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La crise financière



Psychologie Cosmique

08-11-87 3/3

Le plan est-il la traduction du mot sanskrit Dharma.

Conditionnement de l’enfant.

La crise boursière.
Le partage des richesses.

Question :

La crise des bourses financières va-t-elle continuer jusqu’à leur disparition comme système financier. L’économie mondiale va-t-elle rapidement s’orienter vers un plus juste partage des richesses produites, et que peut-on faire chacun d’entre nous pour accélérer ce processus ?

Pour nous, c’est plutôt un phénomène qu’une réalité. Tout ce qui est phénoménal est illusoire et dépend de l’entente qu’ont les gens d’accepter que telle ou telle valeur existe, ou que tel ou tel pouvoir existe.


Donc qu’est-ce que l’économie ?
L’économie est avant tout une entente entre les hommes. Ce n’est pas un schéma décrété par les maîtres ou par les dieux. C’est avant tout, un système, qui permet à une civilisation d’avoir un type et de s’édifier, d’être donc spécifique et de fonctionner d’après cette spécificité.

Les civilisations qui ont eu lieu avant vous, n’ont pas forcément été fondées sur la base de l’économie. Les autres civilisations avaient quelque fois des fondements tels que la science, la sagesse, ou le règne, c’est-à-dire le Roi. Chaque civilisation se crée son pouvoir. Donc chaque civilisation en créant son pouvoir, et les hommes de cette civilisation s’entendant pour croire à ce pouvoir, créent par là même des institutions qui ressemblent à ce pouvoir et qui vont maintenir ce pouvoir.
Lorsque l’on regarde la civilisation précédente de votre ère, leur édifice s’appuyait sur le pouvoir du Roi, le pouvoir du Maître, le pouvoir du plus fort, et ainsi, toutes les institutions qui étaient créées n’avaient pour but que de consolider le trône, consolider ce pouvoir et détenir ce pouvoir.

Maintenant lorsque l’on analyse votre civilisation, on s’aperçoit que le pouvoir n’est plus le même. Il n’est plus l’apanage d’un Roi, il n’est plus détenu même par un concile, il est avant tout détenu par, je ne veux pas dire par quelque chose d’illusoire, bien que cela soit illusoire, mais il est détenu par une entente, un concordat entre les hommes, afin que cette puissance circule et que chacun puisse s’en servir et la posséder à tour de rôle.

Autrefois, il y avait une puissance de droit divin, ou de droit héréditaire. Aujourd’hui il y a une puissance obtenue par le système de la combine, par le système de celui qui sera le plus fort, ou qui aura le plus de toupet, d’audace etc. C’est ainsi que l’on gagne ce qui est la substance vivante et qui permet à ce pouvoir de rayonner et de s’établir, l’argent.

Donc, quel est le pouvoir de votre civilisation ? C’est l’argent. Et d’ailleurs votre civilisation a commencé à s’épanouir pleinement lorsque le commerce lui-même a commencé à pleinement s’épanouir. C’est-à-dire que votre civilisation est étroitement liée à tout ce qui est commerce, donc à l’argent, puisqu’on ne peut faire du commerce que par l’intermédiaire de moyen d’échange.

Qu’est-ce qui doit changer ?

L’argent ne va pas changer, parce que votre civilisation n’est pas prête d’être détruite. Votre civilisation ne doit pas non plus complètement se détourner de ses valeurs. Elle doit simplement se parfaire. Elle a un cap à passer, c’est le cap de la perfection, pas celui de la destruction.

Ce qui fait que les valeurs de base de votre société, vos institutions de base resteront tout le temps. Par contre les valeurs attachées à ces institutions et la façon dont l’homme monnaie ces institutions seront différentes. C’est ainsi que gagner de l’argent dans quelques générations ne sera plus émulé par le désir d’obtenir des biens, ou d’obtenir une puissance ou un statut social, mais simplement pour parer au besoin de la vie.

Est-ce que l’argent aura cessé d’exister ? Non, il sera devenu différent dans l’esprit des gens, car c’est la personne qui crée l’argent et qui crée l’aura de l’argent.

L’argent n’a aucune intelligence. C’est du papier, c’est du fer, c’est de l’or, des pierres précieuses, mais l’argent n’existe pas en lui-même. Il est esclave et tributaire de la mentalité des personnes qui vont l’utiliser.

