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27-06-85 – 3/3



Psychologie Cosmique

27-06-85 3/3

 

Thèmes :

– Conseils à quelqu’un qui veut aider l’humanité.
– Les armées obscures.
– Les raisons occultes de la guerre.
– Pourquoi les civilisations se dégradent ?
– Il faut mettre le divin dans nos actes quotidiens.
– Tous les grands Maîtres qui vous ont enseigné, reviendront.

Question :

– Il y a des endroits sur la planète qui sont complètement déchirés par la guerre, comme s’il avait une calamité et une malédiction qui pèseraient sur ces lieux, je pense notamment au Moyen Orient. Je voudrais savoir s’il existe des causes subjectives à cette situation et s’il existe des solutions éventuelles à ce problème.
– Ensuite, je m’interroge depuis des années sur l’orientation à donner à ma vie, c’est-à-dire le genre de service que je peux rendre à l’humanité. Si vous aviez un conseil à me donner à ce sujet ?
– J’aurais également voulu savoir, si c’était possible, la nature des rayons qui me conditionnent ?

Il a très faim celui-là.

(Rires du public)

Par quoi veux-tu que je commence ?

Par la première question.

En vérité tu meurs d’envie de commencer par la dernière.

(Rires dans la salle et après quelques seconds de silence)

Voici ton rayon : quatre pour la personnalité, trois pour l’âme.

Ensuite, pour quel type de service tu es en quelque sorte fait, je dirais que tu as encore beaucoup de choses non pas à comprendre, mais à mettre au clair vis-à-vis de toi-même. En disant cela, je ne veux pas dire que tu es dans un brouillard par rapport aux compréhensions. Ce n’est pas ça du tout que j’exprime. Je veux simplement dire que tu dois d’abord intégrer les choses qui te sont arrivées. Tu dois les mûrir, avant de penser à en faire quelque chose. Vois-tu, un paysan qui a un champ, il ne va pas penser à récolter avant d’avoir semé. Toi, par tes efforts tu as déjà labouré, alors il te faut maintenant semer. Et semer, non pas comme quelqu’un qui aurait encore des choses à acquérir, mais comme quelqu’un qui a des choses à mûrir.

Quelles sont ces choses à mûrir ?

Beaucoup de choses. Aussi ton caractère, il doit s’affermir dans sa conviction. Je ne veux pas dire que tu n’en as pas vis-à-vis de la hiérarchie ou vis-à-vis de ton travail spirituel. Ce n’est pas ça du tout, mais tu es jeune, tu comprends. Il te faut acquérir encore plus de maturité.

Alors, non pas que tu sois inutilisable jusqu’à ce que tu sois devenu tel que je le décris. Absolument pas. Mais ne va pas trop vite dans l’ambition d’aider. C’est très beau ton désir d’aider, c’est même noble, mais pour nous, tu seras véritablement utile quand tu seras un peu plus mûr. C’est comme le bois vois-tu, le bois devient véritablement utile, lorsqu’il cesse d’être vert et qu’il a durci. Parce que servir, c’est très bien, c’est très beau, c’est très christique, c’est une grande aide pour l’humanité, ça fait très spirituel. Alors, les disciples ont tendance à vouloir être tous des missionnés. Mais il faut avoir la force. La force de rencontrer les autres, la force de supporter les autres, la force d’endurer même tes propres doutes. Parce que la force ne descend pas sur quelqu’un simplement parce qu’il la demande. La force, vient quand l’individu, non pas qu’il soit suffisamment évolué, mais quand l’individu a suffisamment la conviction de ce qu’il croit, la conviction de ce qu’il fait. Alors, je ne dis pas que tu n’as pas cette conviction. Absolument pas. Tu as même tendance à vouloir trop te convaincre toi-même. Mais je te dis que toutes ces choses doivent mûrir en toi pour qu’elles soient véritablement ta propre nature.

