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7-Qu’est-ce que la spiritualité?



Psychologie Cosmique

27-09-92 (7/7)

QU’EST-CE QUE LA SPIRITUALITÉ ?



Thèmes :

–        Qu’est-ce que c’est la spiritualité ?

–        Le fanatisme sclérose les énergies et engendre des êtres abâtardis.

–        Le karma collectif.

–        La vie est un bien commun.

–        L’ego existe pour allumer les feux du mental.

–        Comment différencier le vrai du faux ?

–        L’énergie bleue intense de la hiérarchie des maîtres.

–        Développer le pouvoir d’être et le pouvoir d’agir.



Donc, et je vous quitterais sur ce dernier chapitre. L’homme d’aujourd’hui, que ce soit lorsqu’il veut méditer, que ce soit lorsqu’il veut créer (matériellement ou psychiquement), il se trouve plus précisément aujourd’hui (puisque c’est le problème qu’on veut lui faire étudier) face à son égocentrisme.


Ce qui peut, d’une part, lui faire comprendre la nature de cet égocentrisme, et d’autre part, l’aider à le dépasser un petit peu, c’est ce que l’on appelle aujourd’hui la spiritualité. Et j’aimerais que vous m’accordiez quelque temps pour exorciser ce mot, à fin que vous partiez, non pas comme des « êtres très spirituels » car j’ai horreur de cela. Ça ne m’intéresse pas, parce que c’est tout autant de futurs candidats à l’échec ou au fanatisme. Et je ne veux pas avoir cette responsabilité-là.


Je veux au contraire que vous me quittiez, que vous partiez d’ici, en étant des hommes et des femmes, capables de se construire des lendemains meilleurs. Et aussi une nature intérieure meilleure et plus divine.


Donc, nous devons réviser notre concept à propos de la spiritualité.

Qu’est-ce que la spiritualité ?


Comme je ne sais pas ce que je dois penser de la spiritualité, puisque en fait je l’ignore, car tout ce que je sais et tout ce que je pense, c’est ce que je peux identifier à propos de ce qui n’est pas spirituel. Donc, au lieu de penser spiritualité, je crois penser quelque chose de vrai à propos de la spiritualité, parce que je sais identifier parfaitement ce qui est la mesquinerie, ce qui est la jalousie, ce qui est le mensonge, ce qui est l’injustice, etc.


Et parce que j’ai vu, je connais et j’ai expérimenté par exemple l’injustice. Alors je me dis :

« La spiritualité qui est le royaume de la justice, c’est forcément le contraire de ce sentiment que j’éprouve d’injustice. »


Mais en fait, je ne sais même pas ce qui est le sentiment de justice, puisque j’imagine ce qu’il doit être par le vécu que j’ai de mon sentiment d’injustice. Ce qui fait que comme cela, je bâtis une fausse justice, je bâtis une fausse éternité, et je bâtis une fausse spiritualité. Non pas fondée sur une expérience, un vécu, mais sur le vécu de son contraire.


Et là je vous demande :

Est-ce qu’on peut deviner ce qu’est le jour, simplement parce qu’on contemple sans arrêt la nuit ?


Non, on ne peut pas, car je suis tout accaparé par la nuit. Je ne peux donc pas imaginer le jour. Je ne connaîtrais le jour, et je ne pourrais me le rappeler en imaginaire, que le jour où je le rencontre, que le jour où je le vois, et qu’alors je saurais ce qu’est sa lumière. Je saurais comme la lumière donne du relief aux objets et comme elle fait ressortir les couleurs.


Donc, puisque pour l’instant vous ne pouvez pas identifier la spiritualité, je vous demande de faire l’effort magnifique et courageux de ne rien penser, mais d’essayer chaque jour, chaque seconde, d’être le meilleur de vous-même. Et en étant chaque jour le meilleur de vous-même, par espoir de liberté, par espoir de beauté, par espoir de demeure. Et non pas par fanatisme, non pas parce que je veux être mieux que les autres, non pas parce que je veux être élevé à la gloire. À ce moment-là en étant le meilleur de vous-même chaque jour. Eh bien, vous allez découvrir le goût et la nature de ce règne rare qu’est la spiritualité.


Personne ne peut se prétendre spirituel, parce que ce n’est pas quelque chose que l’on recherche. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut conquérir (puisque l’on ignore complètement). On peut tout simplement se prétendre voyageur, chercheur, âme pèlerine. Et par le meilleur effort fait chaque jour (à tout le monde et à soi-même) on aboutit au spirituel, au juste, au beau, au vrai.


