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Le Karma familial



Psychologie Cosmique

23-05-88 2/2



Le destin de l’homme
Le karma familial

Question

Dans une famille il y a quatre non voyants, pourriez-vous nous dire s’il existe, dans ces cas-là, une hérédité ou un karma familial. Quelle mission peut avoir un non voyant par rapport à son entourage, aux gens qu’il rencontre. Qu’attend-on de lui plus particulièrement dans cette incarnation ? A-t-il la possibilité d’épurer son karma et de guérir en retour sa cécité, ou toute autre affection physique grave, ou est-ce impossible ?

Comme je l’ai dit tout à l’heure, l’homme ne vit pas pour lui-même séparé des autres. Les hommes vivent les uns pour les autres, et lorsqu’une défaillance s’inscrit dans une lignée génétique, dans un code génétique, ce n’est pas parce qu’il faut créer cette lignée génétique-là, pour que les âmes ayant failli, puissent rencontrer les corps qui leur permettront d’épurer le karma. C’est tout simplement, et à un niveau beaucoup plus abstrait, dans une dimension beaucoup plus large, la matière qui doit être purifiée.

Pour purifier la matière, les âmes acceptent tous les problèmes, ce que l’individu ne sait plus lorsqu’il se trouve dans son corps. Il ne sait plus qu’il a accepté de purifier la matière, de purifier le corps du monde, de purifier le corps de l’humanité. Alors, ayant oublié, il se demande de quel mal il est frappé.


Il existe davantage de karma collectif que de karma individuel. Non pas parce que l’homme vit uniquement d’après la loi de la collectivité, comme je viens de le dire, mais parce que si un homme fait une erreur, des millions d’autres hommes font la même erreur, et c’est à cause de cela qu’il y a correspondance. C’est à cause de cela qu’une donnée peut devenir un code génétique et s’exprimer sur toute une génération ou toute une famille.

Le karma collectif, ou, disons la purification collective, est quelque chose qui s’opère de façon beaucoup plus magistrale que la purification individuelle. Si l’homme n’avait que la purification individuelle il serait déjà libéré. Seulement on ne vit pas égoïstement sur sa petite planète. On vit pour un être que l’on compose et qui s’appellera plus tard un logos, un être planétaire, un être cosmique. Chaque petite cellule doit découvrir cette responsabilité qu’elle assume sans problème, sans défaillance, quand elle demeure dans les plans invisibles, à l’état d’âme, mais dont elle perd cette connaissance lorsqu’elle tombe dans le plan physique. Chacun perd la connaissance de l’universalité que l’on compose.

Un être cosmique qui s’incarne, va créer inévitablement des humanités et des formes diverses, depuis les minéraux, en passant par les poissons, les roses, les palmiers et les êtres humains et plus tard même les anges.

En même temps qu’il crée ces choses qui paraissent extérieures et différentes de lui, ces choses ne sont pas différentes de lui. Vous ne pouvez pas dire de votre cellule, la cellule qui est sur votre doigt en ce moment, qu’elle n’est pas de vous, et elle ne peut pas dire qu’elle n’est pas vous-même. Cette cellule c’est vous et elle le sait aussi. C’est pour cela qu’elle a une intelligence et c’est pour cela qu’elle a un développement. Car de la même manière que les hommes assument le développement pour cet être cosmique qu’il compose, la cellule assume et assure le développement pour l’individualité que vous représentez.

Dans le cheminement initiatique et le parcours de l’occultiste, ce phénomène est connu. C’est ce qui donne lieu à l’alchimie. L’occultiste essaie de dégager le pouvoir de sa matière, le pouvoir de sa cellule, pour que chacune de ses cellules soit un être réalisé comme lui-même peut l’être en disant « Je ». Il faut que chacune de ses cellules résonne du même « Je », de cette capacité à être auto consciente et puissante. Si vous comprenez exactement le rapport de votre conscience avec votre corps, votre cellule, vous comprenez exactement le rapport qui existe entre cet être cosmique, ce logos et vous-même.

