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Beaucoup d’appelés et peu d’élus



Psychologie Cosmique

04-09-87 3/3

Il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus
Question:

Qu’a voulu dire le Christ par : Il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus ?
Faut-il compter sur les doigts de la main, les hommes qui vivent suivant la félicité éternelle ?

Pour vous rassurer et vous faire comprendre qu’il y a beaucoup de gens capables d’être sauvés, je vais les compter sur les doigts de la main et des pieds. (Mais c’est juste pour faire une récréation.)

Il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus qu’est-ce que cela veut dire ?

Naturellement, lorsque l’on prononce cette phrase et que cette phrase entre en résonance dans l’inconscient collectif, cette phrase déclenche la terreur, alors qu’elle n’a pas du tout le sens que lui prêtent les hommes. Lorsqu’il a prononcé cette phrase, il a simplement voulu dire, que les temps sont là pour déclencher la conscience parmi tous les atomes qui ont été précipités dans la matière. Vous êtes un atome, comme je le disais tout à l’heure, essentiellement un atome, et plus on monte dans la réalité de vos plans, plus on tend vers votre âme.


Cet atome a reçu un nom, il a reçu aussi une forme, un son, une couleur, une vibration, et c’est cet atome qui est inscrit dans le livre de la vie. Disons qu’il y a dans la matière et pour participer à la vie et à la création perpétuelle de la matière, il y a les atomes de l’esprit de Dieu qui se projettent dans l’espace et dans le temps. Car pour qu’il y ait création, il faut qu’il y ait espace-temps, sinon il n’y a pas création.

Donc, la substance mentale de Dieu, si vous voulez, se projette dans l’espace-temps. Dans cette projection il y a un certain nombre de ces atomes qui vont être pris en charge par certains anges créateurs et être déterminés pour constituer le plan physique, pour constituer le plan minéral, le feu, l’eau. Et définitivement, pendant tout un cycle, tout un cycle d’évolution cosmique, ils vont être scellés et emprisonnés dans ce rôle qu’ils ont à jouer et à remplir, perpétuer la matière.

Puis il y a un certain nombre d’atomes, à qui on a donné le pouvoir de l’évolution, c’est-à-dire à devenir Pierre, Paul ou Jacques, à devenir ingénieur, médecin, philosophe, initié. Parmi ces atomes, il y en aura une quantité qui pourra passer dans le règne de la conscience véritable.
C’est-à-dire qu’il n’y a pas un jugement pour déterminer les bonnes et les mauvaises âmes et que finalement Dieu, connaissant la nature des hommes, peut prédire s’il y aura beaucoup plus de mauvaises âmes que de bonnes. N’est-il pas dit aussi que Dieu, les anges ne jugent pas, qu’ils pardonnent, qu’ils aiment et qu’ils transforment. Alors, on ne peut pas dire qu’il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus.

Par contre, la phrase devient tout à fait réelle lorsque l’on comprend que, ces atomes à qui on a donné la liberté d’évoluer, la liberté de déclencher la puissance du feu, et qu’à cause de cette liberté, seulement certains d’entre eux auront acquis  la possibilité d’entrer dans la réalité de la vie.

Au cours de l’évolution arrive le cycle majeur, ou l’on fait le compte, on regarde où en est tel ou tel atome, ce qu’il a compris, ce qu’il a intégré, ce qu’il a fusionné, on  fait le compte entre les atomes ayant atteint le taux de conscience éveillée et ceux qui doivent encore repartir dans une ronde. C’est cela : il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus.
Ce qui ne veut pas dire que ceux qui vont rester seront damnés. Ils ne sont pas perdus pour le nouveau monde, car il n’est pas question là, du passage dans le nouveau monde, il s’agit de passer dans un concept cosmique, ce n’est plus l’incarnation physique qui est concernée.

L’homme a beaucoup de mal à estimer les cycles planétaires, les cycles qu’entretiennent les planètes les unes envers les autres. Mais il y a aussi des moments d’alignement, qui concernent une planète physique par rapport à sa sphère opposée qui est la sphère d’origine spirituelle.

