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1-Comment vivre nos vices et être spirituel ?




Psychologie Cosmique


03-11-89 (1/4)

COMMENT VIVRE NOS VICES ET ÊTRE SPIRITUEL ?


Thèmes :

– Tout est communication.
– Comment il faut vivre nos vices et nos plaisirs profanes ?
– Il faut être en paix avec soi-même pour avancer dans la spiritualité.
– L’importance de l’intention.
– Cultivez la propreté et la direction de la pensée.
– Malgré tous ses défauts, la société est indispensable pour faire évoluer à l’humanité.
– Plus quelqu’un s’approche de la perfection et plus il devient structuré.

Question:
Nous avons deux grands devoirs :

1) Le premier est la prise de conscience de notre divinité par le développement de notre conscience intérieure.
2) Le second est notre participation à l’évolution de la conscience de l’humanité ainsi que de tous les règnes de notre planète, par un travail en groupe et au niveau planétaire.

Maintenant, sachant que notre évolution personnelle rejaillira sur l’ensemble et que les pensées positives concernant l’évolution planétaire, redescendront sur chaque créature (donc aussi sur nous), sur quel plan devons-nous travailler pour être le plus efficace pour l’ensemble ?

Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouveau dialogue, car comme je le dis si souvent, j’espère chaque fois, qu’à chaque rencontre, cela devienne un dialogue. Bien sûr, vous, vous ne pouvez pas me parler, ou du moins, vous ne pouvez pas prendre la parole pour intervenir. Mais je souhaiterais que cela soit ainsi, du moins dans votre pensée et dans votre cœur, car comme je le dis si souvent, il ne faut pas simplement venir m’écouter en espérant repartir avec les valises pleines d’informations, parce que cela n’est pas du tout le travail que j’ai décidé d’accomplir. Je voudrais au contraire qu’il y ait des échanges entre votre esprit et le mien. C’est pourquoi, n’hésitez pas à m’envoyer des questions par la pensée. N’hésitez pas non plus à me déverser ce que vous sentez ici, pour que je puisse le lire, et si j’ai le temps ou si cela peut entrer dans mon discours, j’essayerai, autant que cela se peut, de répondre aux circonstances qui mènent votre vie. Et quand je vous dis cela, ce n’est pas pour faire ressortir le fait que j’arrive à répondre à vos esprits, ou à éclaircir les circonstances de votre vie, car je ne veux pas faire allusion à un quelconque pouvoir. Je veux tout simplement remettre en place le dialogue, parce que sans le dialogue, en fait, il n’y a pas d’évolution.

Or, on me pose ce soir une question sur l’évolution, sur l’interaction des règnes, notamment du règne humain avec les règnes inférieurs de la nature. Mais il faut savoir que l’évolution des règnes plus élevés que le vôtre et que l’on appelle par exemple le règne des dévas, le règne des maîtres, le règne des initiés, toute cette évolution a aussi une incidence sur votre règne à vous, qui est inférieur à eux. Donc, il ne faut pas croire que les choses sont acquises uniquement parce qu’on les a entendues. Et il ne faut pas croire non plus que l’on va recevoir parce que l’on a ouvert la valise et qu’en sortant d’ici on va renfermer et transporter le tout chez soi pour y réfléchir et éventuellement le partager avec des amis.

Il faut comprendre que tout est communication et c’est pour cela que je communique d’ailleurs. Tout est dialogue. C’est pourquoi comme fondement même de notre relation, il faut que votre cœur et que votre esprit soient en résonance avec le mien, sinon il n’y aura pas un véritable travail. Vous serez juste venus pour écouter et vous aurez entendu, c’est certain. Mais si vous n’ouvrez que vos oreilles, il n’y aura que cette écoute comme possible interaction entre nous. Cependant, comme je l’ai dit si souvent, je me moque de vous donner des informations. Donc, vous allez repartir avec les oreilles frustrées. Frustrées de n’avoir pas entendu parler des plus grands mystères du Cosmos. Par contre, si vous installez un dialogue et pas seulement avec moi, mais en sortant d’ici, avec le Cosmos lui-même tout entier, et aussi avec votre nature spirituelle. Alors à ce moment-là, tous les développements pourront avoir lieu.