Il faut comprendre que toute la vie est représentée comme une succession d’emboîtements, comme des poupées russes, la plus petite s’emboîtant dans une plus grande, s’emboîtant dans une autre encore plus grande, jusqu’à ce qu’on en arrive à ne plus pouvoir mesurer la grandeur de la dernière poupée. C’est ce qui permet d’exister à la vérité qui dit que : « Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Sinon il n’y aurait pas de relation entre le bas et le haut.

Au niveau de votre vie individuelle, vous devez donc savoir qu’il existe cette même analogie entre vous et le logos qui est à naître, que vous êtes, que nous sommes nous tous, depuis le plus petit des êtres humains jusqu’au plus grand Maître, jusqu’au plus grand Bouddha.

Lorsque l’on parle de la purification de cette matière, il faut s’attendre à ce que des âges, des décennies entières soient utilisées pour purifier cette matière, pour la dynamiser, pour la retrouver. Quand je dis retrouver, je parle du feu, de la puissance qui est dans la matière. Donc, pour retrouver cette puissance il faut supprimer tout ce qui empêche cette puissance de s’exercer.

L’homme a le pouvoir, puisque l’intelligence lui a été donnée, d’accélérer toutes les purifications. Et c’est à cause de cela que sont nées des disciplines comme la médecine. Par la médecine l’homme a le pouvoir d’accélérer la purification de façon que les étapes, le partage du fardeau en quelque sorte soit plus court, pour qu’un individu ne vive pas le handicap, la difformité, toute sa vie. Cela, la médecine le découvrira, et cela, est son but, car c’est le pouvoir qui a été donné à l’homme. On peut l’appeler médecine, mais en fait c’est tout simplement l’intervention de l’homme dans la vie de l’homme.

La médecine, la future médecine aura le pouvoir d’écourter ce moment de purification, d’intervenir dans sa matière. Par la recherche sur la génétique, les hommes découvriront dans les laboratoires qu’il existe une part de lumière et une part d’obscurité. Exactement comme cela existe dans l’univers, dans la création, dans l’instant de la création de la cellule.

Quand je dis obscurité, je ne parle pas de l’antagoniste de la lumière, de la loge noire, ou du diable, ou de tout le contraire de la lumière. Lorsqu’il y a création, il y a explosion du feu, il y a extériorisation d’un feu qui vient d’un monde complètement invisible et non manifesté. Lorsqu’il se manifeste dans le territoire du manifesté, cette explosion crée un déchet. C’est inévitable. Même Dieu ne peut pas créer autrement et c’est pour cela qu’il s’incarne. C’est parce qu’il y a production de ce déchet qu’il faut éliminer par toutes sortes d’âges, par toutes sortes de civilisations, par un grand théâtre qui n’arrête pas de tourner, et à force de tourner, les impuretés se déposent sur les côtés et disparaissent. Il ne reste que le cœur qui est pur.

Les généticiens vont donc découvrir qu’à la base, à l’instant de la formation de la vie existe déjà cette cohabitation entre une masse de lumière et une masse lourde de matière que l’on ne peut dissocier. C’est ce qu’on appelle véritablement la matière. C’est la poussière de l’univers. Et il faut du temps, aussi bien à la cellule, aussi bien à l’homme qui est la grande cellule du cosmos, ainsi qu’au logos, qui est la très grande cellule d’un autre logos, il faut du temps à toutes ces cellules pour écumer cette part de poussière, d’impureté. C’est pour cela que l’on pense à un mal originel, à une imperfection originelle. C’est vrai, mais c’est faux en même temps, parce que cette imperfection ne vient pas du fait que l’être est imparfait, elle vient de la production même de la vie.

L’homme de demain concevra différemment Dieu, sa propre nature et l’univers. Et ceci viendra non pas par la religion, ou une nouvelle, pas plus que par l’ésotérisme, mais par la science, car c’est le rayon sur lequel nous comptons pour affranchir l’homme de ses limitations, l’homme de son impuissance ; la science, le rayon 5.