Pour l’instant ces choses sont un petit peu, non extérieur à toi, mais elles sont encore fraîches. Il faut qu’elles deviennent ta véritable nature. Il faut que tu puisses supporter tes propres doutes, parce que quand tu auras une mission, cela ne voudra pas dire que tu auras tout compris, même au sujet de ta mission. Tu seras pris parfois d’énormes doutes. Et si tu n’as pas la force, tu vas tout laisser tomber. Ce qu’il faut donc, c’est d’abord mûrir ton être. De toute façon tu travailles déjà dans ces choses où tu voudrais que je te dise d’aller plus loin et plus fort.

Alors, maintenant que je t’ai dit de mûrir, cela ne veut pas dire que tu dois arrêter ce que tu as déjà commencé. Non. Continue. Toi, il faut surtout que tu aies des discours avec les gens, car tu es essentiellement quelqu’un qui doit avoir des discours avec les personnes. Non pas que tu aies le verbe comme on pourrait le croire. Ce n’est pas dans un plan magique que je situe ton rôle. Tu es fait pour parler aux gens, pour parler aux foules, parce que ta perception des choses te donne les moyens d’adapter ce que tu sais intérieurement au niveau des autres. C’est pour cela que je te dis : attends encore un peu, avant d’être au maximum de tes capacités, parce que justement ce que tu as acquis, il faut que cela fasse véritablement partie intégrante et intégrale de ta nature, pour que justement tu puisses l’adapter quelle que soit la personne que tu as en face de toi, au lieu de tout simplement le répéter. Il faut donc que tu te diriges davantage vers des choses comme des conférences ou des animations. C’est vers ce type de travail que tu dois aller si tu me parles du terrain spirituel.

Tu véhicules aussi d’une certaine manière, une énergie qui rend les gens à l’aise, et surtout à l’écoute. C’est une sorte de légèreté qui sort de toi et qui crée une détente. Et dans cette détente la communication et le dialogue sont possibles. Alors je te le dis, pour toi c’est animations, conférences, contacts avec les gens.

Voilà.

Maintenant, puisque le compte est à rebours, nous y voici à la première question. Tu parlais des pays où il y avait la guerre, et éventuellement de la malédiction qui serait tombée, ou qui se manifesterait à ces endroits-là. Vois-tu, ce serait encore très facile que de dire : « à cet endroit le diable a encore frappé et les armées involutives ont essayé de rattraper du terrain ».

Moi, je ne dis pas que ces choses-là n’existent pas, ces armées obscures. Mais elles se manifestent sur le plan physique que dans la mesure où les humains veulent bien leur ouvrir la porte, car ces êtres n’appartiennent pas à votre monde (bien qu’ils vivent aussi dans la Terre). Mais ce sont des êtres qui appartiennent à une autre dimension, le bas astral. Ces entités n’ont rien à voir avec vous en vérité, mais comme tout s’interpénètre, comme tout se communique, parce que les vibrations sont toutes en communication les unes avec les autres. Alors, sitôt que quelqu’un vibratoirement vit sur ce plan qui correspond à quelque chose de négatif, à quelque chose de diabolique si tu veux, d’involutif, alors immédiatement, c’est toute cette zone qui va venir s’exprimer à travers ce pauvre individu qui consciemment ou inconsciemment les invoque. C’est pour cela qu’il vous faut être des exemples, pour que les gens changent leur attitude, pour que les gens soient investis par des forces blanches, et non plus par des forces obscures.

Alors, qu’est-ce qui déclenche la guerre sur la planète ?

Qu’est-ce qui déclenche la guerre au Moyen Orient et dans les pays arabes que tu cites ?

Je te dirais que c’est tout simplement un état de civilisation. Rien à voir avec une malédiction ou une sentence divine. Ils ont un enseignement magnifique, un ésotérisme très poussé, ils ont des initiés fantastiques, mais le peuple est retombé dans une sorte de barbarie.

L’ésotérisme explique que les peuples bougent en alternant cycles de développement avec des cycles de décadence. Ainsi par exemple, Europe connut une période d’auge dans l’Antiquité classique pour après expérimenter une période de décadence durant le moyen Âge, puis vivre une nouvelle période de développement à partir de la Renaissance. Cependant les peuples n’ont pas le même rythme. Ainsi, quand Europe sombrait dans l’obscurantisme du moyen Âge, en même temps le Moyen Orient vivait une période lumineuse, et maintenant c’est l’inverse.

