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L’Esprit de Paix 1/2



Psychologie Cosmique

24-07-87 1/2


L’Esprit de Paix

 


Question :
Nous vous saluons.
Pourriez-vous nous parler de l’esprit de paix, qui fit du Christ la lumière du monde et le prince de la paix.

Comment parler de l’esprit de paix, de l’esprit qu’était Jésus, et du prince de la paix qu’il incarnait ?
Il faut comprendre que Jésus, n’a pas été le seul représentant et ambassadeur de la paix sur la terre, bien qu’à l’heure actuelle, ce soit lui qui ait le plus marqué les esprits, à cause aussi de la mémoire transportée par les hommes. Il a vécu il y a 2 000 ans, mais si personne n’en avait transporté la mémoire et transplanté son germe, vous n’auriez jamais su qu’il avait existé.
Il en est de même pour des milliers et des millions d’autres sages visibles ou invisibles, publiques ou anonymes, qui sèment autour d’eux et en chacun de vous une petite graine de paix.


Cela nous porte à faire un discours sur l’utilité de rendre l’esprit de paix visible ou public. On pourrait croire, que pour sauver le monde, il faut que toute chose se voit et soit publique, pour que chacun puisse en parler, toucher la personne, toucher du doigt la philosophie ou un état de conscience en question. Or c’est faux. En fait, dès que l’on propose et met à la portée des gens quelque chose, elle n’est plus elle-même, elle n’est plus ce qu’elle est véritablement.

Non pas que l’individu ne soit pas capable de la voir ou de la concevoir telle qu’elle est, bien que cela soit une raison, mais c’est que toute vérité a davantage une nature voilée qu’une nature dévoilée. C’est pour cela que, parler de la nature de la paix, ou parler de la nature de l’esprit christique qui vivait en Jésus, ce n’est pas parler de la paix.

Parler de la paix ne veut rien dire et il n’y a rien à dire là-dessus. Je peux vous faire de belles phrases, une jolie prose, des poèmes qui vont enthousiasmer votre cœur, exalter votre esprit et peut-être, pendant un instant, vous faire comprendre ce que peut être la paix, mais ceci d’une façon plus intellectuelle qu’à l’état de la conscience. Donc, pour avoir une expérience de la paix, pour que l’événement soit compris dans son intégralité, dans sa nature absolue, il ne faut pas en parler, il faut créer l’expérience.

Naturellement, parler de la paix sert, bien sûr, car il faut un moyen pour attirer la personne vers l’expérience. Le berger, lorsqu’il sonne dans sa corne pour appeler le troupeau, son but n’est pas de sonner dans la corne, mais par cet intermédiaire de rappeler le troupeau.
À l’heure actuelle, les gens se contentent beaucoup de parler, de spéculer, de dogmatiser la vérité, d’en faire une religion, une philosophie, une technique spirituelle, bien qu’elles soient utiles dans un premier degré, elles ne sont pas la finalité, elles ne sont que des moyens d’appeler les individus à faire une expérience, car ils ne se sont pas forcément éveillés d’eux-mêmes, de manière spontanée à la vérité, aux réalités de la vie. Il faut parfois leur rappeler de manière concrète, que telle et telle chose existe. C’est pour cela que les discours ont tant de valeurs pour vous, mais en fait, ils n’en ont pas.

Que dire donc de la paix et comment l’obtenir ?

Je ne veux pas parler de Jésus, je ne veux pas parler non plus de la vierge Marie, des anges, des archanges ou de Dieu le Père, et dans quels draps roses ils vivent, là-haut, dans leur pays de bonheur. Par contre, vous, dans votre vie quotidienne, madame avec votre balai, avec votre chiffon à poussière à la main, monsieur avec vos crayons au bureau, ou vous qui êtes chauffeur de taxi ou conducteur de bus dans les embouteillages de la ville, vous qui êtes paysan sur votre tracteur, comment dans ces moments-là, comprendre, sentir, vivre, être la paix ? C’est cela qui m’intéresse, pas vous ?

Alors, comment, en étant à votre bureau, à votre ménage, à votre travail, dans vos soucis, dans vos problèmes, dans vos tortures, dans votre tyrannie, comment découvrir la paix ? À cette condition-là, seulement, j’accepte de parler de la paix.

Premier réflexe : être vigilant. L’homme se laisse entraîner dans le courant de la vie, et qu’est ce que la vie à ce niveau-là ?
La vie est un déferlement de circonstances qui déclenchent chez l’individu une réaction en chaîne d’émotions, d’états de conscience, de sentiments. Au milieu de cette réaction en chaîne, de ce déferlement plus ou moins chaotique d’émotions, de sentiments et de réactions plus ou moins positives ou négatives, l’individu est pris comme dans une vague qui ne cesse de claquer, claquer contre la falaise.
Imaginez-vous, une seconde, être un petit poisson et être prisonnier de cette grande vague des circonstances de la vie et d’être tapé comme un vieux linge contre la falaise des événements. Vous en aurez forcément assez, vous allez souffrir, être écorchés, être tués même.
Quelle va être votre réaction ? Essayer de fuir.
Vous allez essayer de concentrer un maximum de vos forces pour aller dans le flux inverse de la vague, et lui faire front et lui échapper.
Que se passe-t-il ? Vous n’y arrivez pas, parce que la force de la vague est plus forte que votre volonté.