Donc, il ne s’agit pas de mettre à bas un système, comme voudraient le faire beaucoup de jeunes gens révoltés, parce que pour aller à tel endroit il faut payer, ou parce que la société est une monstrueuse pyramide d’argent qui produit, crache et se noie sous l’argent. Il ne s’agit pas de changer le système, il s’agit de changer les gens, et ainsi le système sera vécu avec plus de grandeur et d’ouverture, et à ce moment-là il deviendra efficace.

Si l’on veut aller vers plus de liberté, on doit avoir aussi de plus en plus le moyen d’obtenir cette liberté. Sinon, un individu qui ne peut être indépendant, s’il ne possède pas de l’argent, ne peut pas être libre. Ce qui ne veut pas dire que l’argent est forcément la clé de la liberté. Mais s’il ne peut pas se vêtir dans les couleurs qu’il préfère, aller à tel endroit parce qu’il le préfère, sa liberté est entamée.

Prédestiner un homme à plus de liberté, sera le changement dans l’ère du verseau. En fait, le verseau est avant tout l’indépendance de l’individu, en même temps et cela est paradoxal, la création d’une meilleure collectivité. Parce qu’il ne peut pas y avoir une bonne collectivité sans une grande indépendance de chacun des membres.

S’il y a communauté sans indépendance des membres, alors il y a fanatisme, et chacun croit et fait la même chose et chacun est de la même espèce. Ainsi il n’y a pas une communauté, il y a une conscience vague, qui est prédestinée par le courant des énergies à suivre tel ou tel chemin et pas prédestinée par sa propre volonté.

Lorsque l’on veut faire en sorte que l’homme soit libre, on doit lui apprendre à devenir de plus en plus indépendant, mais en étant indépendant, cela veut dire qu’il devienne de plus en plus responsable et qu’il doit découvrir la loi d’amour pour pouvoir respecter l’indépendance des autres. C’est ainsi que l’argent va changer de forme, non pas parce que l’argent est mauvais et qu’il sera détruit, mais parce que l’homme vit mal, et que c’est cette façon-là de vivre qui sera détruite.

Le système économique se perpétuera parce que cette civilisation ne peut avoir lieu que d’après de grands échanges entre les pays et les continents.

Par contre, ce qui va complètement changer c’est cette course frénétique qu’ont développée beaucoup d’êtres humains, la course à la consommation.

Les pays à l’heure actuelle ne se maintiennent que par la production, et s’ils se maintiennent par la production, il faut qu’il y ait aussi consommation. Donc les pays ne se maintiennent qu’en créant de la consommation pour pouvoir trouver des débouchés à leurs productions. C’est ce qui amène ce que vous appelez les crises économiques. Ce qui fait que, dès qu’un problème quelconque empêche un individu de consommer, automatiquement il empêche sa nation de produire. S’il l’empêche de produire, il l’empêche d’obtenir des richesses. Si le pays n’a plus de richesse, il devient un pays pauvre et en difficulté.

Quelle est la deuxième substance de votre civilisation après le commerce ?

La consommation, et c’est là où ça ne va plus.

Ce n’est pas la faute du commerce, ce n’est pas la faute de l’argent, le problème est la consommation. Lorsque cette consommation est artificielle, lorsqu’elle est maintenue en stimulant les désirs, les plaisirs, en créant des clichés, lorsque cette consommation ne peut pas être maintenue, les pays comme je l’ai dit deviennent pauvres, parce qu’ils ne peuvent plus vendre leurs produits.

Ce qu’il faut donc rétablir, c’est avant tout une juste proportion de la consommation, et c’est là, où chaque individu, chaque homme de chaque pays devra réfléchir pour le bien de son pays, ce qu’il doit consommer et non pas surconsommer.
Ce qui fait qu’un pays devient un surproducteur, qu’une entreprise devienne surproductrice, c’est qu’il y a quelque part des individus qui deviennent des surconsommateurs, et le jour où ils en ont assez ou ne peuvent plus devenir des surconsommateurs, tout s’écroule.

Le simple fait qu’un homme soit vivant, qu’il respire, qu’il ait besoin de manger, fait de lui un consommateur. Il n’y a pas de problème vis-à-vis de la production, puisque tout être qui vit est forcément un consommateur. Il va devoir manger, se vêtir, se loger, voyager, se divertir.
Ainsi, on peut prédéterminer par individu un coefficient exact de consommation variable selon le niveau social, selon l’âge et aussi selon la mentalité. L’entreprise doit simplement prédéterminer des taux de production en rapport avec les taux de consommation prévus et non pas avec les taux de surconsommation simulés par des campagnes telles que la publicité.