Alors, pourquoi les guerres dans ces pays ? Pourquoi ces atrocités ?

Parce que comme je te l’ai dit, c’est un problème de civilisation. Quand une masse devient barbare, que crois-tu que quelqu’un, qui veut la diriger, va faire sur son propre peuple s’il est issu de cet état de barbarisme ?

Automatiquement il va la fanatiser cette masse et la soumettre à ses folies de puissance et de conquête. Autrefois, cela était banal, cela était commun. Tout le monde vivait dans cet état-là. Par exemple, la guerre et les problèmes qu’il y a en Iran étaient communs sur toute la planète. Alors, les gens ne se questionnaient pas. Personne ne pensait : mais qu’est-ce qu’ils ont ces gens à se traiter comme cela, à se faire tant de mal, à avoir une telle idéologie, un tel comportement, à suivre un chef qui est fou. Les gens ne se posaient pas cette question, parce que toute la planète était comme ça. Mais maintenant l’Occident et l’Orient qui en général se sont mis au-dessus de ce genre de comportement, se demandent mais qu’est-ce qu’ils ont ces gens ?

Tu n’as pas à te demander ce qu’ils ont, il faut les laisser évoluer.

Alors, tu vas t’interroger :

Pourquoi les civilisations se dégradent ?

C’est parce que justement à un moment donné, elles étaient arrivées à un summum de leur développement qu’elles n’arrivaient plus à dépasser. Parce que ses habitants restent fermés aux nouvelles inspirations, fermés aux nouveaux enseignements, fermés à des nouvelles connaissances, à de nouveaux développements justement en grande partie dû au dogmatisme qui se génère. Et faisant ce refus d’aller plus loin, les âmes ne veulent plus de ces corps.

Pour le comprendre, vous devez savoir qu’un corps est avant tout presque une mécanique, c’est un conditionnement vibratoire. Ce conditionnement vibratoire est donné au corps par l’état d’avancement d’une civilisation, son état d’avancement spirituel, moral, institutionnel, scientifique, etc. Tout cela va conditionner l’outil nommé corps qui va recevoir une âme humaine. Alors, quand cet outil, qu’est le corps, est conditionné par des choses qui sont retardataires, qui sont régressives, involutives, les âmes plus avancées qui cherchent à s’incarner sur la planète et qui réclament des corps plus sophistiqués refusent l’incarnation dans ces corps. Elles disent :

« Mais je ne veux pas aller dans ce corps qui va me donner un conditionnement social, moral, culturel, scientifique que j’ai déjà largement dépassé depuis longtemps. Je vais recouler au lieu d’avancer dans mon évolution si je m’incarne dans ce corps. »

Donc peuples, qui n’arrivent pas à faire évoluer leurs institutions, ne donnent aux âmes que des corps que les âmes plus avancées, parce qu’ayant entamé le chemin évolutif plus antérieurement, refusent d’utiliser. Mais comme ces corps sont engendrés, et que tout ce qui est préparé doit recevoir la vie, alors ce sont des âmes plus jeunes qui s’incarnent en eux. Et ces âmes moins avancées, qu’est-ce qu’elles vont faire ?

Non seulement elles vont occuper des corps et une civilisation avec un conditionnement vibratoire plus dense, mais comme en plus elles-mêmes manquent d’évolution, cela ne fera que faire rétrograder encore plus la civilisation en question. C’est ainsi que les civilisations, après avoir atteint un summum de développement, déclinent et déclinent. Or il arrive un moment où cette étape de décadence doit être arrêtée, parce que si on la laissait proliférer, c’est toute la terre qui serait en régression. C’est comme cela que des civilisations disparaissent, et cela correspond à une loi : il n’y a jamais d’involution. La hiérarchie préfère dépurer plutôt que de laisser des involutions s’étendre, car si les involutions se propageaient, bientôt vous seriez tous habillés avec des pagnes.