Et tous les développements auront lieu, pourquoi ?

Non pas parce que vous allez faire des efforts sur votre nature dite inférieure, c’est-à-dire des efforts sur votre personnalité. Comme par exemple :

– comment contrecarrer tel ou tel défaut ou comment développer telle ou telle qualité ?

Par contre, lorsque l’on développe tout simplement la voie de la correspondance, il se trouve que tous les efforts que l’on doit porter sur la nature inférieure deviennent alors très faciles. Et en fait, à partir de ce moment-là, il n’y a plus véritablement un effort à faire, mais il y a tout simplement un épanouissement à laisser survenir.

Alors que, si en bon constructeur et en bon maçon, on essaye de prendre tous les instruments pour creuser d’abord les fondations de l’édification. Puis ensuite, pour aller tailler dans la carrière les pierres qu’il faut pour monter la maison. Puis pour aller tailler un arbre pour créer le toit, etc. On s’aperçoit que l’on a à faire aux éléments de la nature, et par-là, aux éléments de la nature humaine.

Et lorsque l’on est incarné, il se trouve que l’on va avoir à faire aux éléments d’une nature dite inférieure, d’où toutes les difficultés et  tous les problèmes pour arriver à faire jaillir hors de soi quelque chose de spirituel, même quand on en a l’intention, même quand on le veut. Mais il se trouve à un moment donné un point sur lequel on va immanquablement déraper. Et lorsque le dérapage a lieu, la conscience de l’individu n’est pas du tout satisfaite, et alors, il agit un peu comme le scorpion qui retourne son dard contre lui-même et il se pique lui-même. Et de la même manière, c’est à ce moment-là qu’ayant commencé à marcher sur la voie d’amour qu’est la spiritualité, l’individu soudainement change de terrain et se met à marcher sur la voie de la haine. La haine contre lui-même, la haine pour ne pas être encore capable de ceci ou de cela. La haine contre lui-même pour ne pas être encore capable de maîtrise, de vision, de détachement, de clairvoyance, de guérison, etc.

Or si vous voulez commencer à travailler quelque part pour méditer, ou pour donner de votre rayonnement, ou tout simplement pour basculer dans un état spirituel gentil et simple, il faut commencer par être en paix avec vous-même, et comprendre que vous n’allez pas forcément dès les premiers pas de la spiritualité, aller combattre les éléments qui constituent votre nature humaine et qui dans la nature incarnée s’expriment de façon inférieure.

C’est par contre, un peu plus en avant sur le chemin du développement que vous allez devoir mâter ces énergies-là. Mais pour démarrer et pour faire une première distance, vous n’avez pas du tout besoin de contrecarrer votre nature humaine et de constater que vous n’êtes pas encore capable de maîtriser ceci ou cela, et que vous avez encore des défaillances pour tel plaisir ou pour telle joie bien terrestre.

Le premier pas donc qu’il faut faire quand on commence à avancer sur le chemin de la spiritualité (et il est fort simple) c’est d’être en paix avec soi-même.

Or, être en paix avec soi-même, dans le début de la spiritualité, cela veut dire quoi ?

Cela veut dire quelque chose de très simple :

– il faut simplement changer la vision de ce que l’on fait de profane, même si on le fait encore.

Et de quelle manière changer cette vision ?

Tout simplement en étant sûr que l’intention qui nous porte vers tel objet ou l’intention qui nous porte vers telle action, est une intention qui n’aura plus sa source dans quelque chose d’égocentrique ou de ténébreux, mais dans une joie qui s’accomplit (même si elle est profane). Ce qui fait que lorsque vous allez éprouver un sentiment, alors que vous savez très bien que l’initié n’éprouve pas ce genre de sentiment (de désir de sexualité, de gourmandise, etc.), ce que vous pourrez faire, c’est de vous laisser aller à éprouver ce sentiment. Mais entourez-le de joie, de beauté, de propreté, de dignité et quelque part d’une forme de grandeur.