Mais avant cela, mon Dieu !  Faites taire toutes vos suppositions, parce que vous perdez de l’énergie en construisant des institutions dans lesquelles vous vous enfermez. Des systèmes qui finissent par vous paralyser et assécher même votre semence, ce qui fait que lorsque vous engendrez des enfants, ils sont chétifs intellectuellement et faibles affectivement.


Rien de plus n’a créé des corps prédisposés à un manque de santé, à un manque d’intelligence, et à un manque de présence donnant lieu à toutes sortes de maladies (que vous identifiez à la folie). Rien de plus n’a créé tout ce fléau, que des individus qui s’installaient trop à l’intérieur des systèmes et notamment des systèmes religieux. Ce qui fait que les grands tirants religieux d’hier sont des pères de famille qui aujourd’hui se trouvent à la tête de trois, quatre ou cinq enfants dont aucun est normal. Parce qu’entre-temps leur corps éthérique s’est tellement asséché, par leur égocentrisme profond, par leur fanatisme profond, qui a opéré une sorte de sclérose des énergies.


Le problème ce n’est pas le fanatisme en soi. Le problème ce n’est pas le système. Le problème ce n’est pas que je suis fermé et obtus. Le problème c’est que, puisque je suis fanatique, je sédentarise alors mes énergies, je sclérose mes énergies, et j’abrutis mon corps astral et je calcifie mon corps éthérique. Et quand je meurs, toutes ses informations vont dans la grande mémoire de la nature. Et quand je reviens à l’incarnation, cette mémoire, comme tirée du grand disque dur de mon ordinateur, resurgie en moi et me typifie mon nouveau corps mental, mon nouveau corps astral, mon nouveau corps éthérique, mon nouveau corps physique, et je retrouve la sclérose. Mais cette fois-ci je la subis. Je ne suis plus simplement en train de la créer comme autrefois. Cette fois-ci, je la subis pleinement.


Et pour tous ceux qui ont été notamment de grands tyrans religieux. C’est avant tout une démarche intellectuelle. Car ce tyran était un tyran religieux par ses émotions, mais aussi parce qu’il était capable par ses pensées et son intellect, de bâtir tout un système et de l’imposer aux autres. Et comme l’énergie mentale est reliée directement à l’énergie sexuelle. Puisque c’est la même, car à travers de l’évolution, depuis la grotte de la kundalini et des organes sexuels, l’énergie est montée pour aller petit à petit développer le cerveau. Donc vous voyez que c’est la même énergie.


Donc si j’ai atrophié mes idées, je vais atrophier aussi ma semence, que je sois un homme ou que je sois une femme. Et je vais engendrer des êtres abâtardis. C’est inévitable.


Ces êtres abâtardis pourront, soit être choisis par des âmes à qui cela correspond pour des buts karmiques, ou soit cela va frapper d’une manière injuste à des jeunes âmes qui ne savent pas encore très bien choisir quelle incarnation est la meilleure, ou qui n’ont pas trop le pouvoir de refuser. Et qui surtout, ne savent pas bien discerner en lisant le corps astral qui se prépare, le corps énergétique qui se prépare, ils ne savent pas bien discerner qu’est-ce que cela peut donner comme problème ces corps.

Et à ce moment-là, c’est un véritable fléau qui s’abat sur l’humanité à un moment donné pour cette vague de fanatisme qui se génère. C’est une responsabilité qui a été créée par ces humains fanatiques, et qu’ils laissent à la suite assumer par les autres qui en deviennent les victimes. Et c’est là que l’on parle du karma collectif, où l’on voit bien que la responsabilité d’un seul homme, peut engendrer des dizaines de victimes. Et c’est là que de nouveau il y a grande confusion entre les victimes et Dieu, ou les maîtres.


On se dit, mais pourquoi, les maîtres n’interviennent pas de façon à que chacun paye uniquement sa note et que l’on ne risque pas de payer la note des autres?


Alors pour terminer ce sujet et pour vous démontrer le mécanisme de cette loi, je prendrai l’exemple de votre société.


Avec l’argent que vous gagnez, vous employez une partie pour vos dépenses personnelles. Avec votre salaire vous achetez votre nourriture, vous payez votre eau, votre électricité, vos vêtements, etc. Et puis il y a une autre partie que vous employez pour payer l’impôt local et aussi l’impôt national, bien qu’une bonne partie de ce qui est fait avec cet impôt ne vous concerne pas directement parce que par exemple, avec cet impôt on est en train de construire un pont dans un endroit que vous n’habitez pas et que vous n’utiliserez jamais, ou on est en train de construire un hôpital dans une zone qui n’est pas la vôtre et où vous n’irez jamais pour subir un soin quelconque. Cependant vous payez ces impôts parce que vous faites partie de cette région et de ce pays.