Bien sûr, on ne peut pas arriver d’un seul coup et avec un énorme raz-de-marée détruire toute une civilisation, il ne faut pas non plus généraliser. À l’intérieur de cette civilisation, il y a aussi des âmes bonnes qui méritent d’être assistées. Pour autant, c’est un labeur très ardu de dépurer, laisser des chances à ceux qui dans ces peuples sont dignes de passer la porte et en même temps d’essayer de convaincre et de tirer les gens de ces peuples de ce marasme. C’est un travail tellement compliqué tu sais. Cependant, vous qui êtes les spectateurs, les observateurs d’un lapse de ce temps, cela est dur à regarder, cela est dur à voir. Pour vous c’est incompréhensible, mais il faut voir les choses hors de la notion du temps, et ainsi dans quelque temps justement, une nouvelle civilisation pourra naître. Quand cette humanité aura débarrassé justement toutes ces choses qui tirent les vibrations de la planète vers le bas.

C’est intéressant de constater que l’événement, qui fût très dur, mais qui permit à l’Europe de sortir de l’obscurantisme du moyen Âge auquel elle se trouvait, fut la peste noire. Peut-être que les guerres qui se sont produites dans les pays arabes ont permis aussi, d’une manière occulte, la vague des manifestations massives qui se sont produites dans cette région, et qui ont permis le renversement de plusieurs institutions retardataires, les dictatures qui maintenaient ces peuples soumis. Espérons que cela soit le début d’un nouveau cycle de développement pour ces peuples.

Évidemment, cela n’est qu’une des raisons occultes de ces guerres, car il y a aussi d’autres raisons qui ont la prépondérance. Il y a aussi le libre arbitre de l’homme, il y a aussi la folie de l’homme, la folie du dirigeant, il y a aussi les dirigeants qui justement étant pris de cette folie, deviennent investis par les forces involutives. Tout cela c’est un tout, vois-tu. On ne peut pas juste dire : c’est comme ceci, c’est comme cela. Il a un tout, parce que justement, les forces involutives ne vont pas choisir n’importe qui, tu penses bien. Elles ne vont pas choisir quelqu’un qui a un esprit équilibré pour essayer de le séduire, de le faire chuter, de le faire tomber. Elles vont choisir le terrain où il y a de l’archaïsme, où justement les conditions se donnent pour que les choses deviennent barbares et rétrogrades. Alors tout cela donne ensuite ce que vous connaissez, mais il y a quand même à l’origine la folie de l’homme. Cette folie noire de puissance et de domination.

Il y a aussi l’orgueil ! Si au moins l’homme n’avait pas d’orgueil, les guerres n’existeraient pas comme elles existent. Mais l’homme est très orgueilleux. Si tu savais comment l’orgueil peut être destructeur. Tu ne peux pas t’imaginer le nombre de fois où les sources d’une action et d’un problème néfaste ont été produits par l’orgueil. On ne jurerait pas que c’est à cause de lui, et pourtant, c’est lui. Toutefois, je ne fais pas partie de ces gens qui veulent absolument casser les hommes pour qu’ils n’y aient plus d’orgueil. Non, parce que des fois nous-mêmes, nous nous servons de cette dynamique qu’est l’orgueil pour faire avancer quelque chose, mais nous pouvons le faire que dans la mesure où la personne reste positive. Si cet orgueil devient trop grand et si justement par sa grandeur et son énormité, il devient noir, alors nous nous retirons de l’individu. Et nous n’accomplissons plus rien.

As-tu une autre question ?

Oui, et même si cette nouvelle question vous l’avez déjà répondue en partie, je voudrais la formuler de la manière suivante : dans l’enseignement qui est ma profession, je reste confronté à l’impasse de la transmission du savoir et j’ai l’impression de participer tellement peu à la construction de l’humain divin que représente chaque enfant. Comment poser le problème, parce que je pense qu’il s’agit de la manière de le poser, pour ne pas perdre le courage et l’enthousiasme.

Ta question est simple et tu auras une réponse simple.

