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Etre maitre de sa vie



Psychologie Cosmique

24-10-92  2/4

 

Savoir se donner confiance.
Ce que je pense, je le suis.
Se débarrasser de soi-même.
Se mettre en résonance magnétique avec l’Univers.
Les pensées semences – Rencontrer le Maître.

(fin du 24-10-92  1/4)

Mais pour que vous vous posiez cette question fondamentale, que vous fassiez un effort et que vous vous intéressiez à autre chose et à quelque chose d’essentiel, la conscience en mouvement va chercher des points de crise. Et qu’est ce qu’elle trouve ?
Elle trouve que tout va trop bien dans votre vie, qu’effectivement, le salaire, la voiture, la maîtresse vous ravit, les enfants vous ravissent. Alors qu’est ce qu’il se passe ? Elle va chercher ce qui, en vous, pourrait devenir l’occasion d’une souffrance, d’un mécontentement et d’une recherche.

(suite)

Alors qu’il ne s’était jamais rendu compte de rien, d’un seul coup il s’aperçoit dans sa glace que ses oreilles sont vraiment grandes. Alors il se dit : que peut-être un jour ma maîtresse me trompera, parce que quelqu’un qui a des oreilles si grandes n’est pas séduisant. Et en allant retrouver sa secrétaire qui est sa maîtresse, cet individu va regarder autour de cette femme tous les hommes qui l’approchent et ont de petites oreilles, et il va se dire, celui-là, il a de trop belles oreilles, je suis sûr qu’elle va être séduite, des oreilles pareilles, ça ne peut pas passer inaperçu. À cause d’une paire d’oreilles, il va devenir jaloux et il rêvera de pouvoir couper les oreilles à tous ces hommes afin que sa fiancée ne puisse pas les remarquer.

Cela va le mettre dans un état d’agressivité, de jalousie. Il va prendre sa voiture pour rentrer chez lui. Il va s’apercevoir que sa voiture ne lui permet plus d’être heureux, et n’a plus le pouvoir d’évacuer sa jalousie, ni le chagrin dans lequel sa jalousie le porte. Finalement, il va se dire que ce n’est qu’un tas de ferraille et le jour où elle va rouiller, il n’aura pas de peine.

Il rentre chez lui et il s’aperçoit que ses enfants ne sont pas si à l’aise que ça dans la vie. Sa propre souffrance lui permet de sentir la souffrance des autres, et il s’aperçoit qu’un tel a des problèmes d’adaptation à l’école, un autre à des problèmes de puberté, ou un petit chagrin d’amour ou quoi que ce soit d’autre. Il s’aperçoit que c’est dur d’entrer dans la communication, il ne s’agit pas simplement de remplir le frigo, d’acheter des ballons de football, de payer l’entrée dans des clubs en pensant que les enfants sont heureux comme il le faisait jusqu’alors. Il s’aperçoit que communiquer avec l’enfant, l’éduquer, lui donner les moyens de peser les événements, c’est difficile. Il s’aperçoit que l’enfant fait obstacle, que quelquefois même il doit heurter l’enfant, que celui-ci se met à détester son propre père. C’est difficile à supporter un enfant qui se met en colère contre son père et se met à le haïr, même si ce n’est que pendant une journée.

Et d’un seul coup son monde bascule complètement, à cause de quoi ? Des grandes oreilles !

Comme cela, chacun va être incité à la souffrance, pour que la conscience se réveille. Non pas, parce que sur la planète il en est immanquablement ainsi. Que les grands architectes n’ont pas trouvé les moyens de faire un homme ou une femme idéale, afin que tout le monde se plaise, parce que nous aurons tous de grands beaux yeux, tous des corps magnifiques, de grandes belles voix, tous un grand talent. Si nous supportons si mal tous nos défauts physiques, notre manque de talents, notre manque de brio, ce n’est pas parce que nous avons des problèmes avec une matière qui n’est pas assez bien construite, avec un développement qui n’est pas assez performant, c’est parce que c’est pour nous le meilleur moyen d’aller voir un peu plus loin, d’être dérangé afin de travailler sur quelque chose de plus essentiel.