Parce que si, dans un premier temps, c’est vrai, c’est un rayon qui intensifie la matérialité, le matérialisme, les idées concrètes, dans un second temps, c’est un rayon qui permet d’être d’une pure logique et d’un pur mental face aux données qui sont trouvées et expérimentées. Et cette pureté mentale ne peut être déclenchée qu’en présence ou par l’exercice du rayon 5.

C’est pour cela qu’il est en activité à l’heure actuelle, parce que cela coïncide avec le moment, pour l’homme, de passer sur le plan mental. Sans avoir bien vécu le 5e rayon d’abord, l’homme ne pourrait pas passer sur le plan mental. Si l’homme n’avait pas la science concrète, quitte même à s’enfoncer dans trop de matérialisme, il ne saurait pas devenir un nouvel homme. Il resterait un être qui croit aux choses parce qu’il subodore les choses, comme cela s’est passé dans d’autres âges, dans certaines tribus qui vivent certes en grande harmonie avec la nature, avec même certains principes cosmiques, mais qui n’arrivent pas du tout, à comprendre ces principes, à les dominer, à s’en renforcer. Parce que simplement le mental n’est pas suffisamment présent en eux.

Le mental ne peut être apporté que par le rayon 5. C’est la clef, c’est la charnière et c’est en même temps un rayon qui permet à l’homme de devenir un homme. C’est pour ça qu’il porte le chiffre 5. L’homme pose une tête sur ses quatre membres et il devient le 5. Il n’est plus deux bras qui travaillent, qui cherchent la nourriture et qui la prépare. Il n’est plus deux jambes qui marchent et qui vont à l’endroit des désirs. Il est un être, qui avec cette tête, contrôle son quaternaire et c’est complètement différent.

L’homme de demain sera un homme qui comprendra Dieu, non pas comme une substance extérieure à lui-même, mais comme étant lui-même l’expression de Dieu. Il verra l’homme comme étant l’expression véritable de l’être cosmique et ainsi il n’aura plus besoin de religion, plus besoin de sociétés initiatiques, plus besoin d’écoles initiatiques. Tout deviendra par là même, sacré.

À l’heure actuelle il existe des religions, des écoles initiatiques en abondance et toutes sortes de choses en grande abondance, si bien que les hommes ne savent plus que choisir, rien ne paraît sacré parce que l’homme fait toujours référence à l’extérieur. Tant qu’il n’aura pas compris réellement sa propre nature, il ne reconnaîtra rien comme étant sacré, même pas lui-même. Et c’est pour cela qu’il accepte de s’abîmer dans l’exercice de choses négatives comme les vices, comme la prostitution, comme la drogue, la méchanceté, comme l’abus de la violence, parce qu’il ne se considère pas comme sacré. Il ne se demande même pas ce qu’il est. Il n’est pas un homme en vérité.

Donc, en ayant une vision nouvelle, la puissance d’intervention pour la purification de la race et de la matière va être renforcée, et par des moyens tout à fait naturels, tout à fait concrets et physiques, comme des nouvelles médecines. Ainsi, celui qui, malgré le grand mouvement, accuserait encore un « handicap » sera soigné très vite, exactement comme on soigne un rhume. Parce que si la cellule se déforme, si la cellule ne fonctionne pas dans le cas d’un handicap, c’est qu’au cœur, la donnée n’est pas vécue. Donc, il suffira de redonner une vitalité à la donnée, de redonner une âme à la cellule, un code, et elle fonctionnera à nouveau.

À l’heure actuelle, l’homme avance du pas qu’il peut et s’il ne peut pas aller aussi vite que ce que la souffrance humaine lui réclame, il faut savoir continuer encore un peu, à porter le fardeau et être l’endroit où s’opère la purification. Donc, pour qu’il n’y ait plus jamais de problème, pour l’avenir de la race, il doit savoir être le laboratoire où s’opère la mutation. Il faut, je dirais même à la limite, être fier de ce travail, car c’est un travail.

L’homme doit donc travailler cette matière pour redonner un maximum de lumière à chacune de ses cellules, à chacun de ses atomes, en compensation de la particule de poussière inévitable qui existe à l’origine. Il ne faut pas qu’il plie sous le fardeau et sur l’aspect émotionnel de son état, sous le regard que donne l’émotion. Il ne faut pas que le regard des autres soit de la pitié, ou soit un jugement, et à un quelconque moment un affaiblissement de la considération pour l’autre.