Alors homme, je te demande : « Quand en auras-tu assez d’être écrasé contre la falaise ? »

Tout est simple quand il s’agit de découvrir les lois et la vérité, par contre tout devient très compliqué quand on reste dans cette vague, face à cette falaise et qu’on essaye de remonter le courant. Le rôle de la vague est de se battre contre la falaise, alors ce n’est pas un petit poisson qui va changer la vie de l’océan.

L’océan a sa propre vie, il a ses lois, sa force, ses entités, ses esprits. La vie a pour but de s’échouer dans la matière, de taper justement contre la matière, comme la vague tape contre la falaise. Alors si le petit poisson n’est pas conscient de sa nature et de la nature de la vague, du souffle de l’esprit qui l’entraîne là, il se fait torturer, massacrer, et il ne comprend rien. Il croit que Dieu a créé un jeu malsain, que toutes les forces de l’univers sont contre lui, que l’océan de la vie est très négatif, et que rien n’est adapté pour le bonheur de l’homme. Erreur.

La falaise n’est, en fait, qu’un mur imaginaire, je vous l’affirme. La matière n’est qu’un mur complètement imaginaire, et vous pouvez passer à travers comme vous pouvez vous enfoncer dans le sable ou dans l’eau. La matière n’est pas plus que cela. Les atomes qui composent l’eau, l’air ou le sable, sont les mêmes que ceux qui composent la matière dense, le mur, le béton armé, le bus, le train ou je sais quoi d’autre.
Alors qu’est ce qui vous empêche de percer cette même matière ?
Ce n’est pas un grand secret chimique, c’est tout simplement un œil qui n’est pas assez averti de sa véritable nature.

Mais je reviens à mon discours initial. Dans toutes les circonstances de la vie avec tous les problèmes que cela fait naître, comment être, sentir, et conquérir la paix ?

Il faut comme je l’ai dit en premier être observateur . Il faut donc analyser la situation dans laquelle on se trouve. Connaître la paix, la conquérir, c’est avoir un comportement de disciple avant tout. On ne peut rien faire si on n’a pas pris la décision de se comporter en disciple vis-à-vis de la vie. Celui qui veut marcher dans le ciel en se disant : « Je vais pratiquer un petit quart d’heure selon les lois du ciel, puis un petit quart d’heure selon les lois de la terre et de la société, selon les lois de mes désirs et de mes envies », cela ne marche pas, ou alors dans les mêmes proportions, 50/50, mais pas plus.

Que veut dire avoir un comportement de disciple ?

Ce n’est pas très compliqué, ce n’est pas non plus une ascèse ou une astreinte. Être un disciple est la chose la plus simple du monde, c’est comme un sourire, ce n’est rien de plus. Mais avant de pouvoir sourire face à un problème, face à l’agressivité d’autrui, face au blocage, à la méchanceté du monde, combien de temps et d’efforts l’être humain doit faire pour déclencher en lui la compréhension que tout cela n’a pas d’importance.

Être un disciple est la chose la plus simple au monde, pas besoin de recette compliquée, de technique compliquée qui vous rattache par un fil éthérique à ceci, à cela, à tel égrégore, à tel Maître ou je ne sais quoi d’autre. Toutes ces choses forcément ont une utilité, j’en parlerai après, car il faut penser aussi à l’alchimie énergétique. Mais il ne faut pas confondre l’alchimie et l’état de conscience qui est à votre disposition ici, tout de suite et maintenant.
Si l’état vibratoire, soit état alchimique, ne vous est pas disponible ici et tout de suite, l’état de conscience est quelque chose que vous pouvez acquérir n’importe quand, du moment que vous faites l’effort d’être disciple. Je vais aller plus loin dans cette explication.

Lorsque je dis qu’être dans l’état de disciple n’est pas plus compliqué qu’un sourire, c’est une phrase simple et pourtant très compliquée. Cela veut dire que lorsque l’homme a fait tomber beaucoup de barrières, d’illusions, d’égoïsme, et qu’il a acquis une grande compréhension, il commence à soupçonner ce que peuvent être la tolérance et l’amour. À moins de cela, on ne peut pas être disciple.

Un disciple qui n’est pas tolérant, qui n’a pas l’amour, ne peut pas sourire, il ne peut pas être un souffle de liberté, donc il ne peut pas être la paix. La paix n’existe pas dans un esprit ou un état d’âme torturé par les obstacles de la vie, ou si l’individu s’énerve encore pour n’importe quoi, ou s’il est prisonnier d’une multitude de problèmes psychologiques, de traumatismes ou de complexes.

Quoique je dise, il ne trouvera pas et il ne comprendra pas la paix, au contraire, il va croire que c’est une croix de plus à porter. Il va croire que la paix est de nouveau un sacrifice, et il va vivre la paix dont je parle et que j’essayerai de lui expliquer, comme un sacrifice supplémentaire que la vie et les Dieux lui demandent.

