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Message de paix du Bouddhisme tibétain



Psychologie Cosmique

27-07-87-4/6


L’argent – son type d’énergie – son rôle.
Existe-t-il une véritable école initiatique.
Vivre motivé par la lumière intérieure.
Le message de paix du Bouddhisme.
D’où viennent les milliards d’âmes ?
Connaître son karma.

 

 

Question

Est-ce que le message de paix et d’harmonie du bouddhisme tibétain s’inscrit dans le message christique décrit par le Maître Le Tibétain.

Les différentes religions ont toujours un langage commun à propos des vérités principales qui les composent, même si, ensuite, dans le rituel, le credo de la religion, les choses sont différentes. Dans la graine même, donc dans la lumière de base, la réalité est la même.
Cela veut dire, que dans le temple éthérique de la terre, dans Shamballa donc, le but de la religion n’est pas d’extérioriser la sagesse. Mais étant donné que tout vient par projection depuis la sagesse, cette sagesse s’y retrouve, même s’il faut la chercher dans les noirceurs, dans les voiles, dans les dogmes. Elle est là, elle est cachée. Et c’est pour cela que toutes les religions, que tous les groupes, même aussi éloignés de la lumière soient-ils, sont toujours initiatiques, car ils conviennent toujours à tout le monde.



Pour répondre précisément à la question, je dirais qu’il faut créer un grand pont entre tout ce qui est de provenance bouddhique et le christianisme, parce que du même rayon. Je ne dirais pas la même chose d’autres religions. Chaque religion, chaque ascèse, chaque extériorisation de la sagesse, ne peuvent appartenir à différents rayons, et ne peuvent donc pas fusionner.
Ces différences sont nécessaires à cause de la diversité humaine. Mais des religions appartenant au même rayon peuvent fusionner, et c’est ce qui se passe en ce moment avec la sagesse venant d’orient ou de l’Inde. Cette sagesse appartient au rayon deux, qui est un rayon chrétien.

Les religions appartiennent au rayon deux principalement et premièrement, et ensuite, dans une manifestation beaucoup plus dogmatique, au rayon six. Mais je ne veux pas rentrer dans des choses trop techniques, restons-en à la similarité. Là où l’on ne peut pas faire de mélange, c’est, par exemple, avec certaines sociétés initiatiques : la Maçonnerie et la Religion. On ne peut pas faire non plus de fusion avec une religion et des organismes qui vouent une place primordiale à la kabbale.

Non pas que ces organismes disent des choses différentes, ou croient des choses différentes. En vérité, les choses sont les mêmes, mais les énergies utilisées sont différentes. Les gens qui sont attirés ou pratiquent la kabbale ou le rituel ne sont pas du même rayon que ceux qui utilisent la religion, ou quelque chose qui se manifeste par le rayon deux. Ce sont des gens complètement différents qui doivent pour leur évolution travailler avec d’autres énergies, sinon ils ne peuvent pas évoluer.

Donc, il ne s’agit pas d’imaginer un jour une religion universelle. Par contre, on peut imaginer un temple universel, et à l’intérieur de ce temple différents rituels. Chaque rituel correspondant à un rayon, et ainsi chaque être humain pourra trouver, selon son rayon et dans le temple universel, sa façon pour adorer le Seigneur. Ainsi personne n’est lésé.

Je vous le rappelle, je l’ai dit souvent, mais je le rappelle pour vous, l’universalité n’est pas l’uniformité, le principe même de la création n’est pas celui-là. Le principe de la création est diversité.

Ce qu’il faut donc, c’est respecter les diversités. Mais l’université n’empêche pas la synthèse, et c’est ce que les hommes confondent trop souvent. Avec leur étroitesse d’esprit ils se disent que tout le monde doit penser pareil, tout le monde doit aimer pareil, tout le monde doit faire la même chose, avoir le même Dieu, la même façon de croire en Dieu, etc. parce qu’ils comprennent mal ce que veut dire le mot synthèse. Ils pensent que synthèse, c’est uniformité.

Synthèse a le même effet qu’entre le yin et le yang et qu’entre les aimants. C’est tout simplement la polarité des contraires, et l’harmonie par les contraires. Et ainsi, chacun a le bonheur d’être différent de l’autre et apporte à l’autre quelque chose. Et ainsi dans la grande chaîne planétaire, dans la grande chaîne de la création, chacun a une place primordiale et absolument nécessaire pour que la vie de l’autre soit aussi, parce que, sans l’autre, la vie n’est pas.

