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Conseils aux jeunes pour être utiles



Psychologie Cosmique

18-05-88 5/5


Conseils aux jeunes pour être utiles au nouveau monde.

 

Question:

Vous avez déjà répondu largement aux questions essentielles de ce soir, voici donc la dernière question.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui veulent œuvrer de manière concrète à l’avènement du nouvel âge ?

Je dirais que les jeunes, ont des conseils à donner à l’ancienne génération.

Non pas qu’ils doivent donner des ordres à l’ancienne génération, car en tant que psychologie toute neuve, nouvellement venue au monde, ils doivent apprendre la discipline de la part de l’ancienne génération. Par contre, eux, ils font la démonstration d’une plus grande ouverture, d’une plus grande intuition et d’une plus grande foi, et en ce sens, l’ancienne génération doit prendre exemple sur la nouvelle.

Maintenant, en relation hiérarchie nouvelle génération, qu’est ce que la nouvelle génération doit faire ?

Comme tout être, comme tout disciple qui veut s’éveiller, qui veut gravir le chemin de l’initiation, la nouvelle génération doit remplir les mêmes exigences, donc tout ce que je viens de dire ce soir. Être déterminé, concevoir la spiritualité telle qu’elle est, de ne pas la voir à travers des lunettes, les lunettes de ceci, les lunettes de cela, les lunettes de ce que l’on pressent, de ce que l’on conçoit, ou quoi que ce soit d’autres.

Regarder la réalité, la spiritualité telle qu’elle est énoncée par les anciens, de façon la plus dénudée, la plus dépouillée possible. Prenez les phrases des anciens, enlevez tout le texte qui est autour, prenez la phrase principale et méditez la phrase, pour tirer la substance de la phrase, de façon à ce que le mot devienne initiatique et ne soit pas simplement un discours adressé à votre mental.

Que ce soit plutôt une essence qui rejoint votre essence et qui par là même l’enflamme comme de l’essence lorsqu’elle est jetée sur le feu.

Pour produire cet effet-là, il faut s’adresser à la substance des phrases, à la substance des énoncés des Saints et des religieux. La nouvelle génération n’a pas spécialement des choses à faire par rapport à ce qu’avait à faire l’ancienne génération, les exigences sont les mêmes de génération en génération.

Ce qui est différent, c’est l’accomplissement de ces âmes nouvelles, qui ont pour but et comme nécessité d’aller plus loin. Mais pas forcément d’aller plus loin parce qu’elles sont plus pures ou plus évoluées que les précédentes, mais simplement parce qu’elles doivent aller plus loin dans une forme d’expression.

Par exemple, le rayon cinq, le rayon de la science concrète qui a adombré fortement tout l’occident,  on pourrait croire qu’en fait, toutes les âmes qui avaient besoin de cette expression-là, n’ont fait qu’empirer le matérialisme, parce que la science concrète s’appuie essentiellement sur le matérialisme, démontre le matérialisme et provient d’une pensée matérialiste.

Pourtant, ce rayon-là, cette démarche-là, a servi énormément et incomparablement à l’avancée de toutes les âmes qui se sont incarnées en occident, parce que c’était de cette manière-là qu’elles allaient évoluer. Alors que d’autres, qui viennent dans d’autres vagues, ont besoin d’un autre rayon de civilisation pour évoluer. Ainsi, tour à tour, on emploie la dévotion, la science concrète ou autre chose.

Cela ne veut pas dire que les âmes sont meilleures, parce qu’elles viennent après les autres, qu’elles sont plus évoluées. Cela veut dire que leur mode d’expression est différent et quelles vont permettre la construction d’une civilisation différente, d’une société différente, d’un rituel différent, d’une religion différente, d’une éducation différente, d’une science différente.

À l’intérieur de toutes ces différenciations qui sont tout autant de spécialisations, elles vont pouvoir avancer. C’est pour cela qu’à chaque fin de cycle, à chaque fin d’arrivée de ces vagues d’âmes, il faut briser la société en place, il faut briser la religion en place, il faut briser la science en place, parce qu’elles ne servent plus à rien et à personne, parce qu’il n’y a plus les âmes pour en avoir besoin.

Les âmes qui viennent ont besoin d’autres choses, pas forcément je le répète, parce qu’elles sont plus avancées ou meilleures, mais parce que leur type d’expression est différent. Ainsi vous-mêmes, à travers cette société qui aura été construite par ces nouvelles âmes, vous pourrez vous incarner pour, à ce moment-là être plus ancien, pour être plus avancé et accomplir votre évolution.