Ce qui est de la terre, essaye de le faire de ton mieux. N’essaye pas de faire quelque chose qui dépasse justement la nature d’expression de ta profession. N’essaye pas de faire plus que ce que ta profession te permet de faire. En ce sens je veux dire que tu as choisi un métier qui correspond à quelque chose qui pourrait devenir cosmique si les matières choisies n’étaient pas de la terre, mais les matières que ce métier exprime sont de la terre. Alors, contente-toi pour le moment de faire ton métier bien et à fond. Ajoute-lui un petit peu de paternalisme et tout sera bien. Ne te demande pas comment faire ressurgir dans l’enfant quelque chose de plus. Ceci ne signifie pas que cela ne soit pas à ta portée, mais cela n’est pas à la portée de l’institution à laquelle tu fais partie. Plus tard oui, cela sera à la portée de cette institution, parce que l’institution fera partie et prendra en compte l’enfant aussi en tant qu’être cosmique.

Mais actuellement que se passe-t-il ?

L’individu dans la société est considéré uniquement juste comme un être social et professionnel. Alors, n’essaye pas de changer l’institution. Tu ne le peux pas, mais à côté de l’institution, tu peux vivre ce que tu es en tant qu’être spirituel, et tu peux très bien aussi essayer d’être spirituel dans ta profession. Mais n’essaye pas de faire de la flamme avec de l’eau, n’essaye pas de bâtir une maison avec quatre planches. N’essaye pas de traverser l’océan avec une simple paire de pantoufles. Il faut que tu saches utiliser au maximum et au mieux, l’instrument que tu as entre les mains, sans te désespérer, parce que l’instrument n’est que cela. C’est à toi de trouver les occasions de le sublimer. C’est à toi de trouver l’occasion d’inspirer à l’enfant quelque chose de positif, ou de soustraire à l’enfant quelque chose de négatif. C’est à toi d’essayer d’être un père dans ces moments-là. Mais ne te désespères pas et ne te tapes pas sur la poitrine, parce que tu ne peux pas faire plus.

Je te le dis, tu ne peux pas faire plus parce qu’on ne t’en donne pas les moyens. Parce que l’état actuel de la civilisation est comme cela. Alors, essaye de faire le maximum, mais ne te culpabilise pas, et si quelque chose te manque parce que ton expression veut être plus spirituelle, et bien ne t’en prive pas. Soit spirituel, mais essaye de l’être comme un prolongement de la chose, et non pas comme si c’était la principale raison de la chose que tu exerces.

Vois-tu, le monde est ainsi, il faut savoir jongler avec. C’est comme quelqu’un qui serait dans une banque, toute la journée, derrière le guichet, huit heures par jour, et qui me dirait :

« Mais comment veux-tu que je sois spirituel dans ce cas-ci ? Qu’est-ce que tu veux que je donne à l’humanité ? Huit heures par jour, je suis derrière un guichet, et je ne vois que des billets. Je ne peux même pas converser avec les personnes. Et le soir quand je rentre, je suis fatigué. »

Il faut vivre avec les institutions terrestres. Il faut essayer de faire avec, parce que c’est l’état de la civilisation et la situation que chacun a acceptée en s’incarnant. Vous saviez avant de descendre sur la planète que la société était comme ça. Il faut donc faire avec. Mais en même temps qu’il faut faire avec, il faut en même temps essayer de sublimer quand même la chose. C’est-à-dire que celui qui est derrière son guichet huit heures par jour, même s’il croit qu’il ne peut rien faire, parce qu’il est coincé derrière ce guichet et qu’il n’a pas accès aux gens, il se trompe. Il se trompe beaucoup, parce qu’un jour viendra quelqu’un qui aura besoin de son sourire. Un jour viendra une personne qui aura besoin de son conseil, même si c’est un conseil purement commercial. Mais il sera justement le canal que les guides de la personne auront choisi pour la sortir d’une mauvaise situation financière. Lui, il se dira : « c’est tout simplement un conseil professionnel, c’est mon métier, je ne peux rien faire d’autre, car je suis derrière un guichet ». Mais en vérité, il aura aidé la personne, même si c’était sa profession.

Ce qu’il faut donc, c’est essayer de voir la chose avec sublimation. Il ne faut pas essayer de rendre la chose différente, car la structure est dure. Mais si vous, dans votre démarche, à chaque instant, quoi que vous fassiez, vous utilisez tout comme un support pour faire passer l’énergie spirituelle, alors, même si vous êtes balayeur, votre acte sera spirituel.