Alors, chaque fois que vous allez vous regarder dans la glace et que vous allez échanger des considérations intérieures, que vous vous sentez être en peine à cause de vos grands pieds par exemple, à cause de votre maigreur, de votre grosseur, votre voix qui n’a pas la tonalité que vous cherchez, ou du talent de peintre, ou je ne sais pas quoi, qu’un autre vous démontre sans arrêt, voyez cela, non pas comme un problème de la nature, un problème de destinée, dans le cas où vous voudriez devenir un grand peintre que vous n’êtes pas et que votre voisin va devenir, prenez ceci comme un travail que vous allez pouvoir faire sur vous-même et qui va vous permettre non seulement d’accepter vos grands pieds, mais en plus, d’y trouver une utilité, mais aussi de devenir un grand peintre, un grand chanteur.

Vous allez me dire que cela ne changera pas la situation physique, un gros nez restera un gros nez. C’est vrai, mais pas forcément. Le nez a une fonction, il est au monde pour une fonction, il n’est pas né pour être l’admiration du public. Un nez est fait pour fonctionner, pour respirer, et il fait son travail. Il ne se dit pas, aujourd’hui je suis complexé, je me replie sur moi-même, je ne vais pas respirer parce que je me trouve trop laid. L’homme sait cela. Il a honte d’approcher une femme ou une femme d’approcher un homme, ou un employé d’approcher son employeur, ou un ami d’approcher un autre ami pour demander un service. On est là tout replié sur soi. Et ainsi petit à petit on altère le rythme cardiaque, la circulation d’énergie dans les différents méridiens, les différents canaux, on brouille même la ligne droite des veines et des artères en les rendant de plus en plus tortueuses repliées sur elles-mêmes, collées mêmes parfois sur elles-mêmes. On a l’impression même de plus trop toucher la terre comme s’il y avait de la ouate juste sous les pieds qui nous empêche d’avoir un réel contact avec la terre. Tout cela parce que l’on est, replié sur soi, dans la peur de dire, dans la peur de faire, dans la peur d’être idiot ou tout simplement parce que l’on n’ose pas montrer sa figure. Moi, comment pourrais-je demander cette chose alors que j’ai un si vilain nez. Tout le monde va voir mon nez quand je vais parler. Puisque je suis si vilain, je ne parle pas.

Il y a comme cela une multiplicité d’attitudes qui n’ont rien à voir avec vos capacités ou vos talents ou vos limites connues, mais avec ce que vous pensez de votre nature physique tout simplement, avec la nature de votre voix, la lumière de votre regard ou pas, la façon dont vous êtes habillés, si vous faites impression ou pas.

Savoir se donner confiance.

Puisque ces choses sont importantes au point d’altérer votre confiance, par contre utiliser ces choses pour construire votre confiance. Exactement comme un ésotériste ou un occultiste sait ce qu’il faut utiliser pour créer un rituel, sait où mettre la lumière, l’encens, les livres sacrés, les couleurs, eh bien, créer un rituel dans votre vie dont vous êtes le centre.
Est-ce que, par exemple, vous habiller de façon classique vous donne confiance en vous-même ? C’est tout à fait bête et banal ce que je dis, mais pour certains cela peut être le levier d’une assurance. Si vous vous sentez à l’aise avec vous-même, rassuré et ainsi qu’un certain esprit d’initiative peut se manifester lorsque vous vous trouvez dans certaines chaussures et pas dans d’autres, faites-le.
Si vous vous sentez plus sûr de vous en ayant les cheveux relevés pour les femmes ou très courts pour les garçons, faites-le. Mais utiliser cela consciemment, et plus vous allez l’utiliser consciemment et plus vous allez vous détacher de cette nécessité.
Ce qui fait qu’un beau jour, même en pyjama, vous pourrez descendre en centre-ville pour demander à votre employeur une augmentation. Et vous le ferez avec tellement de naturel, de simplicité et de conviction, que l’employeur ne dira rien, il pensera simplement il est peut-être somnambule. S’il revient à la pause, redemandez la même augmentation et qu’il est habillé, eh bien, peut-être nous allons le reconsidérer.