Ce qu’il faut donc avant de parler de la paix, c’est déraciner dans vos esprits tout ce qui vous empêche de communiquer vous-mêmes avec la paix, sans que je sois obligé d’expliquer quoi que ce soit. Par contre, je veux être celui qui déracine tous vos blocages et qui enlève toutes vos illusions, les bêtises, les erreurs, les stupidités, les faussetés, les malices, et ainsi, je n’aurai pas besoin de parler de la vérité. Automatiquement, chez vous, lorsque vous serez dans un état de méditation ou de recueillement, elle s’ouvrira, et vous aurez là, plus que ma parole, vous aurez l’expérience, et vous n’aurez plus besoin de m’écouter. Vous pourrez simplement m’aimer, et me reconnaître.

Donc, comment conquérir la paix ?

Nous avons dit qu’il fallait être observateur, mais que pour pouvoir être observateur il fallait adopter un certain état de disciple. Que faire avec l’observation ?

Analyser la situation dans laquelle vous vous trouvez. Ce qui ne veut pas dire que vous devez tout regarder d’une manière froide, et que vous deveniez un mécanisme spirituel, absolument pas. Au début, il faut un petit peu mécaniser la réaction pour qu’elle devienne un automatisme, et lorsqu’elle est installée, elle devient votre nature, et finalement vous ne pouvez plus vivre sans ce réflexe.

Analysez, c’est se munir de l’arme du discernement et regarder ce qu’il y a de juste, de fondé et de réel dans la situation, donc, si vous devez ou non y investir votre énergie, si vous avez ou non le droit légitime d’être en peine, d’être en chagrin, d’être en douleur ou en grande joie, si la situation est une illusion, une erreur et qu’il vous faille retirer tous les investissements en énergie que vous auriez pu y faire, simplement par spontanéité et instinct.
Le premier acte du disciple c’est celui-là, discerner les situations, sinon on n’est pas disciple. Tant qu’on ne sait pas choisir entre l’illusion et la réalité, soit le bien, le mal, comme vous avez l’habitude de le dire, vous ne pouvez pas être disciple, vous ne pouvez même pas soupçonner ce qu’est la paix. Il faut donc une grande pureté.

Le discernement, lorsqu’il permet d’analyser la situation, accorde une pureté à l’esprit. Du fait de cette pureté, l’esprit est aligné avec l’âme, aligné avec son réseau d’énergie cosmique et devient super-actif.
Sur son plan physique, l’individu devient efficace, rapide, clair, net, précis, concis, il ne se trompe pas ou peu, du moins par rapport à la majorité des autres êtres humains, et il avance plus droit sur le chemin du retour à la lumière.
Les autres qui ne savent pas encore discerner, se heurtent et se font briser par tous les problèmes. Alors, après quelques jours à l’hôpital, après quelques jours dans le désespoir, dans l’humiliation, bossus, égratignés, ils repartent, mais boiteux. Et finalement, que voit-on arriver à la porte du temple ?
Ce ne sont plus des hommes seigneur. Par quoi tient-il celui-là ? Des bandages par-ci, par-là, une ficelle, une canne, on dirait plutôt une momie et encore dans quel état. « Mais où es-tu passé mon brave lui dit le père, qui t’a mis dans cet état ? »
Le pauvre bougre ne sait même pas expliquer pourquoi il est dans cet état. « C’est la vie que tu m’as donnée. Regarde un peu, depuis que tu as créé la terre et l’incarnation, regarde dans quel état nous arrivons. Si c’est le jeu que tu as inventé, je retire mes billes ».

Que voulez-vous que nous répondions à ce genre de réflexions ?

Il est normal que les individus réagissent de la sorte. Pour nous, l’important n’est pas du tout leurs réflexions, ou leurs remarques, l’important est de les mener à une juste estimation des chemins de la vie. Choisissez votre chemin. Il n’est pas besoin de parler de la paix, de la grandeur de l’âme, de la nature des Dieux. Toutes ces choses vous pouvez les approcher vous-mêmes, si vous permettez aux maîtres, aux guides, à l’esprit, de défricher tout ce qui vous empêche de voir clairement et nettement la surface de la terre, et la réalité de la vie. Et cela commence par des choses tout à fait simples.
Les gens s’imaginent, qu’étant donné qu’ils veulent marcher sur le chemin de la spiritualité, qu’ils devront jongler avec des concepts très abstraits, très élevés, faire des sacrifices, et surtout ne plus accepter les aspects de la vie profane. C’est une erreur.

La vie est un grand mouvement comme je l’ai dit mille fois, une grande roue immense qui tourne, et en tournant elle offre tous les autres mouvements issus d’elle. Ce qu’il faut donc connaître, c’est le rythme exact de chacun de ces sous mouvements et le rythme exact de la roue principale, soit, connaître les lois comme vous les appelez.

Lorsque vous connaissez les rythmes de chaque mouvement, de chaque cycle, plus rien ne vous est inaccessible, la science, la connaissance, l’espace, tout est à disposition. Par contre, créez un autre mouvement à l’intérieur d’un mouvement, vous serez immanquablement déconnectés.