De la même manière fonctionne avec le karma. Quand vous réincarnez sur la Terre, il y a une part de karma que vous devez payer pour vos propres actes commis dans le passé, dans vos vies antérieures, et ça c’est le karma individuel. El il y a aussi une part du karma que vous devez payer pour les actes qu’on commit votre collectivité où vous avez vécu, et ça c’est le karma collectif. Eh bien que vous ne l’ayez pas commis directement et que ce karma a été surtout créé par les autres. Cependant vous avez indirectement participé soit par votre silence, soit par votre ignorance, soit par votre indifférence (comme c’est par exemple l’attitude qu’ont la plupart des humains actuellement face à la destruction et à la pollution que fait l’humanité à la planète).


Donc, à part mon karma individuel, je dois aussi considérer le karma de ma famille, le karma de mes amis avec lesquels je vis, le karma de mon village, le karma de mon pays, le karma de ma race. Et plus loin il ya aussi le karma de la planète et le karma du système solaire aussi.


Alors, en sachant maintenant tout cela,

Est-ce que je dois rentrer chez moi ce soir en me sentant bien petit et très embêté ?

 

Non


Ce n’est pas un sentiment d’accablement que je veux susciter en vous. Je veux tout simplement vous démontrer que puisque les vies et tous les règnes s’interpénètrent. Toutes les responsabilités s’interpénètrent aussi. Et que toutes les manières de les assumer, se partagent et s’interpénètrent aussi.


Ce qui veut dire que l’individu existe dans une manière bien particulière et délimité. Je suis un individu. C’est sûr. Mais je ne suis pas un individu isolé de tout le reste des hommes ou de l’univers. Je suis un individu dans la mesure où cette particule précise qu’est l’individualité, qu’est l’ego, va me permettre d’éveiller le feu du mental. Par contre, je ne suis pas un individu pour être séparés des autres et ne pas être concerné par des responsabilités communes et partagées par mon karma familial, par le karma national, le karma racial, etc. Ce n’est pas pour ne pas appartenir à l’univers, car le point d’individualité n’existe pas à ce niveau-là.


Et je le répète, parce que je veux que vous partiez avec cela de frais et d’actif dans la tête : l’ego existe, le point d’individualité existe dans le but de réveiller les feux du mental. Bien sûr le monde émotionnel joue une part importante, parce que pendant très longtemps, le désir et la pensée se mélangent : je ne veux que ce que je désire, je ne veux que ce à quoi j’aspire. Mais au fur et à mesure des expériences, je comprends mieux le monde du désir. J’arrive à le clarifier. J’arrive à purifier ce monde-là. Et donc, d’un seul coup je me mets à vouloir d’une autre volonté. Des choses abstraites, des choses comme : le bien commun, mon évolution, la justice, la régularité, le travail, la discipline. Et c’est à ce moment-là que le véritable mental commence à exister, et non pas quand autrefois je pensais de manière toute emmêlée de sentiments et d’émotions, car ça ce n’est pas véritablement de la pensée. Pas vraiment.


La pensée véritable existe au moment où ma volonté est tout entière dirigée vers des buts progressistes, des buts d’évolution, des buts de points communs et de biens communs. Des buts qu’en fait, on va encore classifier de spirituels, et on y revient à cette spiritualité.


Quel choix donc vous avez ?


Tous les choix !  De devenir un diable, de devenir un dieu, de devenir un ange. Vous avez tous les choix.


Mais fondamentalement, si l’on pense au choix le plus sage et le plus judicieux, vous n’en avez pas, car c’est le choix de devenir un être divin, ou de continuer à mourir sans arrêt et à s’atrophier chaque fois de plus en plus.


Je peux bien sûr faire profession de cette déchéance, parce que je deviens un criminel, parce que je deviens un bandit, parce que je deviens un mage noir. Bien sûr, je peux choisir, mais ce n’est pas le choix le plus judicieux, car si c’était une voie sûre, nous l’aurions choisi nous-mêmes comme une voie initiatique. Seulement voilà, la mort finit toujours par arriver, et même pour les plus puissants mages noirs, parce que le plan astral n’est pas éternel.


Je ne veux pas vous faire peur, mais vous motiver.

Je ne veux pas vous terroriser, mais vous mobiliser.