Et par ce fait, le sentiment que vous éprouvez et que vous savez très bien qu’il appartient encore à un règne inférieur de la conscience, ce sentiment-là ne devient pas quelque chose de pernicieux, de négatif ou d’inférieur. Mais il se trouve au contraire sublimé par la petite poudre d’or qui est la conscience de la joie et la conscience de la dignité. Ce qui fait par là-même que le monde est absolument en vous. Et vous n’avez pas besoin, sous prétexte que vous commencez un chemin spirituel, vous n’avez pas besoin de vous couper de telle ou telle relation, de vous efforcer à ne plus faire ceci ou à ne plus penser à cela. Ainsi par exemple, que dès demain, vous ne devez plus regarder ni les filles, ni les garçons, ou que vous ne pouvez plus manger des tartes aux pommes, ou que le petit verre d’alcool du dimanche après la messe, est désormais quelque chose de définitivement à bannir.

Il faut que vous compreniez que chaque fois que vous accomplissez une action profane (quelle qu’elle soit) et que vous l’entourez avec une attitude qui est sale ou qui est coupable, une attitude qui est pleine de soupçons, alors cette action va être salie. Ce qui fait que lorsque vous allez l’intégrer dans votre vie, vous allez en même temps vous imprégner de cette salissure. Tandis que, quelle que soit l’action profane que vous accomplissez, si vous l’effectuez avec une attitude propre, lorsque vous allez l’intégrer dans votre vie, il n’y aura que de la propreté en vous. C’est pourquoi il faut faire extrêmement attention aux intentions lorsque l’on commence sur le chemin spirituel. Et si l’on veut véritablement faire un effort quelque part, c’est là qu’il faut le porter avant tout : sur l’intention.

Pourquoi est-ce que je mets le point sur ce concept-là ?

Cela paraît ne pas être spirituel, cela paraît ne pas être profondément alchimique, cela paraît ne pas aller très loin. Et pourtant si, cela est fondamental.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que l’intention provient d’une attitude du cœur et d’un aspect de la pensée. L’intention n’est pas pour autant quelque chose de vague. Ce n’est pas quelque chose qui appartient aux simples aléas de la vie :

« Tiens, aujourd’hui, je suis de bonne humeur et je n’ai que des bonnes intentions.

Mais, oh non, tiens, aujourd’hui je suis de mauvaise humeur et pour autant je n’aurais que des mauvaises intentions… »

Non. L’intention ne doit pas fluctuer avec l’humeur, car l’intention n’appartient pas à l’humeur et au tempérament de l’individu. L’intention est tout simplement une résultante du cœur et de la pensée. Ce qui fait que, lorsque vous allez travailler sur vos intentions, automatiquement, vous verrez que vous serez en train de travailler sur la propreté de la pensée et sur la direction de la pensée, sur la propreté du cœur et sur la direction du cœur. Et par là même, une voie royale va être tracée devant vous.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que j’ai utilisé deux mots qui vont éveiller en vous tout un schéma :

–  la propreté et la direction.

Et lorsqu’un homme s’attache à cultiver une propreté et à découvrir chaque jour la direction que cette propreté doit prendre, et vers quoi elle doit tendre, alors automatiquement, même s’il n’a jamais rencontré un être spirituel, même s’il ne lit aucun livre spirituel, même s’il ne cherche pas à rencontrer aucun instructeur spirituel, la voie s’est déjà dressée devant lui. Et ainsi il peut être son propre maître. Peut-être pas son propre initiateur, mais jusqu’au moment de l’initiation, il peut être son propre guide.