Essayez d’imaginer que vous êtes à l’intérieur d’une grande roue qui tourne, qu’elle a son rythme, sa vitesse. Cela implique donc que vous-même à l’intérieur de cette roue, vous rouliez du même rythme et à la même vitesse, et dans le même sens. Mais l’homme est compliqué, il s’imagine qu’à l’intérieur de la roue, il va pouvoir créer un autre rythme, aller si possible dans le sens inverse.
Que se passe-t-il ?
Il ne fait pas deux pas que déjà il s’écroule. Mais la roue continue son mouvement, et ce n’est plus un homme debout qui est dans la roue, mais un homme couché, qui est pris à l’intérieur d’un tonneau, et cabossé par sa chute. Les hommes, au cours de leur vie, s’imaginent toujours chuter de problèmes en problèmes, de situations difficiles en situations encore plus difficiles, de conflits en d’autres conflits, et ils ont toujours l’impression d’être face à un abîme dans lequel ils sombrent. Si bien, que lorsqu’ils sont un moment sur la plage, ils se demandent :
Que me réserve demain ?
Dans quel trou vais-je encore tomber ?
Que va me faire celui-ci ?
Que va me dire celui-là ?
Vais-je arriver à la fin du mois ?

Alors que, si l’homme se tient debout et au centre, il s’aperçoit que le mouvement est un chemin. Il aura forcément des épreuves, les efforts ne lui seront pas épargnés, mais l’entendement des choses ne sera plus le même. Il n’aura plus l’impression de subir les épreuves, la vie, les problèmes, les obstacles, mais au contraire de s’enrichir de leur enseignement et c’est là, la preuve, d’avoir atteint l’état de disciple. Ne vous demandez pas :
Quelle tuile va-t-il m’arriver ?
Qu’est ce que j’ai fait à celui-là pour qu’il me crée tel et tel problème ?
Pourquoi a-t-il dit tel mensonge sur mon compte ?

Demandez-vous quel enseignement vous pouvez tirer de la situation.
Lorsque vous êtes dans une situation suspecte, quelqu’un qui fait ou qui dit du mal de vous, n’ayez pas le réflexe de vous défendre, ne soyez pas non plus celui qui se laisse marcher dessus, attention, je n’ai pas dit l’autre extrême, mais avant d’avoir quoique ce soit comme réaction, interrogez-vous. Que ferait le Maître dans cette situation, et face à la lumière qui me regarde, quelle preuve dois-je donner des compréhensions que j’ai acquises ?

Dans toutes les situations, il faut essayer de réagir selon la dignité spirituelle. Si cette dignité spirituelle n’est pas encore un réflexe en vous, parce que les traumatismes, les complexes et votre vie passée, vous ont plutôt fait réagir d’une façon profane, eh bien, pendant quelque temps efforcez-vous d’avoir ce recul, et observez.
Est-ce que la situation est illusoire ?
Est-ce qu’elle mérite que j’en souffre ?
Est-ce qu’elle mérite que je m’investisse ?
Est-ce que je dois me retirer ?
Qu’est-elle pour moi ?

Après cette analyse, face à lumière, et sans aucun problème, vous pouvez investir votre énergie. Ce qui compte, c’est que vous aurez analysé la chose. Peu importe que vous ayez analysé la vérité de la chose ou pas. On ne va pas forcément, dans les débuts, vous demander de conclure sur la vérité, sur la réalité ou l’illusion d’une chose. Car pour avoir le discernement il faut avoir aussi de la connaissance et de l’expérience, et ces choses-là arrivent en étudiant, en vivant tout simplement et en souffrant aussi.

Donc, n’essayez pas d’être parfait tout de suite, en sortant d’ici, ou demain. Entraînez-vous à le devenir et faites l’effort qu’il faut pour cela, déclenchez l’automatisme. Voyant vos efforts, tous les guides qui sont autour de l’humanité et qui veillent chaque âme selon son rayon, prendront en charge votre développement de manière plus précise. Le guide qui est le vôtre et qui n’est pas un guide personnel, mais qui est celui du rayon énergétique auquel vous appartenez, veillera de façon plus précise.
« Celui-là essaie de faire des efforts, il essaie d’élever sa nature inférieure en nature supérieure, il faut l’assister davantage, envoyons-lui davantage d’intuition, ce qui va lui permettre justement un meilleur discernement. Ou bien, mettons-le en présence de telle ou telle personne utile, qui lui apprendra telle ou telle chose, afin de mieux discerner. Allons le promener dans tel ou tel endroit, telle ou telle librairie pour qu’il achète tel ou tel livre, afin qu’il connaisse la sagesse. Mettons-le dans telle épreuve, afin qu’il se dépouille de son illusion, de son traumatisme ou de son complexe, acquis dans l’enfance, afin qu’il puisse devenir parfait. » Peu importe en fait ce que vous êtes à l’heure actuelle.