Lorsque l’on sera revenu à ce juste équilibre, il n’y aura plus de problème. Ce qui fait à l’heure actuelle des problèmes dans certains pays, c’est que pendant très longtemps il y a eu surconsommation, et maintenant qu’il faut redescendre à un niveau tout à fait normal, naturel, logique, tout le monde crie, tout le monde a peur.

Pourquoi ?
Parce que s’il n’y a plus surconsommation, l’entreprise ne pouvant plus surproduire, elle ne pourra plus employer et payer le salaire traditionnel qu’elle donnait. Donc, le salaire de l’ouvrier dépend directement de la surconsommation de l’individu. Mais ce qu’il faut comprendre et en voir l’absurdité, c’est que ce même employé est lui-même le surconsommateur que l’on vise, et il devient victime de sa propre demande ou surdemande.

C’est pourquoi le problème de l’économie paraît être un cercle vicieux que l’on n’arrive pas du tout à réduire ni à solutionner, parce que le problème n’est pas délimité, il n’y a pas d’un côté le camp des producteurs et de l’autre le camp des consommateurs. Autrement dit, il n’y a pas celui qui trait et la vache à traire, mais celui qui trait et la vache sont bien une seule et même personne, le problème est là.

C’est pourquoi, il ne va pas y avoir une crise qui va devenir de plus en plus grande, mais simplement une résolution à prendre vis-à-vis des quotas, vis-à-vis des taux de production qui jusqu’à présent avaient été surestimés. Par là même cela va demander aux gens qui dirigent l’économie, qui détiennent la valeur de l’argent entre leurs mains et leurs décisions, à déterminer d’autres valeurs pour estimer les salaires.

Ainsi un employé ne sera plus payé par rapport au taux de surconsommation que permettent les consommateurs à l’entreprise, mais il sera payé par rapport au fait qu’il est vivant et qu’il fonctionne. C’est ce que j’ai appelé dans un autre contact l’unité de travail. Un individu ne sera donc plus payé par rapport aux bénéfices, au roulement des affaires d’une entreprise, mais par rapport au fait qu’il est vivant, qu’il a des besoins et que ces besoins ont été estimés.

Alors vous allez me dire que cela ressemble beaucoup à la collectivisation, et a quelques odeurs au communisme. C’est un fait, bien que cela ne sera pas vécu dans cette même mentalité. Il y a une différence entre, obliger quelqu’un à vivre absolument à tel niveau, et estimer que tout être humain vivant dignement doit avoir telle ou telle facilité.

C’est complètement différent. Ce qui veut dire que dans le premier cas, lorsque l’on détermine qu’un individu doit absolument vivre à tel niveau parce que le parti, ou parce que la nation, ne peut pas faire autrement, cela veut dire que la nation détermine ces différents niveaux, les salaires qu’elle va distribuer, par rapport à ses richesses intérieures, les richesses en banque, en industrie, les richesses qu’elle possède véritablement.

Tandis que dans le nouveau système, lorsque l’on décrétera qu’un homme pour vivre dignement à besoin de tant, cela ne sera pas décidé par rapport aux valeurs que détient le pays dans ses coffres, dans ses banques, dans ses entreprises, parce que le rapport de force qui est entretenu grâce à l’argent aura disparu.

Il va y avoir une telle approche du précipice, du gouffre financier, qui va aller petit à petit en s’agrandissant, c’est-à-dire la perte des valeurs, que ce soit des monnaies ou toutes choses existantes, que les dirigeants du monde et surtout de la vie économique du monde, vont devoir s’accorder pour déterminer une valeur universelle qui ne soit plus en rapport d’après les valeurs ou les richesses d’un pays, mais tout simplement d’après les besoins humains.

C’est cela qui va complètement changer le monde. C’est ce qui va faire qu’un individu de droit divin va recevoir de quoi se nourrir, se loger, se vêtir, mais qu’il devra par contre, donner un travail à la communauté, à la nation, du fait que les hommes ont respecté son droit divin.

Ainsi, chaque homme devra travailler pour la nation. Son salaire sera donc mérité, mais il ne sera pas payé parce qu’il travaille, il sera payé parce qu’il est vivant, et en correspondance de son travail, il recevra des unités de travail qui seront en fait la base de la nouvelle monnaie.

