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Explications de la Grande Invocation



Psychologie Cosmique

06-05-88 2/4


Quel est le rôle de la ville de Lyon ?

Tenants et aboutissants de l’extrait:
« Et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal.»

La fécondation in vitro.

L’ère du verseau et les grands bouleversements.


Question :

Quels sont les tenants et aboutissants en terme de cause et d’effet dans cet extrait de la grande invocation « et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal » ?
Quel lien cet extrait a-t-il avec le retour du Christ ?
Comment ce retour est-il envisagé, sur le plan physique ou sur les plans subtils ?

Les portes de la demeure du mal sont interprétées dans un sens abstrait et beaucoup plus subtil que ce que même les lois de l’ésotérisme laissent à penser.
Si l’on veut simplifier, disons que l’univers est constitué en deux zones, la zone de lumière et la zone des ténèbres, la zone d’existence et la zone d’absence, le chaud le froid, le yin le yang.

Dans un univers dualiste, on va s’enfermer dans une interprétation qui va créer le mal, même si l’on est assez développé pour croire que le mal est une absence de lumière, et que l’on va aussi créer le bien.


Or, qu’en est-il de cette phrase dans l’esprit du philosophe, du sage ?
Comme cela a été précisé, pour l’esprit du philosophe, le mal n’existe pas. Il y a cependant une sorte, une forme d’imperfection latente, un peu comme le potentiel de lumière qui est à développer pour les cycles à venir, et qui n’est pas du tout une imperfection issue d’une erreur, issue d’une mauvaise manœuvre, d’un manquement à la loi ou a des chiffres cosmiques. Ce n’est pas du tout non plus une imperfection issue d’un mal qui serait inhérent à la création ou à l’acte créatif.


Que veut dire « le mal » dans l’esprit du sage ?

Le mal est cette zone dans l’individu ou toute chose créée, que l’on parte depuis le grain de sable jusqu’à l’ange le plus élevé, où il reste encore de la divinité à conquérir et à développer.

Que se passe-t-il au moment de la manifestation ?

Dans cette zone où il reste encore un potentiel à découvrir et à développer, cela veut dire que ce potentiel n’est pas encore développé, et que des expressions complètement chaotiques, inconscientes et inconsistantes vont donc sortir de cette zone-là, ce qui va créer, des zones de l’univers que l’on va appeler l’astral, principalement le bas astral, et en dessous du plan physique, des zones que même l’occultiste ne peut pas parler.

Si l’on peut parler assez bien de ce qui est au-dessus, on ne peut pas parler de ce qui est complètement au-dessous de soi, car il est interdit de redescendre dans les zones appelées infernales, bien qu’il ne s’agisse pas du domaine du diable. Cette zone est un peu comme le four de la matière, le four de la construction des atomes et de l’individualisation des atomes, en atomes pensées, concrets, et individuels.

Lorsque l’invocation cite le mal comme une zone que l’on doit fermer, il faut voir le mal d’un point de vue occulte, comme étant la zone en nous-même que l’on doit développer afin d’obtenir toujours plus d’initiation, et fermer, il faut penser d’un point de vue alchimique à dissolution, comme étant la zone que l’on doit oublier, qui vient des origines de l’homme, des origines de la création et vers laquelle on ne doit plus retourner.

L’homme ne doit plus y penser, car cette zone existe. C’est un peu comme l’antimatière par rapport à la matière. C’est une zone de production d’énergie, de production d’atome, de production de matière vraiment très forte et dense. C’est ce que l’on peut appeler du point de vue de l’occulte, l’enfer.

Dans cette zone, il n’y a pas véritablement de vie à proprement parler. C’est tout simplement une zone de production de force violente, qui ne doit être mise en œuvre que par les Maîtres et toutes créatures qui ont la charge de conserver, de procréer l’univers. Comme le potier met ses mains dans la boue, c’est dans cette zone que les dévas, que les maîtres constructeurs viennent chercher la matière première pour créer les corps, pour créer l’écorce terrestre, la mer, pour créer tout ce qui existe.

Qu’est-ce que cette zone ?

C’est à comparer, comme je l’ai dit, avec de l’antimatière. C’est tout aussi divin, et cela fait partie de Dieu autant que la lumière fait partie de lui. C’est en quelque sorte l’équivalent de sa rate. Lorsque l’on contemple en l’homme les différents chakras, on s’aperçoit que c’est dans la rate que sont formés les globules de la vitalité, et surtout où sont formés les globules du sang. C’est à l’intérieur de cet organe que les globules prennent leur vitalité, prennent leur programme, prennent l’indication du chemin qu’ils ont à parcourir, du travail qu’ils ont à faire.

Lorsqu’un individu n’a plus de rate, on peut être certain que dans les heures qui suivent, sa vie est en danger. Parce que c’est la glande principale, c’est un peu comme le cerveau du corps, cerveau au sens très organique du terme, c’est-à-dire au sens où les cellules tirent leur programme depuis le passage dans cette zone-là. Parce que chaque cellule va être frottée avec un globule de vitalité, donc un globule du prana solaire.

Vous pouvez faire fabriquer au corps, à la moelle épinière, à tout ce que vous voudrez dans le corps, des millions et des millions de globules rouges ou de globules blancs, tant que ce globule n’aura pas pris un globule de vitalité venant du prana solaire, ce globule ne sera pas actif, ni conscient.