Il y a une multitude d’événements qui peuvent s’enrichir, se simplifier, sitôt que je décide d’accomplir un petit peu, de me réveiller, de bouger et de faire. Alors, composer non pas comme cela un personnage, car il ne s’agit pas de jouer quelqu’un, mais uniquement d’utiliser des outils. C’est de là que provient l’utilisation dans certains endroits de la terre les « gris-gris ». Bien sûr, il ne faut pas tomber dans la superstition et penser puisqu’aujourd’hui, je n’ai pas fait de chignon, je n’aurai pas de chance. À ce moment-là, votre chignon deviendrait un vrai « gri-gri ». C’est de là que provient l’utilisation du porte-bonheur, et aussi du porte-malheur. Utiliser tous ces relais pour votre énergie.

Ce que je pense, je le suis.

En fait quand je vous propose ce genre de comportement, ce n’est pas pour que vous ayez une attitude psychologique détendue, positive, sachant s’affirmer. C’est parce que si votre pensée arrive à se libérer d’une douleur, d’une inquiétude, d’une infériorité, grâce à un chignon, grâce à une veste coupée classique, un ton de la voix que vous allez travailler pour l’imposer aux autres, à ce moment-là, vous orientez votre pensée d’une certaine manière et vous aboutissez à une nouvelle orientation de la pensée, et ce que je pense, je le suis.

Vous voyez, que nous revenons toujours sur le même point, ce que je pense, je le suis.

Seulement comment arriver à penser d’une manière aussi positive, aussi libre, d’une manière qui sache aller à l’aventure ?

Je m’aperçois qu’à ce moment-là, je peux utiliser une multitude d’instruments qui peuvent soulever une attitude mentale. Que ce soit une émotion qui peut être purifiée ou enrichie par l’encouragement de quelqu’un, ou que ce soit parce que moi-même je sais comment calmer une de mes émotions négatives, en me coiffant, en m’habillant, en faisant du sport ou en écoutant une musique.

Utiliser tout le matériel que vous avez à disposition autour de vous, les amis, les proches, la musique, les couleurs, les sons, les vêtements, j’insiste, faites-le. Vous verrez, qu’en peu de temps, vous allez accomplir sur vous-même plus de dépassement qu’en essayant journellement de répéter des dizaines de milliers de mantras. Ça sert à quoi de répéter un mantra, une prière ou de répéter une méditation, dans la mesure où en même temps vous continuez d’entretenir à l’arrière de votre cerveau une affirmation destructrice, comme j’ai de grandes oreilles, j’ai de grandes oreilles, j’ai de grandes oreilles … J’ai de grands pieds, je ne suis pas beau. Ça ne peut pas marcher.

Se débarrasser de soi-même.

Donc voilà les outils que je vous propose pour l’ouvrage quotidien, mais qui peuvent devenir une longue journée de méditation si vous faites un effort. Par contre, le prochain pas qui est à faire est un peu plus abstrait, car il va s’agir, à mesure que l’on se développe, de se débarrasser de soi-même. Savoir-faire, un certain vide. Lorsque je me sens suffisamment positif, et positif dans le sens où non pas je crois au meilleur de moi-même, mais où je ne suis plus perturbé par des pensées destructrices et négatives à propos de moi-même, du monde ou de Dieu. À ce moment-là, je m’aperçois que je dispose d’un capital d’énergie que je ne connaissais pas avant, car toute cette énergie était utilisée à me détruire en vérité. Je la transformais en un fiel, en un poison de destruction. Maintenant, je ne compose plus ce poison avec une pincée de ceci, avec une pincée de cela. Je suis simplement une énergie et je m’aperçois qu’elle-même connaît mon destin, connaît ce qu’elle doit faire, si je dois faire une méditation bouddhiste, une méditation tibétaine, hindoue, chrétienne ou une martienne, n’ayant pas peur des excentricités.

Elle le sait, pourquoi ?