De façon à ce que demain, votre discernement soit complet et immédiat. Oui, je sais choisir, je sais discerner entre le vrai et le faux.


C’est cela le comportement spirituel, c’est cela aussi la méditation, c’est cela la spiritualité : avoir la capacité de faire chaque fois le choix du vrai, le choix du réel. Et pour y arriver souvent c’est douloureux. Cela prend même du temps, parce qu’on ne sait pas ce qui est réel et on ne sait pas ce qui est vrai.


« Comment savoir ce qui est vrai ?  Je le choisirais tout de suite ! », me dirais-tu.


Bien sûr.


Mais je n’ai pas dit que ton choix doit être instantané.


Puisque le choix lui-même est une expérience. Donc, tu vas vers le moment où le choix devient possible. Mais avant cela, réfléchi, compare, observe.


Si tu ne peux pas décider d’une chose pour ta propre expérience, mais que tu sais que c’est par exemple, à quelques différences près, le même problème qui accable à un de tes amis ou à un de tes proches. Eh bien, ne choisis pas tout de suite pour toi-même. Laisse-toi le temps de réfléchir, même si la société ne te le laisse pas, ne fais pas la même erreur. Laisse-toi le temps et observe à ton ami. Observe de quelle manière il fait ceci et il aboutit à cela. Puis il fait cela et il aboutit à ceci.


Et ne fais pas comme lui, mais enrichi-toi de son exemple. Et au fur et à mesure que tu t’en enrichis par ces expériences, c’est comme si tu éveillais ton esprit, c’est comme si tu éveillais ton intuition, et ainsi tes repères du vrai et du faux son plus nombreux, et à un moment donné, tu peux alors décider.


Mais au moment de ce choix, ce que je te demande, c’est que face à des choses beaucoup plus complexes, où tu n’es vraiment pas sûr que tu aies fait le choix du vrai. Dans ce genre de situation, laisse-toi le droit à l’erreur. Non pas comme si l’échec était inévitable, mais comme un élève persistant qui ose aller à l’examen, qui ose revenir avec un zéro ou une note moyenne, mais qui n’est pas affaibli pour autant, qui lui retourne à l’étude et qui retourne à l’examen.


La grande qualité de l’homme, ce non pas que dès demain il devient spirituel, parce qu’il en a la recette, parce qu’il l’a trouvé dans un livre ou dans une conférence.


Je te donne plein de recettes depuis tant d’années , est-ce que tu changes ?


Non


Je ne suis pas aveugle. Et ce n’est pas un reproche, et ce n’est pas un constat même d’échec de ma part. C’est parce que l’humain et la communication que nous avons avec vous, ne peuvent pas aboutir à une autre histoire que ce ne soit pas le développement de la spiritualité (même s’il faut beaucoup de patience pour cela).


Donc, ce qui fait la grande qualité humaine, ce n’est pas qu’il aspire à la spiritualité, mais c’est qu’il a le courage de ses erreurs, il a le courage de ses échecs. C’est qu’il ose s’en enrichir et qu’il ose tirer des conclusions à partir de ses erreurs, pour effectivement trouver ce qui est le vrai et ce qui est le juste.


Ce qui veut dire que pour nous le vrai et le faux, vois-tu. Cela n’existe pas véritablement. Il y a tout simplement un chemin, un sentier d’évolution, ou un sentier d’apprentissage, appelle cela comme tu veux. Durant lequel le vrai et le faux n’existent pas. Par contre, ce qui existe, c’est l’énergie de travail.


Par cette énergie de travail et à force de recommencer et de recommencer, on aboutit au vrai. Mais on n’aboutit pas au vrai parce que l’on va s’en instruire, parce que l’on va faire un séminaire qui nous le décrit par tourte sorte de qualificatifs et des démonstrations. On n’aboutit pas à un vrai parce que l’on a fort soucis et que l’on pense sans arrêt à lui, comme on répéterait un mantra. Par contre, on aboutit au vrai parce qu’on est dans le monde, on accomplit, on agit, on se trompe, on sourit, on se relève et on recommence.


Et c’est cette énergie de travail absolu et constant que je veux réveiller en vous. Et si je n’ai pas réveillé ça, alors je ne sers à rien. Je vous ai même fait perdre votre temps. Vous êtes venus absolument pour rien et toutes les démonstrations précédentes ont été nulles.


Alors si vous voulez m’accorder une quelconque utilité, si vous voulez m’accorder un quelconque pouvoir qui, dans un second temps va devenir votre propre pouvoir, accordez-moi vos esprits complètement ouverts, afin que j’y pose cette semence de lumière quand je vous dis :


·       Mobilisez votre énergie de travail.