Il existe la terre bien physique avec son matérialisme, avec ses problèmes, mais il existe une autre terre ou plutôt un plan, une sphère complètement éthérée, cosmique et spirituelle. À certaines heures cosmiques, il arrive qu’un plan physique s’aligne avec un plan spirituel. À ce moment-là, il y a comme un sas, une ouverture, et ceux dont l’éveil correspond à la sphère originelle, sont automatiquement réintégrés à cette sphère originelle. Et puis l’ère passe, le plan physique recommence une ronde, l’évolution à lieu, la terre remonte, de nouveau l’heure sonne, le sas s’ouvre, et tous ceux qui vibrent de la même manière que cette sphère originelle sont happés, et ainsi de suite. C’est ce qui détermine la ronde, la danse du cosmos, les ères cosmiques, les cycles.

Il n’y a pas que les cycles d’une planète par rapport à une autre, d’une planète par rapport à une constellation. Il y a des cycles qui déterminent l’incarnation des guides, l’incarnation des Messies, l’incarnation des éliminateurs de l’humanité, lorsque la terre arrive dans un certain axe, par rapport à sa sphère spirituelle où demeurent les guides en question.
À ce moment-là selon la nécessité du plan physique, le guide est happé, et il descend dans la matière. C’est un peu la chute de l’ange en quelque sorte, et il doit attendre tout un cycle pour pouvoir réintégrer sa sphère originelle. C’est pour cela qu’un éliminateur, un initiateur, un Maître d’envergure, un Messie, lorsqu’il vient sur plan physique, lorsqu’il s’incarne, même s’il meurt, si donc il se retire du plan physique, il ne peut pas quitter l’aura terrestre. Il est obligé d’attendre l’heure de l’alignement et que le sas s’ouvre pour réintégrer sa sphère. C’est à cause de cela qu’on appelle tous ces grands illuminés du cosmos, les grands sacrifices. C’est de là que vient l’image de l’agneau, de celui qui est sacrifié, de celui qui est déchu, qui tombe dans la matière pour le bien des hommes, pour racheter l’homme.

Lorsqu’à nouveau l’heure sonne, ce Messie plongé dans la matière est délivré, il retrouve sa sphère originelle, et il emporte avec lui tous les disciples, donc tous ses semblables, ses frères, qui ont réussi à atteindre son niveau pendant tout le temps où il est resté dans l’aura terrestre. C’est ainsi que se constituent les familles et ensuite les ashrams.

Lorsqu’ils arrivent comme cela à être constitués, lorsque ces groupes d’action sont constitués à chaque heure cosmique, c’est alors qu’ils sont envoyés vers d’autres humanités, d’autres planètes, pour constituer la hiérarchie d’une humanité en évolution ou d’une humanité à créer, et ils deviennent ainsi le père créateur, le père veilleur, initiateur d’une humanité.

C’est ce qu’il faut comprendre. C’est pour cela que vous devez absolument savoir utiliser les heures, les sas, les moments cosmiques, qui ne se manifestent qu’à certains cycles. Il n’est pas question de temps, il n’est pas question de jours, d’heure. Il est question de cycles. Il est donc question d’impact d’énergie, le temps que met l’énergie à venir, c’est le temps pour l’homme de commencer à s’éveiller, de comprendre et s’interroger.
Le temps que met l’énergie à créer le point d’impact, c’est le temps que l’homme a pour s’y accrocher et prendre le train en marche. Ensuite, lorsque l’énergie retourne à sa source, c’est le temps pour l’homme de se retrouver. Donc les cycles doivent être écoutés.

Vous devez être observateurs, vous devez être à l’écoute de ce qui se passe énergétiquement sur la planète et éveiller aussi les autres à ce qui se passe, et ainsi vous ferez partie de ces vagues qui successivement viennent dans l’aura de la terre emporter ceux qui sont prêts qui reviennent et qui repartent avec chaque fois un chargement d’âmes évoluées.

Pourquoi cette alchimie a-t-elle lieu ?
Tout simplement parce que le plan physique n’est là que pour apporter la puissance à celui qui n’est qu’esprit. Lorsque la puissance est acquise, l’ouverture se fait, l’énergie vient, autrement dit, le moissonneur arrive et emporte ceux qui ont été capables de trouver le feu et il laisse les autres continuer leur recherche du feu.