Parce qu’elle est responsable de l’entité que vous êtes. Elle est responsable du cheminement que vous allez ensemble accomplir. Beaucoup de gens s’interrogent, quel est mon destin ? Que dois-je faire dans ma vie ? Est-ce que Je dois être garagiste ou médecin, pharmacien ou instituteur, puis plus loin, guérisseur et je laisse tomber la pharmacie ? Tout le monde se pose beaucoup de questions alors que la Shakti qui est en vous, l’esprit saint ou l’âme, résumons cela à ce mot, sait déjà ce qu’elle doit faire. Mais pour que cela puisse avoir lieu, il faudrait que celui qui remet toujours la même chanson, « j’ai de grandes oreilles, j’ai de grandes oreilles, j’ai de grands pieds, je finirai par l’avoir, arrête de répéter sa chanson. Sinon, tant que cette chanson est jouée, la petite voix de l’âme ne peut pas se faire entendre et le déploiement de l’énergie ne peut pas avoir lieu.

Alors, j’insiste, et j’insiste fort, et celui qui ne serait pas content de ce que je vais dire n’aura qu’à me quitter ici et maintenant et ne pourra pas me suivre plus loin. Il sera obligé de reprendre son paquet, ses convictions et de vivre sa vie comme il veut. Cela m’est égal. Cependant, si vous m’avez accepté jusqu’à présent, c’est sans aucun problème que vous allez aussi accepter ma parole.

Celui qui au fur et à mesure de son développement comprend que le plus difficile ce n’est pas d’atteindre Dieu, d’atteindre un niveau de méditation, mais c’est de faire taire l’enfant infernal là-dedans, qui n’arrête pas de bouger, de crier, de répéter des insanités. Lorsque le disciple comprend cela, il peut alors très facilement atteindre Dieu.

Se mettre en résonance magnétique avec l’Univers.

Beaucoup d’individus pensent qu’il faudra faire telle prière, telle méditation, tel culte, tel gourou, aller à tel endroit, dans tel lieu pour obtenir telle ou telle chose, de telle ou telle personne. Alors que si je me mets suffisamment en résonance avec la résonance magnétique de l’univers, je n’ai plus besoin de séduire mon employeur pour avoir mon augmentation de salaire, je n’ai plus besoin de me fatiguer à l’emmener au restaurant, de me fatiguer à sourire, même lorsqu’il me réprimande alors que j’ai envie de lui arracher ses grandes oreilles. Je n’ai plus besoin de me renier, de me prostituer à ce point, d’accepter la domination d’untel ou d’untel dans ma vie sans qui je ne sais pas m’en sortir.

Si je me mets en résonance magnétique avec l’univers, dont la grande fonction est de donner la vie en abondance, ainsi que tout ce qui est nécessaire à la vie, je m’aperçois que je vais obtenir une augmentation de salaire, non pas parce que je séduis mon employeur, mais parce que je le quitte et que je vais ailleurs. C’est aussi simple que cela.

Mais comment vous persuader de ce phénomène alors que votre peur est là et vous dit : si je quitte cet employeur, je ne sais pas quand je vais retrouver du travail. Alors le principal obstacle de la résonance magnétique de l’univers, ce n’est pas de vous donner la voix la plus séduisante possible pour que vous puissiez séduire votre employeur, c’est de combattre votre peur du chômage, tout simplement.
Ce qui ne veut pas dire que dès demain, de manière effrénée et écervelée tous ceux qui ne sont satisfaits de leur employeur vont devoir donner leur démission, en pensant que sitôt que j’aurai pris l’autobus il y aura à côté de moi un employeur qui cherche un employé et qui me cherche moi.

La résonance magnétique est une loi, qui permet à l’univers de se maintenir en vie, mais il faut aussi savoir de quelle manière elle se déroule pour que l’on puisse l’utiliser. Il ne s’agit pas d’apprendre à faire de la magie, il s’agit tout simplement de devenir un être intelligent dans sa maison qui est l’univers et de savoir y vivre.

Alors, comment établir cette résonance magnétique ?
Comment faire en sorte que l’abondance de l’univers soit l’abondance dans votre vie ?

Eh bien, en premier lieu, il faut enlever ces négativités dont j’ai parlé, que ce soit mes grands pieds, mes grandes oreilles ou que ce soit tout autre chose. Alors, je vais avoir un moment de ma vie, peut-être une heure, peut-être quinze jours, dix ans, cela dépend de l’épaisseur de mon problème, de l’impact de mes anciens problèmes d’autres vies sur ma vie-ci, cela dépend d’un certain nombre de choses pour que le temps de purification s’effectue.