Dire le pauvre, à quelqu’un qui a un problème ou un handicap, ce n’est pas connaître le pouvoir d’action de l’homme. Non seulement de l’homme qui paraît être la victime, mais des autres autour de lui qui doivent l’aider, parce que c’est de la responsabilité humaine de purifier la matière globale que représente le corps des hommes. C’est donc une responsabilité qui incombe à tous, et il ne faut pas l’exécuter avec émotion. Il faut tout simplement se dire : « je mets toutes mes énergies à effacer cette infériorité, cette obscurité. »

Si vous voulez vous aider vous-même, ou si vous voulez aider les autres, c’est ce qu’il faut faire, engager vos forces, les faire converger dans un acte conscient et volontaire pour transformer cette matière. Il ne faut pas perdre de temps avec les émotions, il ne faut pas perdre de temps avec les sentiments, il faut découvrir la joie d’exister et il faut rire. Autant l’homme saura rire, autant il saura travailler, et s’il sait rire et travailler, il aboutira à la victoire.

Mais c’est au niveau de la génétique que l’homme découvrira les moyens de purifier sa matière et de libérer sa matière de l’emprise de cette poussière originelle, et cette poussière deviendra par là même de la lumière. C’est ce qui se passe, tout à fait individuellement, quand l’homme devient un Maître, lorsqu’il atteint ce que l’on appelle la 5e initiation majeure. À ce moment-là toute sa matière est sublimée. La lumière de son âme enfin retrouvée, si je puis m’exprimer ainsi, se précipite au cœur des cellules et fait de la cellule non plus un agent étranger de la lumière, mais une partie active de la lumière. Comme l’atome est une partie nécessaire à l’énergie.

Étudions un peu cette image pour bien comprendre.

Il y a l’énergie et il y a l’atome.
Si l’on brise l’atome on déclenche de l’énergie, mais l’énergie existe même s’il n’y avait pas l’atome, même s’il n’y avait pas cette prison, cette matérialisation que l’on appelle l’atome. Lorsque l’on brise l’atome on redécouvre l’énergie qui en fait est partout autour de l’individu. L’énergie qui est dans l’atome se trouve aussi bien au cœur de votre cellule, au cœur de la goutte d’eau, que dans l’air que vous respirez. La seule différence, c’est qu’en passant par l’atome, cette énergie devient plus concrète et trouve une porte sur le physique et le matériel.

De la même manière, lorsque l’âme ou l’initié devient un être authentique, réalisé, il brise ses cellules et prend toute l’énergie qui se trouve dans celles-ci, une énergie beaucoup plus dynamisée, beaucoup plus vibrante, beaucoup plus puissante, puisqu’elle est passée par la condensation que représente la matière.

Lorsque l’on observe les éléments de la nature, on se rend compte que c’est dans les minéraux, qui sont extrêmement condensés, donc extrêmement matériels, que l’on trouve la plus grande capacité à garder, à conserver et à rayonner l’énergie. Ce n’est pas dans la fleur, dans l’arbre, dans l’eau, dans le feu, ni dans l’air, c’est dans les minéraux.

Par contre, plus on voudra jouer avec les énergies subtiles, plus on devra faire appelle à la fleur, à l’air, au feu, à l’arbre. Mais on ne pourra jouer avec ces énergies-là, ni leur faire appel, tant que l’on n’aura pas véritablement maîtrisé cette énergie du bas de l’échelle, qui est dans le minéral, qui est dans votre matière, dans votre ventre.

Le règne minéral en vous c’est le ventre, le bas-ventre. Là, est le siège du règne minéral en vous, toute l’énergie est là. Ce n’est pas pour rien que c’est le siège de la Kundalini. Plus on monte, plus on découvre le règne végétal, puis l’air, puis l’eau, puis le feu, jusqu’à découvrir l’esprit. Mais n’empêche que la vie commence là dans le ventre, dans le bas-ventre, avec le minéral et avec la Kundalini.