Mais cette nouvelle monnaie ne viendra pas tout de suite dans le porte-monnaie de la ménagère. Parce que ce sera une entente entre les dirigeants des pays et que ce sera surtout eux qui utiliseront cette monnaie à un niveau mondial et universel pour échanger leurs biens.

Tandis que dans les provinces, les nations, l’homme continuera à détenir une monnaie bien palpable, alors que les présidents ou les hommes de la finance détiendront des entités de travail, c’est-à-dire les ouvriers, les employés, les producteurs. Cela sera leur monnaie, leur richesse.

À l’homme qui a vécu il y a deux mille ans, il était très difficile d’imaginer ce que pouvait être la bourse d’aujourd’hui. Il en est de même pour toutes ces choses qui vont se développer au fur et à mesure. Mais n’oubliez pas que ce sera une unité de travail, et qu’ainsi un ouvrier pourra acheter sa capacité de production et à l’intérieur d’une entreprise, devenir son propre patron à son poste.

La richesse ne se chiffrera donc plus par rapport à la production ou par rapport au chiffre d’affaires, mais par rapport au nombre d’ouvriers ou au nombre d’employés que l’individu aura pu détenir ou acheter. Parce qu’en détenant un employé, il détient aussi un consommateur, et c’est là que réside la richesse.

Dans le pays dont je parle, à l’heure que j’évoque, l’idée de richesse ne sera plus le but dans la vie, ce sera la découverte. Le but ne sera plus de gagner son pain, de gagner une place dans la société, d’obtenir la gloire, la force ou la puissance, mais simplement de découvrir toujours plus et davantage.

Les hommes vont effectuer un travail pour découvrir de plus en plus ce qu’est le cosmos, ce que sont les énergies, comment jouer avec, comment vivre avec. Cela paraît inimaginable pour l’homme d’aujourd’hui, pour lui, il n’y a qu’une voie, la spiritualité, et la découverte s’arrête là.

Lorsque vous commencerez à vivre uniquement sur le plan mental supérieur, sachez qu’il y a un monde complètement différent qui vous attend, et qu’il y a une multitude de découvertes qui vous attendent : voyager d’étoile en étoile, découvrir le secret de telle ou telle énergie, découvrir la beauté infinie de la création.

Donc prochainement sera riche, pas celui qui détiendra le plus d’argent, mais celui qui sera arrivé à une capacité plus grande de découverte et de compréhension. Bien sûr, toute la vie profane se maintiendra, et c’est ainsi que chaque homme devra mériter son salaire et participera au maintien de la société. Une cité idéale en quelque sorte.

Ne vous inquiétez pas pour ce qui doit arriver, car comme je l’ai déjà dit, si cela doit arriver, c’est que cela est un bien. Toute nécessité, paraissant même négative, si elle est une nécessité est un bien.

Tout va se passer en fait dans les hautes sphères. Vous n’en serez pas extrêmement touchés. Pour éviter un écroulement économique mondial, les individus vont faire en sorte de gonfler, de surgonfler, de maintenir artificiellement les valeurs, mais cela ne pourra pas durer bien longtemps. Petit à petit tout aura l’air de s’effriter, tout deviendra plus cher et il y aura de la grogne dans les foyers et surtout dans les rapports de force politique.

Car chaque fois qu’il y a un problème, qu’une fragilité s’installe dans une nation, les partis politiques se dépêchent de venir s’emparer du navire. De la même manière que les microbes et les virus s’empressent de venir prendre possession du territoire d’un homme en état de faiblesse. C’est à ce niveau-là qu’existe le plus grand risque, non pas au niveau de la baisse du pouvoir d’achat, non pas au niveau des problèmes qu’il y aura dans les foyers à cause de cela, mais au niveau des luttes politiques.

En fait, tout le danger vient de cela, de la lutte politique, et c’est là où il vous faudra être vigilants. Ne pas participer à ces luttes politiques, mais laisser les lutteurs se détruire entre eux. C’est le dernier soubresaut du vieux pouvoir, c’est pour cela que vous ne devrez pas participer, mais les regarder s’affronter et disparaître, et lorsque le dernier soubresaut aura eu lieu, l’homme nouveau pourra apparaître.

Parce que cette monnaie, cette valeur dont je parle et que j’appelle l’unité de travail, ne pourra avoir lieu que dans la mesure où les partis politiques auront cessé d’exister. Je les condamne à cesser d’exister. Je mets sur leur tête, sur leur sigle, sur leurs mouvements, sur leurs énergies, le sceau de la mort. Ils n’existeront plus. Mais comme toute chose qui est proche de mourir, les hommes politiques paraissent de plus en plus vivants, de plus en plus actifs, de plus en plus prédominants. C’est le dernier soubresaut.