Mais je vais devoir travailler là-dessus, comme je vous l’ai expliqué au début. Puis lorsque mes négativités sont enlevées et que je ne suis pas forcément plein de la certitude de mes qualités, mais que je suis simplement un être humain dans l’attente, je ne sais pas encore qui je suis, mais je ne suis plus ce cauchemar qui était derrière moi. Je ne me pose pas de question sur ce que je vais être, comment je vais être, ce que je vais faire, si je vais faire bien, si j’ai des risques, si je dois me faire faire un pentacle de protection pour être sûr que mon travail soit bien fait. Je ne me pose pas ces questions, je suis dans l’attente. Je peux être dans l’attente parce que je ne suis plus ce cauchemar qui détruisait mon âme elle-même. C’est en acceptant d’être dans l’attente que tout mon corps et que toute mon âme va se mettre en résonance magnétique avec l’univers.

C’est un peu comme une larve entre dans un cocon pour y passer un certain temps et ainsi la transformation se fait. Mais voilà, l’homme est impatient, il ne tolère pas d’être dans un cocon, dans cette attente, en laissant silencieusement et invisiblement les transformations s’opérer. Il veut que l’on lui donne des ailes tout de suite, il veut devenir un papillon tout de suite.

Mais que se passerait-il s’il devenait un papillon tout de suite ? N’ayant pas encore les couleurs fixées sur ses ailes, le premier rayon de soleil va le brûler. N’ayant pas encore la bonne dimension de ses ailes, au premier envol, il aura l’air de quoi ? Une petite punaise qui va tomber et se faire dévorer par le premier animal qui passe. N’ayant pas encore les antennes suffisamment développées, il ne pourra pas connaître les courants magnétiques et ne saura pas ramasser les poussières de pollen pour savoir où aller manger, où aller nicher et comment communiquer avec les êtres de son espèce.

Alors que retrouve-t-on lorsque l’on est pressé ?

Une petite punaise abandonnée, brûlée par le soleil et qui meurt de faim. Là il y aurait de quoi se mettre en colère, c’est vrai. Mais heureusement, la vie et le développement se passent d’une tout autre manière.
Je rentre dans le silence qui se referme sur moi comme un cocon et je prépare mes grandes ailes et ses belles couleurs, je soigne mes antennes qui chaque jour poussent un peu plus. J’apprends à ouvrir les yeux et à déjà repérer les quelques sons que produisent mes frères aînés et qui connaissent déjà la vie des papillons.
Ce qui fait qu’au moment où mon cocon s’ouvre, je n’ai pas peur, le monde ne m’est pas inconnu, je sais, je suis. Et les frères aînés devenus papillons avant moi viennent me chercher et je m’aperçois que la vie est riche. Mais combien d’êtres humains acceptent de rester comme cela dans l’attente. Combien d’êtres humains acceptent, comme le bon vin, de dormir dans le tonneau pour ensuite dégager le meilleur de sa saveur.

Non, on voudrait tout, tout de suite, avant même d’avoir chassé le cauchemar. Et là on ne peut rien faire. Dans un premier temps, j’essaie de comprendre mes négativités, leurs fonctionnements, pas forcément leurs origines, mais ce qui produit aujourd’hui leur négativité, mon malheur.
Et n’y a-t-il pas un moment où je peux arrêter ce malheur ?

Et lorsque j’analyse, que j’observe, je m’aperçois qu’il y a toujours un endroit, un rebord où je peux poser les pieds et dire, non je ne vais pas plus loin dans ce jeu cynique. Mais voilà, il y a une volonté d’aller dans ce jeu cynique, soit parce que je l’ai décidé, parce que je suis curieux, parce que mon désir est trop fort et me fait passer par-dessus le rebord, cette limite. C’est à ce moment-là, que je m’aperçois que moi-même je vais dans le malheur. Ce n’est pas que le malheur existe et vient sur moi, c’est moi-même qui franchis la limite pour aller dans le malheur.