·       Mobilisez votre énergie d’accomplissement.

·       Osez, faites, trompez-vous, peu importe. Recommencez.


Et si vous admettez cela, si vous vous enrichissez de cela, Alors, même si dès demain je décide de ne plus parler. Eh bien, je serai passé pour quelque chose d’utile sur cette planète. Je n’aurais pas promené mes pantoufles pour rien du tout. Et l’on se retrouvera de l’autre côté en sachant tout de suite se reconnaître, car cette même énergie qui permet le travail, est cette même énergie qui nous caractérise à nous en tant que hiérarchie, en tant que guides et en tant que protecteurs.


C’est une électricité bleue, magnifique, intense, qui est tellement habitée par la lumière, que le bleu semble électrisé, le bleu semble devenir blanc dans le centre. Et lorsque vous déployez cette énergie bleue, ce bleu électrique, alors on vous reçoit cinq sur cinq.


On se dit : tiens qu’est-ce qu’il est en train de faire ?

Qu’est-ce qu’il cherche ?

De quelle manière on peut le mieux l’aider ?


On lui envoyant telle énergie, mais attention !  Car il a encore tel mirage et il a encore telle illusion. Attention aussi à tel et tel endroit, car son énergie est encore faible. Son énergie par exemple émotionnelle, elle est encore faible, et à cause de telle ou telle pensée, son énergie mentale est aussi faible, donc le courage va lui manquer.


Et c’est à ce moment-là que finalement nous-nous apercevons que nous ne pouvons pas vous aider pour faire la chose, mais que nous devons vous aider pour vous renforcer, de manière à d’ici quelque temps vous puissiez faire la chose.


Pour vous renforcer, il y a plusieurs moyens :

– Soit en déclenche une énergie pour qu’un état de crise s’installe en vous, afin que vous voyiez où est le problème.

– Soit on vous met face à une situation pour que vous voyiez le problème et que vous sachiez déclencher l’énergie inverse, afin que vous libériez votre pouvoir d’être et votre pouvoir d’action.


Et c’est sur ces mots que je vais vous quitter car j’ai conscience que je dois vous laisser rejoindre vos foyers. Seulement je ne veux pas que vous passiez cette porte sans penser à nouveau :


« JE SUIS LE POUVOIR D’ÊTRE ET LE POUVOIR D’AGIR. »


Bien sûr, c’est une notion abstraite : le pouvoir d’être.

Où je vais aller le chercher celui-là ?

Le pouvoir d’agir, je le comprends un peu mieux. Par exemple, je tape sur une table, car c’est une action concrète.


Mais le pouvoir d’être ?


Eh bien, tu vas le découvrir si tu fais comme je te l’ai dit tout à l’heure. Petit à petit, et au fur et à mesure de tes rencontres. Si tu sais faire les confrontations qu’il faut avec tous les éléments qui semblent te dépasser ou te faire peur. Et tu verras alors qu’au fur et à mesure, ton pouvoir d’être va exister et ton pouvoir d’action aussi. Et que tu n’auras non seulement plus besoin de moi, mais que tu me trouveras bien ridicule, parce que j’utilise des heures pour exprimer un mécanisme que tu peux comprendre en trois secondes !  Si tu te mets dans l’action et dans l’épreuve qu’il faut.


Et comme je n’aime pas être ridicule trop longtemps, vois-tu. Alors, je vais finir mon discours, tout en espérant que dès demain tu te souviennes de faire cette spirale de protection, de faire attention aux créations dues à tes fortes émotions et à tes fortes pensées, de prendre soin et assumer les confrontations, de prendre soin de ne pas identifier les grands concepts, puisque tu ne les connais pas encore. Ne pense rien et ait le courage de vivre, ait le courage d’aspirer, même si tu ne connais pas encore l’objet et la nature de l’objet auquel tu aspires : Dieu


C’est le seul effort véritable que l’on te demande.


Il y a un travail, certes, mais l’effort véritable pour l’humain c’est de ne pas savoir, et de faire quand même tout pour tendre vers cette direction qu’est Dieu.


Tu ne restes pas aveugle très longtemps, je te rassure, mais dans la mesure où tous tes efforts sont faits de la manière que je viens de décrire si longuement. En peu de temps en vérité ton œil spirituel s’ouvre et tu peux ressentir le souffle de l’âme et le souffle de Dieu.


C’est ce que je te souhaite, et c’est là-dessus que je te quitte.


Je te salue.