Imaginez un balayeur, ce qu’il fait sur un trottoir ? Il balaye et il enlève les saletés. Il pourrait se dire : « mais quel contact spirituel est-ce que je peux avoir avec les gens, avec ce métier-là ? »

Et je lui dis : au contraire, regarde quelle belle chose tu fais. Tu nettoies, tu rends propre. Grâce à toi, les gens vont marcher sur des trottoirs qui vont être propres. Dans ton esprit, charge ce trottoir d’énergie spirituelle, de façon qu’ainsi quand les gens vont marcher sur ce trottoir, ils vont recevoir cette énergie que tu vas émettre, et qui pourra peut-être changer leur vie.

Que tout soit un support à votre labeur de transmettre l’énergie spirituelle, que tout soit un service. Mais pour que ce service soit performant, n’essayez pas de rendre le service autre que ce qu’il est. La civilisation a jeté ces dés et les choses sont établies. C’est à vous de donner une seconde nature à ce que vous faites, même si c’est quelque de chose de matériel et de profane. Et cette seconde nature ne dépend que de votre intention intérieure. Elle ne dépend pas du changement de la chose. Ainsi, dans ton cas, n’essaye pas que l’enseignement que donne l’institution où tu travailles devienne cosmique.

Non

Cela dépend de ton attitude intérieure à faire la chose. Tu peux par exemple, donner une initiation à un enfant, tout simplement en lui faisant apprendre l’alphabet. Cela peut devenir initiatique si quand tu lui apprends l’ABC, tu conçois son esprit comme une lumière et que tu essayes de lui envoyer la lumière divine, et que tu te proposes comme intermédiaire entre lui et la hiérarchie. Si tu te branches avec l’intention, avec la hiérarchie à ce moment-là, un simple cours à propos de l’alphabet, je te le dis, devient un prétexte à l’initiation, parce que tout le changement est intérieur. À ce moment-là, apprendre l’alphabet n’est plus qu’un prétexte pour toi pour avoir accès à la conscience de l’enfant. Comme l’ésotérisme n’est en fait qu’un prétexte des maîtres pour avoir accès à votre conscience. Il faut que tu vives la chose comme cela, et je te le dis, ne crois pas enseigner quelque chose qui n’a pas de valeur, ou qui n’a aucun moyen d’action sur l’évolution des gens. L’évolution dépend de toi. Non pas de ce que tu vas dire. Ils ont besoin de ce que tu vas leur apprendre. Ils en ont besoin pour la vie matérielle, mais l’initiation, la lumière, l’énergie, tout cela ne dépend que de ton intention et de ton attitude intérieure. Si tu m’as bien compris, as-tu une autre question ?

Celui qui dirige la conférence, dit : « par manque de temps nous devons venir à la conclusion de cette discussion, et nous vous remercions pour l’enseignement que vous nous avez donné. »

(Pastor répond)

Moi, je ne veux pas que vous disiez que j’ai enseigné. Surtout ne dis pas cela. J’essaye tout simplement de déchirer le voile dans lequel vous mettez l’esprit. Alors, ne dis pas que j’ai enseigné. Dis plutôt que j’ai nettoyé si tu veux, dis plutôt que j’ai balayé, ça oui, mais enseigner ça non. Je me garderais d’être toujours un enseignant. Les frères l’on fait parce que telle était leur mission et le besoin de l’humanité, et parce que telle était aussi leur nature. Et tous ceux qui vous ont enseignés reviendront. Ils reviendront tous, pour vous réexpliquer ce qu’ils vous ont dit, afin que vous sachiez non plus à ce moment-là, interpréter l’enseignement et le comprendre, mais pour que vous sachiez le vivre. Ils reviendront tous, parce que quand quelqu’un a commencé un travail, surtout quand c’est un travail qui a besoin d’être interprété, cette personne est obligée de revenir. Et ce n’est pas à cause de la loi du karma, comme vous pourriez le penser. C’est tout simplement une question de responsabilité, car chaque Grand Initié a un profond sens de la responsabilité. Que le vôtre s’éveille avec nous.

Je vous salue

Nous vous remercions et vous saluons.