De la même manière que vous-mêmes, avez été les bâtisseurs de cette civilisation-ci, de cette société-ci. Et ainsi, à l’intérieur de cette société, d’autres âmes qui étaient avant vous, qui faisaient partie d’une vague précédente, ont pu venir s’y instruire et y évoluer.

Autrement dit, il y a toujours un grand frère qui construit pour lui-même, la chaussure qui est à sa taille, mais en même temps elle sera à la taille de son frère plus petit. Et de cette façon, en faisant une chaussure qui est à sa taille, même si son frère plus petit a un pied plus petit, il va ainsi le pousser à grandir, à grossir son pied, pour aller dans la chaussure qu’il vient de lui tailler. Et ainsi de suite les hommes s’entraident à évoluer.

C’est sur ce mot que je voudrais vous quitter ce soir. Pensez aux Maîtres qui vous aident, non pas dans le sens où vous devez vous remettre aux Maîtres, remettre votre responsabilité, tout décharger sur le Maître puisqu’il est là pour vous aider. Mais dans le sens où plutôt vous devez collaborer avec lui, avec eux, tout simplement parce qu’on attend votre partie active.

Le Maître a beau avoir tous les pouvoirs dans son royaume, dans sa zone, dans son ciel, lorsqu’il veut matérialiser sur la terre, il a besoin d’une main, l’esprit de l’artiste, l’esprit créateur. Lorsqu’il veut sortir une statue d’une boule de terre, il est obligé de passer par la main et ainsi le Maître a besoin de tous les disciples, et de tous les initiés pour construire un nouvel homme, pour construire un nouveau monde. Vous êtes les mains des Maîtres, c’est ce qu’il faut comprendre.

C’est dans ce sens aussi où le disciple doit être ouvert pour recevoir totalement l’inspiration qui vient du mental du Maître. Parce que n’étant que la main exécutrice du Maître, il doit remettre tout son mental dans le mental du Maître, pour s’aligner au programme, pour s’aligner au plan, pour donc savoir ce qu’il doit faire, ce qu’il a à produire comme effort dans son espace qu’est le sien.

Donc dans un premier temps sortez votre volonté, je dirais presque, sortez cette ambition, mais de façon positive, pas l’ambition de l’égo, mais une ambition vécue au niveau de l’âme, comme une envie, comme une ardeur, comme une ferveur, de se dépasser, d’aller plus loin et de faire partie de ce mouvement pour créer le nouveau monde. Ensuite et de manière paradoxale, comme je le dis toujours, laissez tomber cette volonté et ouvrez-vous complètement pour que votre mental soit complètement ensemencé par le mental divin, afin que vous soyez alignés parfaitement dans le plan et que vous soyez réellement utile au plan.

Car pour être utile au plan il ne faut pas faire selon votre idée, il ne faut pas faire ce que vous vous jugez être nécessaire, ou ressembler au nouveau monde. Il faut faire ce que les Maîtres font. En même temps que le disciple doit être extrêmement individuel et indépendant, il doit être extrêmement obéissant, et comme je le dis si souvent, la vie d’un disciple est un paradoxe. Le disciple doit savoir manipuler le paradoxe de façon très souple pour être à la fois soumis, et très individuel pour être à la fois obéissant et très indépendant. C’est un jeu subtil mais qui n’est pas difficile.

Dès que l’on sait exactement à quel niveau on doit vivre la volonté, et de quelle manière on doit vivre l’obéissance. L’obéissance n’est pas quelque chose qui doit être vécu comme un esclavage, ou comme une prosternation à genoux. L’obéissance c’est plutôt quelque chose à vivre comme une connaissance. J’obéis non pas aveuglément, parce que j’ai entendu la voix et que j’exécute. J’obéis parce que je connais le plan, parce que je connais la voix qui a parlé, parce que je connais la vérité qu’elle énonce et ainsi j’accomplis. Cette obéissance-là n’a plus rien de comparable avec l’obéissance, c’est de la collaboration, mais c’est en même temps de l’obéissance.

Je vous encourage à découvrir ce paradoxe, qui est en même temps une très grande richesse, car sitôt que vous aurez compris ces deux énergies, vous serez un disciple sans aucun doute, sans aucun problème.

Je vous salue.