Skip to content

"⇩ Notre sélection Spiritualité ⇩"

L’attachement à l’objet, à une personne



Psychologie Cosmique

19-11-88 – 2/5

Faut-il chercher le rayon de l’âme ?
L’ordre  – 1/5

L’attachement à l’objet,
à une personne – 2/5

La seule vérité est le Soi – 3/5

Dieu est tout en tout – 4/5
(Tout est dans le tout
et le tout est dans tout)

Pourquoi Dieu descend-il dans la matière ? – 5/5
La nature de Dieu



(suite du 1/5)

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Cela veut dire qu’avant toute démarche, avant toute réflexion, ou avant toute attente d’une circonstance ou d’un événement, il faut se préparer à recevoir. La préparation à recevoir ou à rencontrer, la préparation pour comprendre est quelque chose de capital. On ne peut rien mettre dans une bouteille déjà pleine et en plus, pleine d’une eau en mouvement et remplie de salissures. On ne risque pas d’y mettre un petit peu d’eau pure, c’est complètement inutile.

Si déjà on calme l’eau qui est dans la bouteille, si l’on essaie petit à petit de dissoudre les particules de salissure et que l’on commence à créer un tout petit vide en haut dans le goulot,  on s’apercevra que là, déjà, ce que l’on pourrait appeler l’eau divine, soit l’inspiration, l’intuition ou tout simplement la bonne chance, tout cela va commencer à entrer en soi et va commencer à agir et établir un système d’évolution.

Vous ne pouvez entrer en contact avec votre propre capacité à évoluer, vous ne pouvez recevoir des impulsions d’évolution que dans la mesure où vous videz votre être et vous préparez votre être à cette réception.

Beaucoup d’individus voudraient évoluer parce qu’en fait ils sont malheureux et ils attendent d’un Dieu ou d’un Maître ou d’un système, ils attendent de toutes ces structures, que la structure vienne les aider, vienne arrêter leur malheur, arrêter leur détresse, vienne changer leurs pôles d’intérêt qui sillonnent leur vie et les font souffrir.

Cela ne veut pas dire que Dieu, que les Maîtres, que la force Divine ou la puissance des étoiles ne se déverse pas par compassion pour venir aider les hommes. Simplement je rajoute que pour que cette compassion, cette abondance soit reçue, il faut que l’homme se mette en réceptivité, il faut que l’homme s’ouvre et pour qu’il puisse s’ouvrir et être réceptif, il va devoir aligner ses différents éléments.

Lorsque je parle de ses différents éléments, je parle de ses différents corps, le physique, l’émotionnel, en passant par l’intellect, l’affectif et tous les autres règnes de la vie humaine terrestre. Il faut que l’individu commence quelque part à se calmer pour une meilleure réception.

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Cela veut dire qu’en vous il y a depuis toujours, même aux moments les plus noirs de votre existence, au moment où vous vous sentez le plus déséquilibré, il y a toujours la capacité à vous rééquilibrer et à trouver le sas qui est le centre et qui va permettre de rejoindre une source de lumière, une source de réconfort et une source d’évolution. Il y a toujours ce sas, mais pour trouver ce centre et vous positionner dans ce sas afin de monter, il faut un instant complètement vous débrancher de ce qui fait balancer votre vie d’une polarité à l’autre.

C’est-à-dire qu’à partir du moment où vous sentez que vous peinez, au moment où vous sentez que vous êtes prisonnier d’une tristesse, d’une détresse, d’une angoisse ou d’un problème social comme le chômage, ou des difficultés financières ou affectives, vous ne devez pas vous positionner à l’intérieur de votre problème. Votre problème il existe et il vous fait suffisamment mal, donc vous n’avez pas besoin, de vous positionner à l’intérieur, ce qui fait par là même la souffrance.