Pour parler un peu plus longuement sur la question qui a été posée et pour dire quelque chose de plus individuel à propos des gens qui ont été cités, ce qu’il faut donc, c’est leur apprendre, si cela est possible, si elles acceptent, à visionner la vie. Si l’on ne peut pas voir la vie, la visionner reste possible parce que cela est la vérité. La vision intérieure ne passe pas par les yeux, par l’activité d’un quelconque membre. La vision de la vie passe par l’ouverture de l’âme. C’est donc un état de chose, un état intérieur. La vision de la vie c’est cela, c’est sentir la nature de la vie au cœur et au creux de l’âme. Peu importe si à l’extérieur il y a quelque chose d’autre. Cela ne sera jamais la vie. Tous les hommes qui vivent à l’extérieur ne connaissent pas la vie. Ils la voient, mais ils ne la connaissent pas.

« Que ceux qui ont des yeux pour voir ne voient plus et ceux qui ont des oreilles pour entendre n’entendent plus. »

Que voulait-il dire par là ?
Il voulait dire que par l’instrument que représente le corps, les gens font toujours référence à l’extérieur, et ainsi, si à l’extérieur ils voient la vie, ils ne cherchent plus la vie ; si à l’extérieur ils ressentent la vie, par le désir, par le plaisir, ils ne cherchent plus la vie, son bonheur et sa vitalité.

Donc il faut que l’homme ne voie plus pour qu’il puisse visionner la vie. Il faut que l’homme n’entende plus la vie pour qu’il puisse écouter la vie.

Il y a toujours un moment où les Maîtres, pour accomplir l’évolution de la race, même si l’homme est libre, décrètent que l’homme ne verra et n’entendra plus, parce que ce qu’il voit et ce qu’il entend, il le voit et il l’entend mal. Ainsi les Maîtres déclenchent des énergies, et ceux-ci s’activent à l’heure actuelle par l’intermédiaire de Pluton, pour que ceux qui seraient trop enfermés dans la jouissance primaire de la vie ne puissent plus jouir de la vie. Ce qui, par là même, déclenche cette vague d’individus qui ont recours à l’autodestruction par tous les moyens, que ce soit par l’alcool, par la drogue, la prostitution, le suicide, ou par leur adhésion à certains mouvements de terrorisme ou d’anarchisme, tout ce qui est destruction.

Il y a toujours un moment où le Maître a droit à la parole et dit non.
« Tu as eu mille ans, deux mille ans, cinq mille ans où tu as fait ce que tu voulais. Maintenant il faut que tu t’alignes et que tu fasses selon la loi. Lorsque tu auras appris le peu que l’on essaie de t’apprendre en te forçant à t’aligner, alors tu pourras encore, pendant deux mille ans, faire ce que tu voudras. Mais maintenant, on aligne tout le monde. »

Conclusion.

Il m’est toujours demandé de conclure, alors que je voudrais poursuivre.
Cette conversation va durer et continuera à travers les âges et à travers tous les êtres, à partir du moment où chaque être accepte de se laisser imprégner par la parole. Non pas par celle qui vient d’être dite, mais par la parole qui rayonne depuis toute éternité et qui vient du cœur des Maîtres, qui eux-mêmes sont la parole de rayonnement du mental de Dieu.

Donc il est du pouvoir et de la liberté de chaque homme de continuer cette conversation, de continuer cette relation, s’il sait se mettre dans la résonance qu’il faut. Je ne dis pas que dès demain vous entendiez tous dans votre tête la voix parler ou résonner. Ce n’est pas cela le but. Le fait que la voix du guide s’exprime par une voix aujourd’hui (médium), ne veut pas dire que c’est le phénomène qui est attendu et qui est préféré. Le phénomène préféré serait qu’il n’y ait personne individuellement qui ait ce travail-là à faire, mais que tous les hommes en groupes et dans une bonne volonté commune reçoivent l’inspiration et se mettent au travail pour accomplir la chose.