Si je ne suis pas conscient de cette limite, de ce rebord où je peux m’arrêter et dire non, un pas de plus et c’est une grande souffrance, c’est que je vis d’une manière automatique, beaucoup trop investit dans le monde des désirs fulgurants et que je ne suis pas suffisamment conscient. Car si je suis suffisamment conscient, je ressens toujours l’endroit, le point exact où il y a un équilibre et que je peux dire non et arrêter. Même si cela me coûte, car j’ai très envie de faire telle ou telle chose. Mais à cet endroit d’équilibre j’ai la force de dire non, je n’y vais pas, je ne le fais pas. Un pas de plus et j’ai peut-être ce que je veux, mais je vais aussi beaucoup pleurer.

Au fur et à mesure que vous allez comme cela, observer vos négativités, leurs créations, leurs déroulements, vous allez sentir ce point où vous allez dire non. Aujourd’hui où il vous semble difficile d’avoir le contrôle sur vous-même, en quelque temps d’observations, il vous sera facile d’avoir le contrôle sur vous-mêmes. Non, pas parce que vous serez devenus très fort et très spirituel, mais par votre acte de présence, vous allez déceler l’endroit où vous pouvez arrêter.

Maintenant, imaginons que la chose vous tente énormément, que vous soyez curieux et prêts éventuellement à prendre le risque de la souffrance, allez-y, franchissez cette limite, mais allez dans la souffrance elle-même avec conscience, c’est très important. Cela veut dire, que même si une partie de vous va souffrir, une grande partie sera dans une parfaite sauvegarde. C’est comme s’il n’y avait que la partie la plus humaine en vous qui souffrirait, tandis que la partie la plus disciple, n’aurait aucun problème.

Donc si vous voulez vous investir dans quelque chose d’un petit peu fou, faites-le consciemment. Faites-le d’après une décision et non parce que vous brûlez de faire la chose. Ça, c’est ce qui va aveugler votre capacité à être conscient, et c’est depuis ce point que la plus grande souffrance va être endurée. Dites : je veux. Dites : j’ai décidé, je le fais, parce que je le veux, et non pas parce que je brûle. Si tu dis, je le fais parce que je le veux, alors tu es conscient, et à la limite et bien souvent, une situation qui n’aurait eu qu’en elle-même qu’un lot de souffrance, se transforme soudainement en une situation magnifique, d’expériences, d’échanges. Parce qu’il y a comme cela, certaines souffrances, certaines limites qui peuvent être transformées par l’énergie de la conscience et de la présence. D’autres ne le peuvent pas, tu ne peux pas le savoir au début, mais cela peut avoir lieu. Quelque soit ta décision, je te souhaite, bonne chance, mais qu’elle soit faite en toute conscience rappelle-toi. Je décide, et non pas, je brûle.

Les pensées semences – Rencontrer le Maître.

Une autre chose que je voulais aborder, c’est la question que l’on m’a posée. Comment donc à l’heure actuelle, et du mieux que possible et sous la plus grande protection, arriver à collaborer que ce soit avec des entités, des égrégores ou des plans de conscience. J’ai bien dit avec des entités, des égrégores ou des plans de conscience.
Si l’être humain cherche une communication, une collaboration avec une entité qui va parler, qui va se montrer, qui va se faire sentir, il y a une collaboration merveilleuse qui peut s’effectuer, très riche et très efficace. Ça veut dire quoi ?

Tout simplement avec une pensée qui est entretenue par un groupe de Maîtres, qui connaissent l’avenir de la famille humaine, l’avenir de la terre et qui construisent cet avenir, les pensées semences qu’émettent les frères aînés de l’humanité, qu’émettent les grandes entités comme le Christ ou Bouddha, le seigneur de Vénus, sont-elles à disposition de tous ? Tout le monde peut essayer d’en devenir conscient et dédier sa vie à cette manifestation. C’est comme si tu rentrais dans une grande pièce avec une grande table et un grand-livre. La pièce, la table, le livre sont tellement grands que finalement tu ne vois rien. Tu vois bien une table, mais tu ne vois pas ce qu’il y a dessus. Tu tournes au tour en te disant, quand est-ce que l’instructeur va rentrer pour m’apprendre ma leçon. Il est déjà midi moins quart, puis midi, midi et quart. Je ne veux pas consacrer toute ma vie à cette attente et pour qui il se prend celui-là ! Est-ce qu’il n’a pas conscience que j’aspire, que je mets toute ma vie en sacrifice là, dans la pièce de l’enseignement et voilà que Monsieur ne vient pas ! Mais quelle heure est son heure, et quelle heure est la bonne heure ? Est-ce qu’il va falloir que je hurle aux fenêtres pour qu’il arrive ? Le disciple espère un rendez-vous, il croit qu’à ce rendez-vous il va être face à une entité et qu’elle va lui dire quelque chose et que tout cela va se passer comme dans un beau conte de fées entre lui et moi, entre vous et nous. Je te dis ce que tu dois faire, tu me dis ce que tu en penses et puis on décide.