Si par contre, vous regardez votre vie comme vous regarderiez un échiquier ou un jeu de dames, vous vous apercevez qu’à droite il y a le problème X, à gauche le problème Z, au centre un autre problème, mais qu’en essayant d’être intelligent et de faire appelle à ce que l’on peut appeler le phénomène de l’intuition, la clairaudience, ou la force d’une très bonne intelligence adaptée à des moyens concrets, automatiquement vous allez trouver le moyen de faire passer votre pion à travers le réseau de problèmes et de résoudre ce problème. Faire passer le pion à travers le voile des problèmes cela veut dire se dissocier des ses problèmes et trouver ce fameux centre.

De quelle manière vous y prendre ?

Tout simplement en regardant votre problème, en connaissant la profondeur du problème, tous ses aboutissements concrets, mais aussi plus subtils, comme par exemple les aboutissements psychologiques ou affectifs et en essayant de le régler au niveau tout simple de la phase concrète où il s’est manifesté.

C’est-à-dire que s’il vous manque du pain et que vous en avez assez d’avoir faim, ne demandez pas à Dieu de vous envoyer des miettes, de vous faire tomber sur un boulanger. Commencez vous-même à aller à l’endroit où se trouve le grain et à faire votre propre pain. Un homme est d’abord une unité intelligente et parce qu’on l’envoie dans une expérience qu’il est nécessaire qu’il agisse intelligemment.
C’est pourquoi la plupart des problèmes humains peuvent être réglés par l’intervention de l’intelligence.

Mais que réclame l’intelligence, là est tout le problème ? Beaucoup de gens se trouvent intelligents, ou estiment l’autre intelligent et ils se demandent pourquoi le problème existe, pourquoi le problème ne se règle pas. Ce qu’il faut savoir, c’est que, pour que l’intelligence s’effectue, pour qu’elle développe tout son réseau d’énergie, toute sa capacité à concrétiser, il faut que l’individu ait du sang-froid.

Or, que se passe-t-il ?

Lorsque l’homme a des problèmes, il commence par trembler, par avoir peur, par soupçonner la catastrophe, le vide, l’anéantissement de lui-même. En s’identifiant trop à son problème, il finit par agiter un fantôme et ce fantôme finit par lui faire peur. Et si l’on essaie de savoir qui est au bout de la main qui agite le fantôme, on s’aperçoit que c’est le même homme. Lui seul agite le fantôme et il se fait peur.

Qu’est-ce qui aurait empêché la main d’agiter un fantôme, ou qu’est ce qui aurait empêché la construction de ce fantôme ?

C’est tout simplement l’intervention d’une intelligence posée, équilibrée, qui sait comparer et qui sait déduire où se trouve son bien et où se trouve son mauvais. Car lorsqu’on laisse parler l’intelligence, elle dit : si tu penses et agis de cette manière, c’est très négatif pour toi. Par contre, si tu agis et penses de telle façon tout devient positif pour toi.

Mais l’homme ne veut pas écouter cette intelligence, pourquoi ?

Parce que faire appel à cette intelligence dont il est le dépositaire depuis sa naissance, écouter cette intelligence, c’est écouter quelque part la loi et les principes de l’âme, et le plus souvent les hommes ne veulent pas de l’avis de l’âme, des principes de l’âme.

C’est pour cela que les désordres amoureux durent, durent et font souffrir énormément les amoureux. Parce que tout en constatant que telle femme ou tel homme ne veut plus être en relation avec X, Y ou Z, ou avec soi, en constatant cette évidence la femme refuse cette réalité, l’individu la refuse. En refusant cette réalité on renie le principe même de l’intelligence et immédiatement se crée le fantôme.

Chaque fois que vous allez renier l’évidence, renier ce qui est et ce qui est non pas que du point de vue cosmique, mais du point de vue social, de la justice, des réactions logiques de votre corps et des autres individus, vous allez vous retrancher de l’intelligence et créer un fantôme et ce fantôme va vous poursuivre.

Il y a comme ça à travers le monde et les siècles des millions  de gens qui gâchent complètement leur vie parce qu’ils ne veulent pas regarder la vérité ou l’évidence en face.