Ce n’est pas honorifique pour la personne ou les personnes qui reçoivent plus précisément et plus directement le message. Pour nous ces gens-là ne sont pas plus importants que vous ne l’êtes. Ils n’ont pas plus de valeur que vous n’en avez. Seulement il se trouve qu’il vaut mieux faire comme cela, que de ne rien faire du tout. Il vaut mieux passer par une individualité si l’on ne peut adombrer la masse entière. Mais en fait et en vérité je vous assure, l’adombrement est planétaire, il n’est pas individuel.

C’est pour cela que celui qui pense avoir été choisi pour faire ce travail ne comprend rien et n’est pas digne du travail qu’il accomplit. Il véhicule quelque chose qui est général. Il ne fait rien de différent. Il fait ce qui est naturel et ce naturel vit à l’intérieur de tous.

Qu’est ce qui fait que ce naturel est un petit peu grippé ?
Ce n’est pas parce que celui qui découvre ce naturel est plus compétent et que celui qui ne le découvre pas l’est moins. C’est tout simplement parce que l’un n’a pas fait l’effort et ne se connaît pas tel qu’il est. L’adombrement est planétaire et va même dans les plus petits règnes de la nature. Tout le monde est concerné, même le diable en profite au passage. Même lui, on essaie de le transformer, bien que pour nous le diable soit complètement autre chose que ce que l’homme imagine.

Les ténèbres profitent de la lumière, parce que les ténèbres ne sont pas véritablement ténèbres. Les ténèbres c’est simplement de la lumière qui ignore qu’elle est lumière. Ne dites pas : « je ne peux pas, je ne suis pas, je n’ai pas médité, je ne suis peut-être pas suffisamment incarné, je n’ai pas connu le Maître un tel, je n’ai pas le feu X qui fonctionne ». Non.

Seulement dès demain, libérez-vous de tout ce qui vous empêche d’être la lumière. Si vous vous sentez égoïste eh bien, commencez à donner et automatiquement en vous dépouillant du négatif, tout ce qui est positif en vous, vous fera subir l’adombrement. Vous allez rencontrer l’adombrement à votre manière et de la façon dont vous êtes le plus à même de l’exprimer : certains en devenant guérisseur, télépathe, guide de méditation, un grand humaniste ; d’autres en découvrant une nouvelle agriculture, en découvrant une nouvelle médecine, ou une nouvelle façon de jouer avec les énergies ou d’améliorer la condition humaine ; d’autres encore, en se découvrant un immense cœur, un immense amour qui le porte à aller soulager ceux qui ont des problèmes. Chacun a du travail à faire.

Seulement le travail ce n’est pas quelque chose que les Maîtres proposent aux hommes. C’est l’homme qui prend ce travail, qui le fait et qui dit : « Père, j’ai décidé, j’assume ce travail, je le fais. Ici et maintenant, je commence et j’accomplis. » Et si, ici et maintenant, vous accomplissez, le Maître ne peut que venir. C’est comme un tapis roulant. Vous le mettez en marche et la marche va revenir à son point d’origine, le circuit tourne.

Alors ne vous appesantissez pas sous des poids, des poids de reproches, d’amertumes, ou de constats de vos incapacités. Vos incapacités, elles existent si vous y croyez. Elles n’existent plus si vous travaillez à obtenir la puissance.

Seulement l’homme a l’esprit négatif. Il se dit, « je n’ai pas », au lieu de se dire, « je vais avoir », c’est complètement différent. Car c’est vrai qu’aujourd’hui vous n’avez pas, c’est vrai qu’aujourd’hui vous n’êtes pas le Christ, vous n’avez pas tous les pouvoirs, vous n’avez pas la grandeur de l’âme. Mais cela ne veut pas dire que vous êtes cela, ne veut pas dire que vous resterez cette incapacité. Cela veut dire, que le travail se propose et se présente à vous pour être tout ce qui est positif, pour être tout ce qui est force, tout ce qui est divin.