Cultiver la propreté et la direction sont deux concepts fondamentaux qui obligent l’individu à devenir authentiquement spirituel. Et je veux dire par là véritablement spirituel et pas simplement curieux de la spiritualité. Ceci est dû parce que dès qu’il y a le souci d’être propre, l’individu doit prendre soin de la nature de ses sentiments et faire en sorte qu’ils s’élèvent le plus haut possible pour rassembler aux sentiments de l’archétype divin, aux sentiments de l’initié.

Et lorsque l’individu veut rendre propre sa pensée, il est obligé de purifier sa pensée. Il ne peut plus laisser le mental vagabonder dans tous les sens, créer des chimères, des prétextes à ses défauts, des projections, des identifications, des prévisions de la réaction de tel ou tel homme. Ce qui fait qu’ayant prévu la réaction de tel ou tel homme, je prévois moi aussi la mienne. Et dès que je me lève le matin, j’ai en tête la réaction que je dois avoir lorsque l’individu m’aura dit ou m’aura fait ce que je suppose qu’il doit me faire ou me dire. Mais voilà que bien souvent le château de cartes s’écroule, parce qu’en rencontrant l’individu en question, je m’aperçois qu’il ne réagit pas du tout comme je l’avais imaginé. Et c’est alors que je suis pris de court et que je n’arrive même pas, ni à dire bonjour, ni à le remercier pour avoir démêlé une situation que j’avais patiemment et consciemment emmêlée.

Donc, lorsque l’on essaye d’être propre et de tendre vers cette direction, automatiquement l’individu devient une flèche, une flèche qui pénètre l’air, et cet air qui passe sur les côtés de la flèche, va faire en sorte d’arracher tous les corps disgracieux de la pensée et du cœur. Tandis que tant qu’un homme n’a pas de direction, il ne se soucie pas d’être vibratoirement propre. Et c’est pour cela que lorsque vous regardez le monde extérieur, les actions des hommes que l’on dit profanes, vous vous apercevez qu’il y a peu de bonheur dans leurs actions, peu de bonté aussi, qu’il y a au contraire énormément d’agressivité. Et lorsque l’on observe ce comportement au niveau des nations, on voit qu’il y a la guerre, les jeux de force et la domination.

Pourquoi ?

Ce n’est pas tellement parce que l’homme est mauvais, parce que sa nature humaine inférieure est décidément méchante. Ce n’est pas pour cela. C’est simplement parce qu’un individu qui ne connaît pas encore sa direction, ou qui n’a pas encore décidé de marcher dans cette direction, va utiliser les énergies avec lesquelles il est né, de façon complètement inverse à la direction correcte et dans un champ de possibilités où il se permettra tout, même de nuire à son voisin.

C’est pourquoi lorsque l’on parle de direction, nous sommes en même temps obligés de considérer toutes les structures qui permettent de diriger l’individu, mais aussi qui permettent de diriger les peuples, que ce soit du point de vue social, ou que ce soit du point de vue de la morale ou de la spiritualité. Et on s’aperçoit soudain, alors, pourquoi le monde est structuré comme il est structuré. Tandis que des fois, on voudrait secouer le monde pour le faire bouger un peu, ébranler les structures pour que quelque chose de nouveau arrive, ou bien (pour les plus anarchistes) tout simplement le voir se faire sauter parce qu’on ne l’aime pas tel qu’il se présente actuellement, car on lui trouve des défauts partout, dans tous les coins, dans tous les placards, derrière de tous les rideaux.

Or, ce bon vieux monde a tous les défauts possibles et imaginables au jugement de certains. Et c’est vrai que les structures sont très difficiles à vivre, et c’est vrai qu’elles sont difficiles à supporter, qu’elles semblent toujours vouloir conditionner l’individu, donc à le typer, et par là même à l’empêcher d’être libre. Mais c’est aussi un fait que s’il n’y avait pas cette structure, les individus qui ne connaissent pas encore de direction, se mettraient à faire absolument n’importe quoi. Même si on est au siècle que l’on connaît, au siècle d’aujourd’hui, même si on est donc au moment de la culture, au moment de l’ère nucléaire, au moment des sciences et de la grande médecine, très vite dans les villages, chacun se remettrait à vivre de façon ancestrale comme si le monde moderne n’avait jamais existé, comme si les génies de la race humaine n’avaient jamais rien inventé, que ce soit de la chose la plus simple comme l’électricité, à la chose la plus compliquée comme le nucléaire ou les interventions chirurgicales.