Pourquoi par exemple, sans les âmes du septième rayon, les âmes du rayon trois ne peuvent-elles pas être ?

Le septième rayon c’est l’ordre, la discipline et la cérémonie, sur un plan occulte. Mais sur un plan de manifestation sociale et d’extériorisation de la création, c’est l’ordre et la discipline. Or, on ne peut pas travailler avec le rayon sept sans passer par le rayon trois, étant l’intelligence active. On ne peut pas être l’intelligence, le verbe, sans être l’ordre, la discipline.
Donc, chaque âme est nécessaire, pour l’existence d’une autre âme. Chacun a besoin de la différence des autres et dans ce jeu de polarité se crée l’équilibre et la vie a lieu. Donc, n’essayez pas de rendre l’autre semblable à vous-même, ou semblable à un schéma de perfection. Permettez-lui, dans sa différence, d’être au maximum de sa perfection, et travaillez sur votre propre perfection. Ainsi l’équilibre du monde peut avoir lieu.

Tous les gouvernements essayent d’uniformiser, même les gouvernements non dictatoriaux, et que se passe-t-il ?

Tout s’écroule. On essaie d’uniformiser la pensée, d’uniformiser les besoins, il faut que tout le monde ait besoin de sa radio, de sa voiture, de sa paie à la fin du mois. C’est cette uniformisation qui crée la lassitude chez l’être humain, et qui fini par déclencher les névroses, les psychoses.
Finalement l’être humain n’est plus vivant, et il se révolte contre quelque chose qui est devenu un système. Le système devient plus fort que la vie, et il tue la vie. Comme une coquille qui ne veut pas libérer son germe et qui tue le germe à l’intérieur. Avant d’être tué, le germe va se débattre, se battre avec la coquille et finalement tous les deux mourront. C’est ce qui se passe maintenant.

Personne n’a compris, que les rapports entre les hommes sont toujours des rapports de puissance, qu’il faut donc dominer quelqu’un. S’il faut dominer, il faut uniformiser. On ne peut pas dominer dans la diversité. Il faut dominer en uniformisant.
L’erreur en politique est de s’imaginer que l’on doit dominer la masse pour la conduire, et pour cela uniformiser. Erreur, l’homme finit par se révolter, et tuer même la société. C’est ce qui déclenche les conflits de génération, les révolutions, et, ce qui en contrepartie déclenche les dictatures. Parce que finalement naît un jour quelqu’un, qui plus que les autres en a assez de cette emprise, et qui instaure la sienne.

Ce qu’il faut donc, c’est respecter les différences. Ceux qui sont père et mère de famille vont davantage comprendre ce que je veux dire, parce qu’ils le voient avec leurs enfants. Aucun de leurs enfants n’est le même, et s’ils veulent un foyer harmonieux, il faut respecter la nature de chacun. Il ne faut pas dire tu dois apprendre cela, tu dois être comme cela, avoir telles valeurs. Cela est impossible, parce que l’enfant a un réseau énergétique différent de son frère. Il doit avoir une expérience différente, il a surtout un rôle différent à jouer sur la terre, et à l’intérieur de sa famille.

Alors, tout en donnant les lois primordiales, les valeurs de base en exemple et en acceptation, il faut en même temps laisser à chacun sa liberté. Et c’est dans cette liberté que va naître le bonheur, qu’il soit social ou spirituel. Tant que les gouvernements n’auront pas compris cela et voudront conduire la masse, ils engendreront des civilisations qui mourront dans les révolutions, ou dans le chaos, que ce soit le chaos financier, économique, moral ou religieux, peu importe.

Les hommes politiques, les gouvernements devraient considérer la masse non pas comme des gens anonymes, mais plutôt comme un seul être, un seul être qui a besoin d’un certain respir, et ainsi ne plus édicter des lois, mais connaître la loi de chacun des individus. C’est pourquoi, dans le futur, il sera absolument nécessaire que les chefs des nations soient des initiés, car ainsi ils pourront diriger la vie des gens d’après leur rayon.

À l’heure actuelle, les gens ne sont pas heureux, parce que personne n’est véritablement à son poste, et personne ne peut véritablement vivre son rayon, donc, faire fonctionner ses propres énergies. Le bonheur de l’homme est de faire fonctionner ses énergies. La plupart des gens ne peuvent vivre leur rayon. Ils vivent le rayon de l’âme collective de la nation qu’ils représentent, et cet abrutissement ne leur permettant pas d’être eux-mêmes, cela déclenche l’écroulement de la société, pour qu’enfin, chacun retrouve sa liberté.