Alors, changez la vapeur. Changez la façon de penser. Ne vous dites pas « je n’ai pas, je ne peux pas ». Dites : « Je suis. Même si je ne suis pas encore, je sais que je suis et je vais travailler pour l’être véritablement. »

C’est de l’espoir que je veux vous donner. L’énergie primordiale fera de l’homme un homme qui avance, qui se tient debout. Un homme qui n’a pas d’espoir n’est pas un homme debout, même s’il est debout, il restera couché.

C’est pour cela que Jésus a dit : « Laisse les morts enterrer les morts ».

Et pourtant il parlait des vivants. Mais il y a des gens que l’on pourrait comparer à des morts, parce qu’en eux, il n’y a plus de flamme, même pas la flamme du mental. Car si un homme possédait vraiment son mental, il ne connaîtrait jamais le pessimisme, il ne connaîtrait jamais la négativité. Le mental ne va pas un jour au positif, le lendemain au négatif. Le mental est neutre. Si l’homme n’est pas encore dans le neutre, c’est parce que le peu de mental qu’il a, est encore teinté d’astral, donc d’émotions.

C’est dans ces émotions que balancent le positif et le négatif. Je suis, je ne suis pas. Je vis, je meurs. En épurant tous ces comportements dont on vient de parler, l’homme sera capable non seulement d’évoluer, d’être un homme debout, mais en plus, il sera capable de collaborer avec les Maîtres et les Dieux qui existent en lui-même.

Donc, si vous êtes assis ici aujourd’hui dans l’incapacité de parler avec moi, avec nous, c’est parce qu’en vous il y a l’idée, la croyance que vous n’êtes pas capable. Ce n’est pas parce qu’il y a l’incapacité, c’est parce que vous croyez dans ce mirage.

Dès demain, quand vous allez vous lever, ce qu’il faudrait faire ce n’est pas de penser à tout ce que nous avons échangé, tout ce que je vous ai dit. Je ne veux pas que vous pensiez à moi. Je ne veux pas que vous vous souveniez d’un seul mot, cela est inutile. Je n’apprécie pas du tout que l’on se répète les paroles, comme si cela était des paroles d’évangile, à connaître, à savoir. Je veux que vous captiez simplement la vitalité, l’abondance, l’énergie. Que vous captiez le pouvoir qui est dans ma présence, dans notre présence.

Si vous ne pouvez pas capter cela, alors, ne parlez plus de moi, à personne, vous ne ferez pas du bon travail en parlant de moi. Car je ne veux pas instruire les hommes. Je ne veux pas amener les hommes à me croire, ni à m’aimer, ni à se souvenir de moi. Comme je l’ai déjà dit mille fois, je me moque que les hommes m’aiment ou me détestent, me croient ou ne me croient pas. Ce qui m’intéresse c’est ce qui est utile. Ce qui est utile, c’est que la vitalité entre dans leur âme, que cette âme s’éveille et que cet éveil les emmène vers eux-mêmes et le seigneur. Entre-temps, s’il a existé un guide, s’il a existé un médium, s’il a existé un jour une relation entre-nous, cela n’aura été qu’un instrument.

Donc il ne faut pas penser à cette étape, il faut penser au but.
Il ne faut pas venir m’écouter, venir me voir. Je vous aime bien, mais en même temps cela m’est égal. Je me moque complètement de votre présence. Ce que je veux, c’est que même si vous ne me rencontrez jamais par la suite, ou même, si tous ceux qui ne me rencontreront et n’entendront jamais parler de moi, je veux qu’ils comprennent l’essence et qu’ils agissent, qu’ils se réveillent et qu’ils soient.

Donc ne soyez pas plein d’amitié pour moi. Obéissez.
Ne soyez pas plein d’admiration pour moi. Exécutez.
Ne soyez pas plein de louanges, comprenez et travaillez, main dans la main et c’est sur ces mots que je vous quitterai.

Travaillez main dans la main.
Vous n’êtes pas mes enfants, vous n’êtes pas mes disciples, vous n’êtes pas mes auditeurs. Vous êtes à l’écoute, en ce moment même, de ce que votre propre âme vous dit depuis l’éternité. Alors, mettez-vous à votre propre écoute et travaillons ensemble, pour que les autres puissent un jour aussi écouter.

Je vous salue.