Pour être quelqu’un de libre et parfaitement heureux, pour être quelqu’un qui puisse même, comme vous dites, griller sa vie, même si c’est une vie profane dans le plaisir, vous avez qu’en même le droit sur terre de vivre la vie. Et vous avez le droit d’être profane si vous avez envie de l’être. Vous pouvez être profane et de façon respectable dans la mesure où vous savez tout de suite vous retirer lorsqu’il y a une résistance de la part soit des lois de la nature, soit dans la relation avec autrui.

Mais qu’est-ce qu’il se passe au niveau de la vie profane ?

Comme les profanes ou tous ceux qui ont généralement un attachement à une activité que l’on peut classer excessive et je ne le dis pas de façon péjorative, mais que l’on pourrait classer dans le monde profane, il y a désir de perpétuer l’attachement et le plaisir que l’on peut tirer de l’objet.

Ce qui fait que dans la vie amoureuse il y a des crises insurmontables. On croit dans l’amour, on veut être éternellement amoureux, on veut sans cesse retomber amoureux, cependant on ne veut pas lâcher celui ou celle dont on est épris, et lorsque celui ou celle qui est l’objet de cet amour se refuse, il y a alors de grandes catastrophes existentielles, des suicides. Parce qu’il n’y a pas simplement l’attachement à l’amour ou a la sexualité ou au plaisir, il y a dans tout attachement le besoin de perpétuer avant tout l’objet.

Car la psychologie qui se joue un jeu suffisamment faux  pour savoir qu’elle est attachée et pour comprendre son attachement, sait aussi très bien que ce règne du plaisir ne peut se perpétuer qu’à travers un certain objet. Donc, on veut avant tout perpétuer l’objet. D’où aussi, si l’on veut tirer des conclusions un peu plus grandes, la peur presque héréditaire chez les êtres humains de mourir, de quitter le plan physique.

En fait il n’existe aucune crainte à propos de la mort. Lorsque véritablement l’homme entre dans le fond de son cœur, il sent bien qu’il y a une particule de vie en lui et que cette particule va pouvoir être prolongée à travers les formes, il croit en lui. Cependant ce qu’il ne veut pas lâcher c’est sa relation par exemple avec l’être aimé, avec les camarades de travail, avec une certaine société, il ne veut pas quitter tout cela.

Beaucoup d’individus après leur passage dans l’au-delà continuent à rester très proche du plan physique, uniquement parce qu’ils sont attachés à tout le réseau d’êtres humains qu’ils ont connu et le réseau d’objets leur ayant procuré du plaisir.

Donc, lorsqu’il y a asservissement à la matière, quand il y a attachement à un plaisir, sachez que ce n’est pas tant au plaisir que vous êtes attachés, ou aux voyages que vous pouvez faire sur la terre que vous êtes attachés, mais en fait à l’objet du monde. Si vous connaissez exactement l’endroit de votre attachement, vous saurez d’avantage vous élever et vous dépouiller.

Il y a beaucoup d’individus qui essayent de porter l’ascèse et le dépouillement sur le fait de ne pas aimer les gens et ils associent la vie de couple, la sexualité, à quelque chose qui n’est pas du tout vivable pour un disciple. Ils ne veulent plus de l’amour, ils ne veulent plus de l’échange, ils ne veulent plus de l’alchimie qui se passe à ce moment-là.

Mais en fait, la véritable ascèse dans l’amour, ce n’est pas le fait de ne plus être attaché à qui que ce soit, à ne plus vouloir voir qui que ce soit, le véritable point de détachement dans l’amour c’est d’aimer toute forme, tout individu quel que soit ce qu’il représente pour soi.

À partir du moment où un individu ne va pas plus aimer la personne avec laquelle il partage sa vie qu’il ne va aimer le voisin, cet individu connaît véritablement l’amour. Car la personne avec qui il partage sa vie ne va pas être moins aimée à ce moment-là, mais la balance crée l’équilibre pour son voisin. C’est cette rectification qu’il faut absolument faire dans les relations quotidiennes.