Donc, avant d’essayer d’être parfait, il faut d’abord essayer d’être un enfant. Et c’est ce que vous a recommandé Jésus lorsqu’il a dit : redevenez simples comme des enfants. Redevenir comme un enfant, c’est se libérer de tout ce qui empêche de connaître cette paix.
Regardez un nouveau né. Il est vierge, il n’a pas de trace de traumatisme, son karma n’est pas encore descendu sur lui, son thème astrologique, donc les énergies de sa personnalité et de son âme ne sont pas encore en jeu, car c’est dans l’adolescence que tout cela se réveille.
Un enfant jusqu’à dix, douze ans, est aussi vierge que l’esprit de Dieu peut l’être. Il est ouvert, simple, il ne ressent aucun manque, il ne ressent ni la méchanceté, ni l’amour des gens, pour lui, tout est amour. Il ne peut pas imaginer que la vie, que ses parents, les gens qui l’entourent, soit autre chose qu’une relation d’amour. Toute sa nature est d’aimer, et c’est pour cela aussi qu’il a autant besoin d’amour et de caresses. C’est cette conviction-là qu’il vous faut retrouver.

Ce qui ne veut pas dire qu’à la manière de l’enfant vous devez aussi retrouver la naïveté, et l’inconscience. La science de l’adulte, avec l’esprit de l’enfant, permet de devenir le disciple parfait, permet de connaître la paix et tous les autres attributs de l’univers et de votre âme.
Si vous venez avec une conscience boursouflée de problèmes, de traumatismes, de complexes, d’insuffisance, d’orgueil, d’égoïsme, de besoins, d’envies et de je ne sais quoi d’autres encore, comment voulez-vous que votre conscience puisse connaître un état de béatitude. Impossible.

Imaginez qu’au pire moment de ses crises de chagrin, au plus profond d’une dépression, du sentiment d’abandon, je demande à quelqu’un : « sois convaincu que tu es Dieu », il va me regarder avec de grands yeux vides et va me dire : « Mais, grand frère, tu me prends pour un imbécile, tu me dis n’importe quoi. Regarde dans quel état je suis, comment veux-tu que je croie en ta parole » et il aura raison.
Si je suis un frère un peu sensé, il faut d’abord que je le console, que je le nettoie, que je l’habille de blanc, que je le nourrisse, que je le réchauffe, et lorsqu’il est calmé : « Regarde maintenant tu es un Dieu. » Il se retourne, il se voit dans la glace et il ne doute plus.

Pour tous ceux qui veulent participer au mouvement qui veut à l’heure actuelle répandre la vérité ou plutôt claironner un appel, ayez souci d’éclaircir les gens sur leurs problèmes, de leur permettre d’en sortir, et après, vous pourrez parler des choses et des essences divines. Avant cela, ça ne sert à rien.
Si vous ne mettez pas les roues à une voiture, vous pouvez essayer le démarreur tant que vous voulez, vous pouvez même mimer d’être sur la route, mais rien ne va se passer. Par contre, mettez les quatre roues, et vous verrez que vous allez partir.

Ce qu’il faut donc, c’est régler vos problèmes. Parler de la paix ou imaginer la paix est une chose vaine, c’est bon pour ceux qui sont dans les cirques. « Regardez le beau ballon rouge, regardez la belle étoile, il faut grimper jusqu’au ciel pour l’attraper. » Mais le pauvre qui n’a que ses jambes pour marcher, et marcher sur terre et non pas dans le ciel, comment voulez-vous qu’il l’atteigne ? Apprenez-lui à se construire des ailes, et là il pourra atteindre l’étoile.

Comment se construit-on des ailes ?
En suivant la parole des sages, celle qui a été dite depuis l’éternité, le début des temps. Et que vous répètent inlassablement les sages avec passion et sacrifice ?

« Aimez-vous les uns les autres, aidez-vous les uns les autres, soyez tolérants, ne dites pas de mal les uns des autres, n’abusez pas non plus de la charité des autres, soyez justes, sachez discerner, retrouvez la dignité, respectez-vous vous-mêmes et respectez les autres. »
Lorsque vous saurez vivre et conduire votre vie terrestre aussi noblement que cela, la vie du ciel viendra vers vous. Vous voulez entrer dans la vie du ciel sans savoir mener votre vie terrestre.

Comment peut-on atteindre le ciel, si on n’a pas su maîtriser la terre ?
Impossible. C’est un peu comme si vous demandiez à un avion de décoller sans les ailes, sans carburant, sans pilote. Est-ce que la taupe a des ailes ? Est-ce que l’escargot a des ailes ? Non, l’aigle oui, l’oiseau oui, alors il faut devenir papillon.

Qu’importe ce que vous êtes aujourd’hui, que vous soyez vilains, vicieux, méchants, agressifs, hypocrites. Peu importe, vous n’êtes jamais aussi mauvais que ce que vous croyez, cela, je peux vous l’affirmer. L’important est la détermination, quel que soit votre problème. Essayer de le comprendre et de le sublimer.

Je ne dis pas de juguler votre problème, de l’enfoncer, de l’enfermer, de le faire taire, parce qu’un jour ou l’autre il essayera de ressortir, et finalement il vous aura, et mille fois plus fort qu’auparavant. C’est comme cela que se déclenchent les dépressions. Il ne faut pas faire comme les autruches, se mettre la tête dans la terre et se dire : non, non je ne veux pas voir le problème, je ne l’ai pas, je ne le vois pas. Au contraire, il faut bien le voir et s’en rendre compte.

