plus compact de la vie, c’est parce que c’est à cet endroit-là, que tu vas pouvoir emmagasiner le plus d’énergie. Grâce à cette énergie que tu collectes, comme le cristal, tu vas pouvoir devenir la plus pure des consciences.

Si Dieu ne se régénérait pas, il deviendrait un Dieu lamentable, un vieillard. Or, la vie de Dieu est un éternel éclat de joie. Pour vouloir et pouvoir rire sans cesse, il faut être jeune. Tout le monde sait que les vieillards ne rient plus, mais les enfants rient énormément. Alors, pour pouvoir rire pour l’éternité, Dieu doit sans cesse redevenir un jeune homme et pour redevenir un jeune homme il retourne à la matière. C’est pourquoi il faut aimer la matière, aimer la terre ; la terre, soit Marie, soit la vierge ; cette terre qui est véritablement la mère de Dieu.

Marie, mère de Dieu qu’est ce que cela veut dire ?

Cela veut dire, que Dieu crée la matière à l’inverse de lui-même, que cette matière va émettre une vibration que l’on appelle vibration négative ou plus exactement réceptive, et étant une énergie réceptive, elle est appelée aussi une énergie féminine. Si la matière est féminine elle est aussi mater, si elle est mater elle est mère et si elle est mère comme toute mère elle enfante et la mère enfante Dieu. Quel Dieu ? Le Dieu qui est en même temps son créateur, son père et son fils. Alors nous dirons quel fameux inceste l’histoire cosmique.
Dieu est le seul matériau indispensable dans tout l’univers, pour créer tout ce qui existe, on ne peut pas prendre autre chose.

Qu’est-il attendu de vous ?

Il est attendu, que vous sachiez une bonne fois pour toutes que Dieu est humain, que tout est en vous-même, et que le seul but des incarnations ce n’est pas de faire le mérite de votre divinité ou de votre sens du bon jugement, votre sens de la foi, de l’amour, de la générosité, de l’esprit de paix. Tout cela c’est bien beau, mais ce n’est pas le summum, ce n’est pas la vérité, c’est l’argent du pauvre.

Il est attendu, que vous sachiez une bonne fois pour toutes que vous êtes Dieu, Dieu incarné, et que vous devez prendre le plus d’énergie possible, pour que Dieu retrouve sa jeunesse. N’oubliez pas que vous avez sept rayons à développer en vous et à rajeunir. Dans les termes de l’occultisme, on appelle l’homme, le vieillard, on appelle son âme, l’éternel jeune homme, l’éternel printemps.

Donc vous ne devez pas vous tromper de sens quand vous lisez les livres sacrés, quand vous essayez de réveiller vos propres forces, ou conceptualisez autour de ce que vous croyez être l’évolution. L’évolution n’existe pas, ou, en tout cas, si l’on utilise le terme évolution, il faut se rappeler qu’évolution signifie régénération et réintégration après régénération.

J’ai parlé de kundalini et je vous quitterai sur ce dernier chapitre. Réfléchissez, pourquoi est ce que kundalini est un feu que l’on attribue à la matière tout en étant un feu dans le corps spirituel de l’homme ?
Pourquoi la kundalini est-elle plongée, géographiquement et non pas moralement, dans l’endroit le plus bas du corps humain, le sexe ?

Pourquoi à ce niveau-là, et pourquoi le sexe ?

La matière est l’endroit de la création, l’endroit qui permet de créer et de procréer. Si la matière est cet endroit, il est donc facile de comprendre qu’il va falloir créer dans le corps humain un endroit pour accomplir cette loi. Que l’on prenne la première création cosmique ou que l’on prenne la création terrestre, il est tout à fait normal d’y voir la même loi s’accomplir.

Si donc, il faut un endroit de création, et un endroit pour que les deux énergies différentes se rencontrent, s’il est facile d’imaginer cosmiquement la chose sans sexe, il est difficile de l’imaginer sans sexe sur un plan physique. Parce que le conditionnement physique va déterminer un certain nombre d’exigences. Comme le sexe est l’endroit de la matière et de la création où l’esprit de Dieu est venu chercher la puissance et sa régénération, il est tout à fait normal de comprendre que la kundalini, qui est le feu de Dieu, soit logé tout près du centre sexuel.

Tout est expliqué. Vous n’avez plus à chercher quoi que ce soit, non pas parce que je vous ai tout raconté, que toutes les clefs ont été données. Je ne le prétendrai jamais, je dis simplement, pour peu qu’un homme soit capable de comprendre, d’admettre et d’intégrer ce que je viens de vous dire, il pourra voler ensuite vers d’autres mystères, car ils en existent bien d’autres.

Il existe la profondeur du mystère dont nous venons de parler. Même si j’ai dit quelque chose qui paraît résoudre le grand mystère de la vie, vous n’avez pas pour autant résolu la profondeur du mystère, donc il vous reste encore à étudier. Malgré tout ce que je vous ai dit, cela ne correspond qu’à une partie de la vérité, car le reste de la vérité, il n’y a que vous qui puissiez aller le contempler. Avec les yeux on ne peut voir que ce qui est physique, alors qu’avec la vision intérieure on peut voir ce qu’est le paysage et l’entendement de l’âme. De même qu’avec les oreilles, on ne peut entendre que les idées que l’on émet en musique ou en paroles, alors qu’il n’y a que votre oreille intérieure qui permet véritablement d’entendre la vérité.

Donc, tout ce que j’ai dit en fait, revient à ne rien dire du tout, j’ai parlé pour ne rien dire. Nous parlons désespérément pour ne rien dire, parce que même si nous choisissons les mots les plus justes, nous savons très bien que l’oreille ne pourra jamais donner l’entendement dans les actes, et nous savons que l’expérience est nécessaire avant tout.

Donc écoutez-nous, mais surtout, passez à l’acte, passez à l’expérience, sinon tout ce que j’ai dit est complètement inutile. Je souhaite que vous passiez à l’acte. Bien sûr vous pouvez me demander alors : « Dis-nous comment passer à l’acte et ce que nous pouvons faire ? »

Bien que j’en aie déjà parlé et que bien d’autres avant moi et en même temps que moi en parlent, en attendant, essayez d’admettre ce dont nous avons discuté, et surtout, essayez d’en faire des principes profonds de votre vie, et vous verrez qu’en essayant d’en faire les principes profonds, cela vous obligera, par là même, à être en méditation, à méditer toute la journée, à devenir l’enfant Jésus, simplement en essayant d’intégrer ce que je vous ai dit.

Je vous salue.