D’un seul coup tout serait balayé.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que la structure sociale ne conduirait plus l’énergie humaine à tendre vers un but qui est la découverte et à la perfection. C’est pourquoi bien sûr on peut lui reprocher énormément de choses à cette vieille structure. On peut lui reprocher par exemple de s’être trop appuyée sur la religion qui est la base même sur laquelle est construite la société actuelle. Mais les choses bougent et la religion maintenant n’est plus le fondement de la société.

On peut aussi lui reprocher d’avoir un aspect trop financier et d’écraser donc, par l’argent, la liberté et l’épanouissement des individus. Mais il faut savoir que sans la nécessité de gagner de l’argent, la plupart des individus ne se seraient jamais souciés de se former pour une profession et d’être ainsi utiles quelque part à la communauté puis à leur famille.

On peut aussi trouver à cette société le défaut d’être trop politisée, et politisée d’une mauvaise politique. C’est certain, on peut le dire, car c’est vrai. Mais cependant il faut savoir que s’il n’existait pas des dirigeants pour contenir les groupes humains, pour contenir la pensée humaine et donc par là même, faire mûrir ce groupe humain, cette pensée humaine, eh bien, il n’aurait jamais eu de constitution d’une quelconque civilisation que ce soit, car tout le monde serait resté à un état tribal, même si la tribu se serait agrandie pour former des villes. Mais malgré cela, chacun serait resté dans son clan et les clans un jour auraient finit par s’affronter. Et là, je ne vous parle pas de quelque chose d’hypothétique, car vous savez très bien en regardant l’histoire que les choses se sont passées comme cela.

Donc il ne faut pas vouloir à tout prix détruire les structures et enlever les anciennes structures du monde, en s’imaginant que le nouveau monde sera un monde sans structures où chacun (inondé ou pas de la spiritualité) fera ce qu’il voudra. Non. Il ne faut pas croire que le nouveau monde va de pair avec la non-structure, car c’est faux. Et c’est au contraire : plus une chose s’approche de la perfection ou travaille à cette perfection, et plus elle devient structurée.

Regardez ce qu’est l’initié, vous avez lu suffisamment de livres, ou vous avez suffisamment parlé avec des amis pour pouvoir vous faire une idée du comportement de l’initié.

Est-ce que l’initié est quelqu’un qui improvise sa vie ?

Est-ce que l’initié est quelqu’un qui se gratte le ventre chaque matin pour se dire : qu’est-ce que je vais faire aujourd’hui ?

Est-ce que l’initié est quelqu’un qui regarde les étoiles pour se dire : comme je ne sais pas où je vais, je vais suivre la comète qui passe par là.

Est-ce que l’initié est quelqu’un qui mouille son doigt et qui le met dans le vent pour savoir s’il doit se diriger dans telle ou telle direction ?

Absolument pas.

L’initié est quelqu’un de très discipliné. Il commence donc par se diriger lui-même, avant de diriger les autres, puis plus loin, avant de diriger un groupe humain tout entier.

Alors, pourquoi ce souci de discipline, d’exactitude, d’efficacité et de perfection ?

L’initié a ce souci, non seulement parce qu’il a quelque chose à faire sur la Terre et que la chose doit être faite de la meilleure manière possible, mais aussi et avant tout parce qu’en lui-même les fondements mêmes de la loi et de la perfection, ces fondements-là ont érigé un rayonnement qui se veut parfait, donc discipliné et équilibré, car il n’y a pas de direction sans équilibre. Et je veux dire par là que l’on ne peut pas se discipliner soi-même ou se diriger soi-même sans l’équilibre. Il y a donc un équilibre fondamental à acquérir avant d’espérer se diriger soi-même.