Je ne dis pas d’entrer dedans à la manière des psychanalystes, mais d’en avoir une conscience aiguë. Ça oui, et peu de gens ont une conscience aiguë de leurs problèmes, parce qu’ils ne sont qu’un réflexe, ils sont toujours en réaction. Ils ne cherchent pas à savoir pourquoi ils ont réagi, pourquoi, à telle parole d’un ami, ils ont eu mal. Ils ne comprennent pas. Tout ce qu’ils savent, tout ce qu’ils sentent, tout ce qu’ils ont compris, c’est qu’ils ont eu mal, et ils s’arrêtent là, et continuent à souffrir. Si bien que l’ami devient un ennemi et la haine s’installe.

Donc, pour ne pas vous faire d’ennemis, analysez pourquoi vous réagissez de telle ou telle manière à certaines réflexions, en certaines circonstances. Ne vous accusez pas, regardez-vous, et n’oubliez pas que vous devez observer sans juger. Considérez-vous simplement et analysez.
« Voyons, dans telle circonstance j’ai agi comme si je me sentais inférieur. La présence de telle ou telle personne, leurs paroles ou quoi que ce soit d’autre, m’a fait comprendre que j’étais peu de chose, ou bien j’avais l’impression d’être mis à part, de ne pas avoir droit à la vie, de ne pas avoir le droit d’être, et j’ai souffert. »
Ne tirez pas à partir de cela la conclusion que vous êtes orgueilleux. Constatez simplement le fait, essayez de vous libérer du fait, et la prochaine fois, quand vous vous retrouverez dans la même circonstance qui a déclenché en vous une souffrance, ou une réaction d’humiliation, ou n’importe quoi d’autre, ne réfléchissez plus, n’essayez pas de combattre, ne vous forcez pas à sourire ou à vous dépasser au nom de la lumière. Lâchez tout.

Dieu vous regarde et vous aime tel que vous êtes. Ce qui compte pour lui c’est l’effort que vous allez faire, et pas le plastron blanc que vous allez essayer de mettre sur la crasse qui est sur votre poitrine. Donc ne vous forcez pas à être spirituel, à être lumineux, au contraire, soyez vous-même et lâchez, lâchez.
Vous sentez la souffrance revenir, l’humiliation revenir, fermez les yeux, asseyez-vous quelque part et lâchez tout. Lâchez les bras, lâchez votre esprit, lâchez l’intérêt que vous portez à la chose, et dites-vous : « Grand Dieu, je fais le sacrifice ».

Imaginez que vous menez votre humiliation, ou votre complexe sur un autel, et que vous le sacrifiez, comme autrefois on sacrifiait le bélier. Sacrifiez cette énergie négative et inférieure sur l’autel de l’élévation spirituelle. Si vous essayez de la caser dans un petit coin pour qu’elle ne fasse pas trop de bruit, ça ne marche pas, mais asseyez-vous dans un coin et lâchez tout, cela oui, ça marche. Simplement parce que la réalité énergétique est telle, que lorsqu’une énergie n’est pas nourrie elle meurt, comme une plante qui n’est pas arrosée, sèche.

Donc si vous lâchez cette énergie qui suscite cette émotion, qui se manifeste par tel ou tel complexe ou traumatisme, si vous lâchez cette énergie, elle n’a plus de carburant pour se perpétuer, elle ne peut plus puiser dans votre astral, dans votre système nerveux, vos glandes ou votre mental. Et au bout de quelques essais, elle va finir par se trouver toute seule, avec son seul réseau d’énergie, et étant une énergie basse et inférieure elle n’a pas beaucoup de réserves, alors elle meurt.

Ce que je vous propose donc, ce n’est pas une ascèse, ce n’est pas un effort à faire sur vous-même, un contrôle, c’est tout simplement une petite ruse alchimique. Il faut lâcher, lâcher les intérêts stupides. Si vous vous cramponnez toujours à tous ces intérêts de la vie telle que vous la connaissez et que vous l’imaginez à votre niveau à l’heure actuelle, vous ne pourrez jamais voir la lumière. Mais si vous lâchez tout, vous aurez l’impression dans les premiers temps bien sûr de tomber, de tomber et de ne plus avoir en fait de références, de sol sous les pieds, ni même d’instruments pouvant guider votre vol, et vous aurez l’impression de tomber nulle part, et quelquefois cela peut faire peur, mais la liberté est à ce prix.

Lorsque vous partez pour la première fois de chez vos parents, est-ce que vous savez exactement de quoi vous allez vous nourrir le lendemain ?
Si vous aurez une belle maison ?
Si vous aurez tout le confort ?
Si vous trouverez compagne ou compagnon ou si vous allez mourir ? Non.
Tout ce que vous savez, c’est que vous partez dans un grand élan de liberté, avec une envie immense de construire, et de vous trouver vous-même. Il en est de même dans cet élan spirituel dont je parle, lâcher, et attendre un petit peu qu’au cours de la chute les ailes poussent. Tant qu’on ne lâche pas, les ailes ne poussent pas, parce que les pieds sont trop occupés à marcher sur la terre, et que toute l’énergie descend dans les pieds pour faire fonctionner la marche, au lieu de faire naître des ailes.