Donc, le système initiatique qui existe au niveau de la cellule du sang, est le même que celui qui existe au niveau de l’individu, de la personnalité recevant son âme à la naissance, puis plus haut, de l’individu recevant son esprit, son moi suprême au baptême, donc la première initiation majeure. Et ceci, pour obéir à la loi qui dit que, tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et inversement.

Donc, le globule du sang prend son âme, ou ce qui peut être comparé à son âme, en passant par la rate et en recevant un globule de vitalité. Chez quelqu’un dont la rate est déficiente, ou ne fonctionne plus, cela veut dire que toute la programmation, l’intelligence du corps est mise en danger, et si l’intelligence n’existe plus, la vie n’existe plus.

Cette zone antimatière, dont j’ai parlé tout à l’heure, est à comparer avec le centre de la rate dans l’homme, c’est cette production de vitalité, production de feu tout à fait primaire. C’est aussi à comparer avec la Kundalini, mais une kundalini qui serait cosmique, ou pour ceux qui s’intéressent à l’astrologie, une zone plutonienne, car en fait, ce que l’on trouve à la base de la matière, c’est l’énergie plutonienne, c’est ce feu de l’enfer, ce feu du volcan qui jaillit du centre de la terre et qui explose avec rage et force jusqu’à la surface de la terre.

Il faut voir aussi cette phrase d’un point de vue philosophique. Lorsque l’individu qui servait de canal a reçu cette invocation, tout son être était en contemplation, et toute la philosophie qui était impliquée dans cette invocation vise à appeler la lumière de l’homme pour venir dissoudre les ténèbres de l’homme.

Mais encore une fois, comme je l’ai dit tout à l’heure, par dissolution, pas par combat. Il ne faut pas voir le mal comme une énergie contraire au bien, et il ne faut pas non plus voir le mal comme une énergie complémentaire du bien. Cela n’a pas de sens. Il faut voir ce que l’on a appelé le mal comme étant des énergies primaires, des énergies non exprimées, non disciplinées, non consciencisées. Un individu qui est très bas en évolution est capable de tuer, d’étrangler, de violer, d’assassiner, n’est pas un individu envahi par le mal comme on pourrait vite le conclure, il n’est pas l’énergie exprimée du mal. Simplement sa vie, sa vie primaire, indisciplinée, inconsciencisée, s’exprime telle qu’elle vient de sortir des entrailles de la terre.
Faut-il ne pas juger ces gens ?

Je n’irais pas jusque-là, car il faut exercer une grande justice vis-à-vis des énergies qui n’ont aucun sens de la justice. Nous considérons les êtres humains ou les âmes comme des vibrations que nous observons. Donc, toutes les vibrations qui montent des entrailles de la terre pour leur première naissance, ne bénéficient pas spécialement de notre compassion.

Au contraire, nous savons que nous devons être extrêmement justes, extrêmement draconiens et exigeants, car il suffirait d’un peu de tolérance, de laxisme, pour que ces êtres-là sortis du centre de la terre se perpétuent comme véritablement une race n’engendrant que le mal.

Pour éviter que se forme une race réellement maligne, il faut donc très vite canaliser ces êtres dans une discipline et une société où à l’intérieur de laquelle, même s’ils représentent une nuance, ils pourront au moins être éduqués, être forcés à comprendre ce qui est bien, ce qui est juste, ce qui est lumineux, ce qui est nécessaire à la vie.

Si cela représente une plaie pour vous, une peur pour vous, le risque même de mourir, il faut vous rendre compte que pour eux, c’est l’occasion de vivre, d’apprendre à vivre, d’être initiés à la vie. Il faut donc, de la même manière que Jésus a accepté de monter sur la croix pour trouver la vie éternelle et pour en témoigner surtout, il faut accepter de vivre auprès de ces gens et d’être à la limite crucifié, volé, violé par eux, à partir du moment où votre mort, votre douleur d’avoir été volé leur sert de moyens initiatiques.

Ainsi tout un mécanisme de karma se met en place, et à travers une seule action commise, l’individu trouve devant lui plusieurs vies de karma, donc en fait, une discipline à trouver et à apprendre.

Que faut-il dire encore du mal, sinon que celui qui y pense et qui croit le voir vivre dans le cœur de certains individus se trompe, non pas parce que le mal n’existe pas, comme je viens de parler à propos de sa nature, mais parce qu’on ne trouve dans l’autre que ce qui existe en soi-même, parce que psychologiquement l’autre est toujours le reflet, le miroir pour soi-même.

Si en l’autre vous voyez du mal, c’est qu’en vous il y a quelque chose qui n’est pas encore très clair, quelque chose qui n’a pas encore lâché. Si au contraire en vous, tout a été clarifié, si en vous commence à naître la philosophie, la compréhension des grands êtres, lorsqu’un homme viendra vers vous pour vous voler ou vous faire du mal, vous ne verrez pas l’exercice du mal, vous verrez une âme impure, prisonnière de sa matière grossière, et tout votre effort va être, non pas de vous laisser voler, lapider, mais de lui faire comprendre qu’il n’arrivera à rien en faisant cela, et de l’initier à quelque chose d’autre, notamment à la lumière, la vôtre à ce moment-là.