Malheureusement, ce n’est pas comme cela que les choses arrivent. Il ne sert à rien que tu vocifères « regarde tout ce que je sacrifie pour toi, toute ma vie je te la mets à disposition et tu ne viens pas m’enseigner ».

Cela ne sert à rien. Si je pouvais faire un geste, sais-tu ce que je ferais ?
Je te mettrais le nez sur le livre posé sur la table que tu ne vois pas, et je te l’écraserais bien fort pour que tu voies au moins la première lettre, je ne suis pas ambitieux. Je veux que tu lises au moins la première lettre : A, A, A, ça fait mal la première lettre, la première fois. Puis que tu lises la deuxième lettre : U, U, U, ça fait mal l’alphabet, surtout quand on le lit complètement le nez écrasé contre la feuille. M, M, M, et je relâcherais la pression et tu regarderais partout en disant quel est le fou qui m’écrase à ce point le nez contre le livre.

Et puis tu te poserais la question. Qu’est-ce que j’ai lu ?
A U M, qu’est ce que cela veut dire ? Il m’écrase le nez contre le livre et me propose un mot mystérieux, et il repart, sans me donner une instruction et sans me dire, voilà ce qu’est le A, le U, le M, voilà comment tu dois le dire, voilà comment tu dois faire avec. Et de nouveau, le disciple va tourner autour de la table et attendre, 2 heures, 2 heures et quart, 2 heures et demie pour que le guide revienne et lui dise ce qu’est le A, le U, le M.
Huit jours après, il tourne toujours autour de la table et il recommence ces grandes litanies : « Moi qui sacrifie toute ma vie pour lui, pourquoi ne vient-il pas m’expliquer ces trois lettres ? ». Puis de nouveau la pression arrive parce que fondamentalement, tu es habité plus par l’amour que par la bêtise. Immanquablement, on revient et on t’écrase le nez sur une autre page où il est écrit : « Répète, répète » et puis on s’en va, et le disciple se retrouve tout étonné et regarde autour de lui, il essaie de voir d’où cela vient et il ne voit rien. Mais il a entendu, répète, et il se dit « Tiens, on me demande de répéter le A U M, et comment je vais répéter cela ? »

Et il commence à avoir confiance, par deux fois son nez a été écrasé contre l’évidence, par deux fois, il a senti l’impératif de la présence, la nécessité de cette chose invisible, impalpable. Il commence un certain comportement, un certain engrenage. Il se dit, je n’ai qu’à essayer, au moins essayer, et il va commencer à dire A…U…M, puis il va se dire non, c’est presque cela, mais pas vraiment. Peut-être, pendant des heures, des jours, des semaines, il va dire A…U…M… en sentant que ce n’est pas vraiment cela, mais que c’est aussi proche de cela et il va espérer, vraiment comme un disciple, que le maître revienne et lui dise à l’oreille comment l’on chante. Non pas que le maître revienne l’instruire, le rencontrer, mais qu’au moins il lui chante le verbe à l’oreille. Et c’est au moment que le disciple déclenche cette attitude, où il ne demande ni la présence, ni la rencontre, où il ne demande plus quelque chose de personnel, mais où il demande quelque chose d’essentiel, le Verbe. C’est à ce moment-là que le verbe, que la présence, que le maître arrive, car le Verbe est le Maître et le Maître est le Verbe. Dès qu’il a cette attitude intérieure, le livre disparaît, la table disparaît, la lumière entre dans la pièce en même temps qu’un son magique et grandissant AUM et au fur et à mesure que la syllabe se déroule, la présence apparaît. Et avec la véritable présence, toutes les présences qui servent la présence du monde, tous les maîtres, tous les guides, tous les initiés, tous les apprentis et même tous les cloche-pied, tout le monde est là autour de la présence.