Si vous utilisez l’énergie de votre âme pour nourrir les désirs, les passions, les chagrins, les souffrances, les tortures, c’est tout autant d’énergie que vous n’aurez pas pour construire votre spiritualité, pour construire le pont qui vous permet de contempler la paix dont on parle. Il n’y a pas trente-six millions de réservoirs d’énergie. Il n’y en a qu’un avec une seule énergie, c’est celle de votre âme. Alors quand on a un seul réseau d’énergie, on ne l’emploie pas pour faire n’importe quoi. Il faut être vigilant, et investir cette énergie-là où il est correct de l’investir, pour le bien de votre âme. Sinon, l’âme n’a pas sa nourriture, ne connaît pas son chemin, et ne peut pas accomplir sa destinée.

Il y a dans le monde des milliers de gens qui essayent d’être et qui n’y arrivent pas. Quelle n’est pas la secrétaire qui pleure en rentrant chez elle le soir, parce que tel ou telle collègue de bureau lui a fait remarquer qu’elle était laide, lente, ou pas efficace ! Combien de haine comme cela, il y a à l’intérieur de vos communautés de travail, que vous appelez usine ou entreprise, et qui déclenche de véritable drame intérieur. Tout cela parce que l’individu accorde à quelqu’un qui n’est pas plus avancé que lui, le droit de le détruire. Comme je l’ai déjà dit mille fois, mais je vous le répète : pourquoi donnez-vous aux autres le droit de vous détruire ? Pourquoi accorder aux autres ce pouvoir ?

Certes ce n’est pas facile d’endurer l’ambition, l’égoïsme, l’intolérance des autres, c’est vrai, je vous l’accorde, et il est temps que cela change. Mais si cette stupidité existe pourquoi lui donnez-vous le pouvoir de vous détruire ? Quelle folie vous conduit à réagir de la sorte ?

Reprenez vos esprits et donnez le pouvoir à celui qui en est digne. Donnez le pouvoir de vous influencer à celui qui peut dignement vous guider, pas à un autre. Quelqu’un vous humilie, vous fait comprendre que vous êtes trop petit, pas beau, raccourci, laid ou je ne sais quoi d’autre, eh bien, souriez, et si vous êtes vraiment petit, raccourci et laid, dites-lui : « eh bien, oui c’est vrai et après ? », et éclatez de rire.

Votre rire sera pour lui une grande énigme, peut-être la plus grande de sa vie, et sans vous l’avouer il va réfléchir à la chose, et il va se demander : « Mais pourquoi a-t-il ri ? ». Car invisiblement un individu est parfois sensible aux leçons que donnent ses autres frères. Il ne l’avoue pas, cela reste invisible, car son orgueil l’empêche d’avouer, lui qui veut écraser, être le premier, le plus beau, comment peut-il imaginer être instruit par celui qu’il essaie d’écraser ? Impossible d’avouer.
Mais ne faites pas de cette vérité-là une force pour vous-même. Ne vous emparez d’aucune force, sinon de celle de la lumière. Ne vous dites pas : « Il s’est moqué de moi, mais j’ai le discernement spirituel, j’ai la connaissance, je vais rire, je suis donc le plus fort et le plus intelligent ». Erreur.
Si vous agissez de la sorte, l’erreur est encore plus grande que si vous souffrez de l’insulte, c’est mettre un emplâtre sur une jambe de bois. Ce qui fait que le jour où vous perdrez la volonté, le courage de sourire, vous allez vous écrouler, et pleurer, pleurer pour toutes les fois où, en fait, vous aurez été humiliés et que votre conscience, votre mémoire, n’aura pas effacé la chose.

Il ne faut donc pas se jouer une comédie en spiritualité, car très vite le revers de la médaille vient et nous défigure encore plus fort. La spiritualité c’est l’authenticité, la vérité, et si votre comportement ne s’aligne pas dans la réalité, cette réalité vous tue, vous écroule, pour vous faire retrouver un terrain plus réel, pour vous sauver. Alors la petite poudre que l’on s’était mise sur le bout du nez : « c’est moi le plus beau, c’est moi le plus intelligent, parce que j’ai contrôlé ma réaction d’infériorité », s’écroule.

Ce qu’il faut donc, c’est être sincère envers soi-même, et ne pas se jouer de comédie, ne pas se construire un personnage, ne pas se construire une force, mais utiliser la force qui existe, celle dont j’ai parlé tout à l’heure. Elle se manifeste d’abord par le détachement. Lâchez.

Votre mari vous humilie, votre femme vous ridiculise, vous en souffrez profondément, vous pensez même au suicide. Je vous comprends et je veux vous consoler, mais avant, vous pouvez réagir et tout de suite, lâchez. Qu’importe qu’un être maladroit vous croie ridicule, qu’il se soit diverti pendant des années à vous faire sentir ce ridicule, et à s’amuser de votre souffrance. Lâchez tout.