Pourquoi est-ce que je dis tant de mal de la politique ?

Non pas que tout le mal vienne de la politique. Si on devait analyser tous les maux du monde, il y a bien d’autres organismes qui créent des maux encore pires que la politique, comme la pègre, la mafia. Mais chaque fois que l’on analyse un de ces mouvements, on s’aperçoit qu’ils ne sont que des annexes d’un pouvoir central qui justement à une étiquette politique.

Et lorsque l’on veut pousser plus loin l’analyse, on s’aperçoit que dans certains pays, selon certaines conditions, selon certains buts, les mouvements politiques entretiennent une certaine pègre, qui peut se situer à divers niveaux, au niveau de l’information, de la drogue, de l’alcool, ou de tout autre chose. Ils les entretiennent pour, à la manière de la pieuvre par ses tentacules, détenir la masse.

C’est ainsi qu’un Président n’est pas véritablement le Président, il est plutôt un collaborateur des forces politiques qui l’entourent. D’où la charge très difficile d’être Président.

S’il l’était vraiment, tel que cela est imaginé dans le cerveau et les concepts des êtres humains, le monde irait beaucoup mieux, les nations iraient beaucoup mieux. Mais le Président n’en est pas un, il est toujours le collaborateur, il est toujours un ramassis de compromis. « Je voudrais faire ceci, mais telle force est contre moi, et si je le fais malgré tout, ils vont se ruer contre moi et détenir le pouvoir à tel endroit, ce qui fait qu’avant même d’avoir fait le moindre bien, je serai accusé de tous les maux. »

Il en est de même pour toute chose qu’un Président ou Premier ministre voudrait définir dans son pays, dans sa nation, et aussi entre les dirigeants de toutes les nations du monde. C’est pour cela qu’il faut absolument que la politique disparaisse et que s’établisse tout simplement une conscience de ce qui est bien, et non seulement à un niveau spirituel, mais sur un simple niveau profane ou niveau humain.

Pour démontrer l’absurdité de la politique, il faut savoir que toute chose réelle a son semblable dans les lois cosmiques. Lorsque l’on fait l’inventaire de toutes les choses existant sur la terre, on s’aperçoit que la politique n’a aucune résonance dans les lois cosmiques.

Qui a-t-il dans les lois cosmiques, l’ordre, pas la politique. L’ordre ne fait pas de politique. Il n’y a pas un Koumara qui dit : votez pour moi, mon plan d’évolution est le meilleur. Il y a l’ordre, parce que les lois sont déjà de bonnes lois. Il n’y a pas un Dieu, un logos, un Koumara qui détient une loi meilleure que l’autre. Toutes lois sont bonnes dès l’origine.

C’est pour cela que la politique doit disparaître et que je la condamne à disparaître. Lorsque je dis je, c’est aussi avec toutes les forces de ceux qui comprennent comme moi le plan d’évolution, pour que s’établisse l’ordre. Pensez bien à ce mot-là, l’ordre et imaginez ce que cela veut dire. Il n’y a pas trente-six façons d’appliquer l’ordre. Il n’y a qu’à regarder la nature, regarder le cosmos et l’ordre se fait, l’ordre a lieu.

Quelles sont les bases de l’ordre ?

Un être est vivant et il doit respecter l’autre. Un être est vivant et on doit lui donner tout ce dont il a besoin pour vivre. Un être est vivant et il doit produire un travail pour entretenir la vie générale de la planète. Ces trois points sont la base fondamentale de l’ordre : respect, survivance, travail.

À partir de cette base, on peut imaginer n’importe quel système social du moment qu’il n’est pas politique, et l’homme doit devenir de plus en plus apolitique. Bien que pendant quelque temps encore il va vous falloir désigner vos hommes d’état, vos hommes de pouvoir, mais sachez devenir de plus en plus distant du pouvoir politique, pour vous préparer à l’ordre et en ce sens travaillez chaque jour davantage à être disciple. Parce que dans le nouveau monde dont je parle, s’il n’y a plus de politique, il y aura quand même une politique, une loi, une obligation, celle de respecter l’autre, d’aimer l’autre.

Or, que se passe-t-il dans votre monde actuel ?

La plupart des gens manquent de respect les uns vis-à-vis des autres. Qui ne rompt pas la loi sociale en ne s’arrêtant pas à un stop, à un feu rouge, mettant ainsi en grand péril la vie des autres? Tout ceci, sont des manquements au respect et à l’amour pour autrui.