As-tu besoin de plus ? Non. On pourrait résumer le développement, la collaboration avec les pensées semences des maîtres, ou avec leur égrégore, leur intelligence à cela. Avoir à l’intérieur une attitude dénuée suffisamment d’égoïsme pour ne plus être à la recherche du Maître, mais du son qui fait vibrer le maître lui-même.

Ce qui fait que l’on recherche le Maître, ce n’est pas parce que l’on veut par aspiration spirituelle rencontrer, trouver le maître. Ce n’est pas une aspiration spirituelle, c’est une manifestation de l’égoïsme. De quel genre d’égoïsme ?
Non pas « moi je veux mon maître », ce n’est pas cette manifestation-là. Cela veut dire que toute la conscience est encore imprégnée des manifestations de l’égo terrestre. Donc chaque fois que l’on aspire à la spiritualité, étant donné que la conscience est trop imprégnée par l’égo terrestre, on va vouloir rencontrer une personne, le maître, sous quelque forme que ce soit. La rencontre est impossible, d’une part parce que le Maître ne peut pas se manifester de la sorte, parce que l’on claque du doigt, parce que l’on pleure, que l’on tape des pieds. Deuxièmement, parce que dans aucun endroit de l’univers, vis-à-vis d’aucun être humain, il ne peut se manifester lorsque l’égo terrestre est trop présent. En fait, je pourrais vous affirmer que la présence du Maître, des Maîtres et de Dieu, ces présences-là sont constantes, sans arrêt manifestées et proche de vous. Ce qui fait le voile, ce qui vous empêche de sentir, c’est l’écorce et l’étoffe de l’égo terrestre dont vous vous entourez.

Je ne vais pas sans arrêt taper sur le même clou, puisque je vous ai même dit que l’égo terrestre était utile, et qu’il fallait savoir travailler avec. Mais en même temps qu’il faut savoir l’utiliser, il ne faut pas que vous le rameniez dans la spiritualité, dans la relation que vous voulez avec Dieu, la lumière, et les Maîtres. Travaillez avec les outils de votre personnalité pour développer des qualités dont même l’âme a besoin. Mais au moment d’une rencontre spirituelle, mon Dieu, débarrassez-vous de cela.

Ne soyez qu’un verbe à la recherche d’un autre verbe. Comment cela se peut ?

N’ayez pas peur. La plupart du temps la recherche du Maître en plus de s’établir dans l’égoïsme, s’établit dans la peur. Si je ne trouve pas mon Maître, je vais mourir, mourir de peur, d’ignorance, dans les ténèbres, de bêtises, de malheurs. J’ai peur. Comment le Maître pourrait franchir le mur de cette peur ?
Il ne peut pas. Non pas parce que son pouvoir ne le lui permet pas, mais parce que s’il enlevait un voile, toi-même tu mettrais un deuxième voile et tu ne bénéficierais même pas de l’éclat d’une seconde de la lumière qui passe au moment où il enlèverait le voile. Parce que sans arrêt, tu répètes que tu as peur, que tu as peur, que tu voudrais, que tu voudrais.

Donc, le calme. La quête du Maître ne doit pas être plus importante que d’aller chercher un saucisson un samedi soir dans un supermarché. Si tu lui donnes plus d’importance, cette quête t’empêche de rencontrer le Maître. C’est pour cela que je veux que tu le dédramatises et même que tu le dévalorises s’il le faut, au point même où pendant quelque temps les Maîtres n’aient plus aucune importance pour toi. En même temps soit cet amour, soit ce magnétisme qui attire l’abondance de l’univers, l’énergie des Maîtres et qui te donne la patience d’entrer dans le cocon de la transformation.

Au fur et mesure que tu accomplis ces choses, tu t’aperçois non seulement, que ta vie est entre tes mains, mais que tu arrives à grandir. Tu n’as plus besoin d’aller à la recherche des gourous, d’aller à tous les séminaires, de faire quatre heures de méditations sur la pointe des cheveux en inhalant de l’alcool de menthe ou de l’encens, tout devient très simple…. AUM….

 

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