Est-ce que vous rentrez dans le jeu des enfants, quand ils veulent jouer à cache-cache ? Non. Quand un enfant saccage la maison sous prétexte de jouer aux cow-boys, aux indiens, est-ce que vous rentrez dans le jeu est-ce que vous acceptez cette souillure ? Non. Vous dirigez l’enfant, vous ne lui permettez pas de mettre à sac la maison, de jouer certes, mais en respectant l’ordre des choses.

Faites de même avec votre entourage. Ne rentrez pas dans le jeu malsain de leur maladresse, de leur ignorance, de leur intolérance, de leur impuissance aussi. Pour trouver votre liberté, il faut couper toutes les dépendances que vous avez les uns envers les autres. Être dépendant de quelqu’un, ce n’est pas forcément avoir besoin de la personne pour faire telle ou telle chose, c’est être le sujet de cette personne, de la subir.
Pour être libre il faut donc couper tous ces liens qui vous empêchent de monter comme une montgolfière vers le ciel. Tant qu’elle est attachée, elle ne monte pas. Comment votre âme peut-elle rejoindre ses sphères, son plan, tant qu’elle est amarrée à ces souffrances-là, à ces illusions-là ? Impossible. Même si vous aviez la grandeur des anges, tant que vous consentez à plier le dos et à subir les autres, vous ne pourrez déployer vos ailes.

Que font les hommes ?
Le jour où ils en ont vraiment assez, ils deviennent à leur tour agressif, et commencent à frapper, à faire comme les autres font, et les rapports entre les humains deviennent alors des rapports de puissance, c’est à celui qui va écraser l’autre, le plus ridiculiser l’autre. Erreur.

Lorsque quelqu’un face à toi utilise une force inférieure, n’utilise pas une force inférieure en retour. Utilise la force supérieure, celle de ton âme, de ta lumière, la force de ton discernement qui va te dire : « Cet homme essaye de te ridiculiser, mais tu ne vas pas jouer son jeu, il n’y a aucune raison pour que tu t’abaisses à jouer ce personnage-là. »
Vous savez sauvegarder votre argent, mais savez vous sauvegarder votre âme ? Je vous le demande ?

Vous courez aux caisses d’épargne pour surveiller le cours de la bourse, ou ce que sera votre argent demain, mais dans la vie, et auprès des gens, est-ce que vous vous souciez de l’investissement de votre âme ? Non. La seule valeur que vous connaissez, c’est celle trop matérielle de votre argent, du plaisir, des jouissances, de la puissance temporelle.
Pensez à économiser les énergies de votre âme, mettez-la dans une bonne caisse d’épargne. Je vous donne une bonne adresse, celle de Dieu, celle du maître, et là vous saurez qu’il y a des intérêts, très avantageux, en fait les seuls qui soient au monde. Sitôt que vous placez une énergie, vous en avez mille qui vous reviennent. « C’est très intéressant, je place tout de suite allez-vous me dire. »

Je dis mille, parce que c’est la monnaie qu’utilisent les Dieux, ils ne sont pas regardants, ils sont l’abondance même. Alors quand un être humain fait un effort, quand il essaye un petit peu de se prendre en mains, de devenir indépendant face à ce jeu malsain du monde et des autres, automatiquement toute la confiance des guides, des maîtres se concentrent sur cet individu et ils essayent de l’enrichir, de l’enrichir, comme un jardinier entoure de soins une fleur prometteuse.
Il lui donne de l’eau en quantité, du soleil, et ainsi la fleur peut être belle, mais il arrache celle qui fait grise mine ou pleine de mauvaises volontés. Donc il faut être vigilant. Pour être vigilant, il faut un peu connaître la vie. Il faut donc que vous vous instruisiez un petit peu sur ce que sont les lois, et quand je parle de lois, je ne parle pas de dogme sévère auquel l’homme doit obéir, je l’ai déjà expliqué mais je vais le dire à nouveau pour vous.

Pour nous le terme de lois n’existe pas en vérité.
Rien ne peut exister de manière dogmatique, sectaire, sévère, et inflexible, dans l’univers tout est épanouissement, tout est mouvement, liberté et expansion. Pour que ce mouvement, cette liberté ou cette expansion ait lieu, il y a la grande loi de l’équilibre. C’est ce que vous appelez véritablement la loi avec son concept rigide. Réfléchissez bien, sur ce mot-là, équilibre, et essayez d’entrer dans ce mot et dans son concept. Essayez d’imaginer les deux plateaux d’une balance, et de sentir ce qu’est l’équilibre. Si vous arrivez à ressentir parfaitement ce concept, vous allez comprendre où se trouve la paix, et qu’elle est sa nature.

C’est dans cet équilibre qu’est déclenchée l’harmonie, et c’est dans cette harmonie que la vie a lieu, que l’homme trouve sa puissance, et Dieu son rayonnement. S’il n’y avait pas l’équilibre, Dieu lui-même ne serait pas, l’univers n’existerait pas, rien ne serait. Tout est issu de l’équilibre.