Un homme qui veut véritablement vivre dans le nouveau monde et ne pas se sentir soumis à une dictature, puisque l’ordre régnera dans le nouveau monde, doit dès maintenant devenir un disciple, être plein d’amour et de respect, faire d’abord pour les autres et pour lui ensuite.

Car la liberté que vous pouvez expérimenter à l’état individuel se situe d’abord dans le paramètre que doit vous laisser l’autre par rapport au respect qu’il exige de vous. Ainsi vous découvrirez que la véritable liberté n’est pas de faire ce que vous voulez, quand vous le voulez, au préjudice de qui que ce soit, mais que la liberté véritable est de découvrir, de comprendre et d’aller toujours plus loin dans l’expérimentation de la vie cosmique qui est en vous.

Non seulement au niveau de la conscience intérieure, par la méditation, mais aussi et véritablement par l’expérimentation physique de l’énergie du cosmos. C’est là, toutes les découvertes qui vous attendent, la nouvelle science en quelque sorte.

Ne vous inquiétez pas, les choses qui doivent avoir lieu ne vous concernent pas si vous êtes déjà dans le nouveau monde. Par contre tremblez si vous n’êtes pas déjà dans le nouveau monde. Là oui tremblez. Sinon souriez et regardez la tempête passer.

Nous arrivons à la fin de ce contact, pouvez-vous nous donner une conclusion ?

Je dirais tout simplement, puisque nous avons terminé sur un sujet universel aboutissant sur le nouveau monde, je vous dirais qu’il faut croire en mes dernières paroles et savoir que si vous appartenez à ce nouveau monde, vous ne risquez rien.

Même si votre ventre a faim, même si vous avez froid, ou empêché d’obtenir telle ou telle chose, tel privilège ou protection, vous n’êtes pas parmi ceux qui vont périr, qui vont souffrir. Il y a des moments où forcément lorsque l’énergie s’abat, elle ne choisit pas au millimètre près là où elle doit s’abattre. Elle s’abat, mais au moment où elle s’abat, ce qui fait la différence entre ceux qui vont être abattus et ceux qui vont persister sous le flot, c’est l’état de conscience, l’état de disciple.
C’est-à-dire que vous n’allez pas particulièrement être épargnés, il ne va pas y avoir un extraterrestre qui va venir vous emporter, ou l’archange qui va vous emporter sur ses ailes pour vous emmener loin en attendant que tout passe. Non, vous serez là, au milieu du chaos, au milieu du problème, au milieu du flot d’énergie.

Mais la seule différence, c’est que le disciple, lorsqu’il a l’esprit du disciple et lorsqu’il est au milieu du chaos, il sait ce qu’est le chaos, il tient bon, et il ne risque rien. Et parce qu’il ne risque rien, il a toute l’occasion et tout l’amour de porter assistance à ceux qui tombent. Cela est votre travail.

Je ne veux pas que les gens fuient pour aller se protéger. C’est immonde comme réaction. Dans le monde à l’heure actuelle, il y a des tas de gens qui disent : « Préparez vos valises, préparez vos conserves, préparez vos médicaments, parce qu’il va falloir vous réfugier ».

Et alors, tu laisses mourir ton frère, cela ne te fait rien ? Tu t’enfuis comme un renard, tu laisses ton frère ignorant, qui a fait des bêtises, mais tu le laisses périr, pour conserver égoïstement une vie qui de toute façon se retournera contre toi, parce qu’elle n’aura pas été une vie d’amour.

Alors ne fuyez pas, restez là au milieu du problème, parce que c’est au milieu du problème que vous pouvez devenir des instruments divins. Ce n’est pas en étant perché sur des montagnes à l’abri des ouragans. En haut des montagnes il y a des nids d’aigles, il n’y a pas des disciples de Dieu, des disciples capables d’agir.

Donc, restez au milieu du problème, parce que c’est au milieu du problème que Dieu a besoin de vous, que l’homme a besoin de vous. Sinon votre vie n’a aucun sens, même si vous survivez, vous serez vides et un homme ne supporte pas d’être vide. Un homme se suicide, il devient fou, il pleure, il délire. Un homme ne sait pas vivre dans le non-sens. Alors restez à l’endroit où vous avez une vie qui a un sens, et ayez confiance, ayez la foi, vous ne risquez rien.

Je vous salue.