Lorsque l’on arrive à ce point de rectification, on s’aperçoit que la personne avec qui on vit, avec laquelle on est marié, ne représente plus un point passionnel, un point d’attachement absolu. Mais on sait et on sent qu’on lui donne encore plus d’amour qu’autrefois, parce que cet amour est authentique à ce moment-là. Il n’est plus l’attachement à l’objet, l’attachement à la personne, il est une décision du réseau d’énergie qui se loge dans le cœur, dans le chakra cardiaque.

À partir du moment où cette énergie rayonne, l’individu qui est à l’extérieur de soi est aimé c’est vrai, mais soi-même nous nous trouvons tout autant aimé. C’est-à-dire qu’à l’intérieur de l’individu il y a un feu, le feu de l’amour par exemple et lorsque ce feu brûle, il brûle tout autant pour le voisin qu’il brûle pour soi, pour l’individu qui en est donc la cheminée et la bûche.

Ce qui fait que par là même un individu qui découvre ce point d’amour ne manquera plus jamais d’amour et se sentira éternellement aimé, d’où la naissance d’une grande confiance en soi. La plupart des gens n’ont pas confiance en eux, non pas parce qu’ils sont traumatisés, complexés, mais en fait parce qu’ils ne s’aiment pas, fondamentalement ils ne connaissent pas cet amour.

lorsque je parle de s’aimer soi-même, je ne parle pas d’un acte introverti, d’un amour qui se tourne sur soi. Je parle tout simplement de l’état d’amour en soi. S’aimer soi-même, ce n’est pas s’aimer comme on va aimer une image. C’est déclencher en soi et déclarer en soi un état d’amour. Cet état d’amour va aussi bien brûler pour celui qui le déclare que pour celui qui est à l’extérieur de lui et qui est son voisin. Lorsqu’il y a du feu dans la cheminée, il brûle pour celui qui est dans la maison et pour tous ceux qui viendront du dehors.

Un état est comme cela, il nourrit celui qui a déclenché l’état, qui porte l’état, et il nourrit tous ceux qui sont à l’extérieur de l’individu. À partir du moment où l’homme déclenche en lui un état de quelque chose, de conscience ou état d’être, il devient par là même l’endroit où il se nourrit lui-même.

C’est pour cela que par exemple le service est un formidable moyen d’accélération de l’évolution ou d’évolution tout court, parce que le fait d’attirer l’énergie de bien, fait entrer en vous, le bien et établit le bien.

Lorsque vous donnez quelque chose à quelqu’un, vous dites : je fais un bien petit, je fais un bien certes, mais c’est très relatif, ce n’est qu’une chose que je donne. Ce qui ne veut pas dire qu’au moment où je donne cette chose, cinq francs ou une paire de chaussures, je suis dans un état d’amour et que je connais l’amour véritable pour la personne.

Cependant, dans l’intention qui accompagne ce geste, vous vivez, même si c’est un quart de seconde, l’énergie du bien, par le phénomène du transfert tout simplement. Vous transférez un élément matériel de votre possession à la possession d’autrui, et ce transfert ne peut s’effectuer que pendant ne serait-ce qu’une seconde où vous êtes dépositaire d’une intention de bien, donc une énergie descend sur vous à ce moment-là.

Rappelez-vous bien, qu’à chaque fois que vous pensez, que vous agissez, vous attirez une énergie. Parce qu’un homme ne peut agir, ne peut penser, ne peut vivre que dans la mesure où un carburant va lui être donné. Vous ne pourrez faire avancer la voiture que si vous y avez mis le carburant.

De la même façon, vous ne pourrez penser, même si vous pensez mal, que dans la mesure où une énergie va être attirée. Vous allez donc ouvrir une porte, car c’est plutôt comme cela que ça se passe, au moment où vous pensez, où vous émettez une pré-pensée, automatiquement il y a une sorte de valve qui s’ouvre dans votre corps astral, votre corps éthérique ou votre corps mental. Tout dépend de l’endroit où vous vibrez à l’instant où vous pensez ou vous faites la chose.