Il ne faut donc pas que vous vous accrochiez à l’aspect fatalité qui se rapporte à cette phrase. Il faut que vous y compreniez tout le processus alchimique qu’elle cache. Je dois comprendre, je dois m’éveiller, je dois m’accrocher, et je dois partir rejoindre la famille cosmique qui est la mienne, rejoindre ma constellation.

Nous sommes arrivés à la conclusion.

Pour dire le mot de la fin comme vous dites, je voudrais clore le discours sur une note d’amour, alors que jusqu’à présent j’ai toujours essayé de vous brusquer, de vous désorganiser, pour qu’à l’intérieure de cette désorganisation, vous essayiez de trouver votre puissance d’organisation.

Je voudrais dire, que quoi que vous fassiez de bien ou de mal, n’oubliez pas que de toute manière vous êtes veillés, peu importe que vous vous considériez pour l’instant, perdus, égarés, dans le non-avenir, le non-savoir. Si demain vous essayez d’être, d’agir et que vous y mettiez votre bonne volonté, les millions de guides de tous degrés dans l’invisible sont là pour faire qu’il y ait plus d’élus et pour contredire la phrase dont nous venons de parler.

Tous ces guides essayent de vous inspirer de vous téléguider vers les moments, les épreuves par lesquelles vous pourrez vous exorciser, par lesquelles vous pourrez avancer. Ce qu’il faut donc, c’est participer à votre évolution, ne pas avoir un esprit fataliste et dire : « Il m’est arrivé tel problème et je n’en peux plus, la vie est trop dure. J’ai été cambriolé, on m’a cassé ma voiture, la banque m’a mal orienté. » Il ne faut plus considérer les aspects de la vie quotidienne comme autant de cancers et de malheurs que vous subissez.

Il faut tenir une vision juste et dès que vous déclenchez un tout petit processus, les guides amplifient le processus puissance dix, cent, mille. Ils n’attendent que le feu vert en quelque sorte. Il faut faire un petit effort, ouvrir quelque par une petite porte, créer une petite brèche, créer un espoir. La plupart des hommes n’ayant plus d’espoir, n’ont pas la puissance d’aimer Dieu, de s’aimer les uns les autres et de se pardonner.

Je dirais que sur la planète ce qui manque le plus, ce n’est pas l’amour, ce n’est pas la paix, c’est l’espoir. Un homme désespéré, qui ne croit plus en rien, qui se croit victime de tout, ne peut aller ni vers les Dieux, ni vers les hommes, mais s’il rallume sa flamme d’espoir, la dynamique, le motif, la vitalité, l’énergie, alors, quel que soit le monstre qui est en face de lui, physique, psychologique, social, il a la force de l’abattre et de marcher sur son corps.
Vous devez vous restimuler dans l’espoir, vous devez redécouvrir la puissance de l’espoir et vous vous apercevrez que vous êtes beau, que vous avez la puissance de dire non, alors que jusqu’à présent, vous avez dit timidement : peut être.

Espoir. Espoir en vous-même, espoir que vous avez de vous sortir de vos problèmes, d’être capables de franchir le cap. Espoir dans le lendemain pour ne pas regarder le présent comme quelque chose qui se dégrade, qui fou le camp, qui n’a plus de visage et qui n’est que laideur. Espoir en demain, aux Dieux, en vous-même. Redécouvrez cette énergie et vous verrez que vous aurez la puissance de vous redéfinir, la puissance de vous rebaptiser. Accordez-vous ce privilège.


Accordez-vous ce pouvoir, ce bonheur, cette immensité, je me rebaptise. Je ne suis pas la fille de mon père, le fils de ma mère. Je ne suis pas Jacques avec tels défauts, je ne suis pas Serge avec son nez tordu. Je suis moi. Je suis la qualité que je veux être et je vais la faire vibrer. Redécouvrez cette énergie, et avec cette énergie, nous, nous pourrons faire de vous des êtres parfaits. C’est entendu ?

Au revoir.