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La langue des Maîtres



Psychologie Cosmique

22-10-88 – 2/6



La langue des Maîtres

Thèmes :
– Ancienne collaboration entre les anges, les hommes et les esprits de la nature.
– La langue des Atlantes.
– La langue des Initiés.
– Relation entre la conscience et la pensée.

C’est ce qui intéresse d’ailleurs énormément les mages et les occultistes : entrer en contact avec les hiérarchies angéliques. Et c’est signer, c’est certain, un grand contrat avec la Puissance, car qui sait se faire l’ami d’un de ces manipulateurs des forces, a par là même accès au réseau des forces et ainsi tout peut avoir lieu. Ce qui ne veut pas dire que tout peut avoir lieu absolument parce que Dieu l’a voulu. Lorsqu’un homme et un ange mélangent leurs idées et mélangent leurs volontés, c’est parce que le libre arbitre existe. Ce n’est pas forcément parce que le plan de Dieu l’a voulu, l’a prévu et l’exécute.

Il y a eu comme cela à travers les temps souvent des collaborations entre l’ange et l’homme, soit avec le chef d’un réseau de forces et un homme, un homme capable d’attirer l’ange, de s’en faire l’ami, de déterminer un plan et de faire agir pour que ce plan ait lieu.

Les mages d’autrefois en étaient parfaitement capables et tant que les mages d’autrefois ont suivi, tant qu’ils le pouvaient et aussi bien qu’ils le pouvaient, le plan de Dieu et surtout le plan d’évolution de la nature et des hommes, cette collaboration a été maintenue. C’est-à-dire que les maîtres de la puissante Hiérarchie n’ont vu aucune objection à ce que des travaux soient faits et maintenus.

Toutefois, à partir d’un certain moment, l’homme a commencé à vouloir user des forces sans qu’il ait véritablement un bénéfice pour l’évolution de la nature et des hommes. À partir de ce moment-là, certains anges ont non seulement renié leur alliance avec les hommes, et c’est pour cela qu’il est si difficile aujourd’hui de refaire alliance, et non seulement avec les anges, mais aussi avec les esprits de la nature en général. Et c’est aussi pour cela qu’il est très difficile d’avoir le consentement du Maître, consentement qui va donner accès à l’exercice de la volonté sur un réseau d’anges et sur le réseau des forces qu’ils maintiennent.

Autrement dit, pour en avoir mésusé, les hommes, du jour au lendemain se sont retrouvés absolument seuls sur la planète, sans la compagnie de la puissance de l’ange, sans la compagnie des esprits de la nature qui pouvaient être aussi d’une très grande utilité, d’une très grande puissance dans certains cas bien précis. Et c’est à partir de ce moment-là qu’en fait l’homme a commencé à voir ses années de vie écourtées et il a commencé à vieillir.

L’homme autrefois ne vieillissait pas, et quand je dis autrefois, je ne veux pas faire allusion à un « paradis perdu », c’était la condition humaine qui voulait cela. Parce que tout simplement la nature, les fonctions, les lois, avaient fait les choses de telle manière que le règne humain, le règne angélique et le règne des esprits de la nature, tous ses règnes-là étaient en étroite correspondance et se nourrissaient les uns des autres.

Si bien que l’ange pouvait faire à travers les hommes et ainsi prendre quelques expériences dans la matière, ce qui pouvait enrichir sa conscience. Et l´homme pouvait accomplir grâce à l’ange ce qui lui permettait de se développer énormément et d’obtenir des états de conscience. Mais il a fallu qu’un jour certains hommes mélangent les nécessités de l’évolution humaine et les nécessités de l’orgueil humain. Alors, les correspondances ont été coupées et l’homme a commencé à se dévitaliser. Car les esprits de la nature pour commencer, ne pouvaient plus passer par leur corps, exactement comme par exemple, le petit esprit d’une fleur passe, traverse la fleur pour nourrir la fleur et la faire éclore. De la même façon que les esprits de l’eau passent et repassent sans arrêt à travers les chutes d’eau, à travers les vagues pour dynamiser l’eau et pour habiter leur élément.

Cela veut dire donc que du jour au lendemain l’homme s’est trouvé dans son corps, tout seul, avec simplement l’élémental de la nature qui est là comme automatisme inconscient pour faire marcher tout simplement et faire fonctionner l’organisme. Respirer sans que vous ayez besoin d’y penser, digérer sans que vous ayez besoin de commander la vésicule, le foie, l’estomac, les intestins, etc. Mais la présence véritable de l’esprit régénérateur n’existait plus.

À partir de ce moment-là, le corps, la chair était laissée à l’influence de l’esprit de l’homme et à l’influence des cycles de la nature, donc du temps. À partir de ce moment-là, le temps devenant existant pour la chair, la chair a commencé de s’abîmer. Ce qui ne veut pas dire qu’à l’heure actuelle le cycle que l’on appelle la vieillesse existe à cause de cette chute. Peu à peu la nature reprend ses institutions, reprend le dessus, et automatiquement vient s’installer un nouveau cycle qui effectue des nouvelles lois. Si bien que maintenant vieillir appartient au cycle naturel de la vie. Ce n’est donc plus une chute, une damnation ou une perdition, cela est devenu quelque chose d’inscrit dans la nature. Il est donc aujourd’hui parfaitement naturel de vieillir et de se laisser abîmer par le temps.

Quand je dis qu’autrefois la relation était possible avec les anges, sans doute les curiosités sont attisées et on voudrait savoir à quelle époque cela se passait. Ce n’était pas une époque si lointaine de la vôtre et ce n’était pas un pays si différent du vôtre, du pays que vous connaissez aujourd’hui qui est le vôtre.

On appelle ce pays-là, l’Atlantide, mais en fait ce n’est pas son véritable nom. Et son véritable nom est imprononçable à l’heure actuelle, avec les syllabes mises à disposition dans le langage courant. La langue des Atlantes était une langue complètement différente de ce qui est parlé aujourd’hui, de toutes les syllabes qui sont à disposition dans les diverses langues du monde. Ce qui ne veut pas dire que l’Atlante était pourvu d’une gorge spéciale, ou des cordes vocales différentes.

Absolument pas.

Mais il faut savoir que les syllabes qu’un homme est capable d’émettre sont toujours fonction en fait, non seulement du rayon auquel il appartient, et pas forcément personnellement, mais surtout de manière collective (sa nation) mais aussi surtout cela est en relation directe avec le rayon qui détermine l’ère qui est en jeu, l’ère qui est donc prédominante.

C’est pour cela qu’à travers le temps, les langues changent, exactement comme les religions changent, comme les cultes changent. Parce que les sons qu’émettent les hommes à travers une langue, ses sons sont porteurs d’un certain nombre de vibrations. Ils sont porteurs d’un certain pouvoir créateur, et sont générateurs de certaines géométries, de certaines couleurs et de certains parfums dans les plans subtils. Il est donc normal qu’au fur et à mesure que l’homme change et évolue, sa langue aussi change, pour que justement les sons qui sont mis à sa disposition puissent créer d’autres géométries, d’autres couleurs, d’autres parfums, d’autres résonances dans les plans subtils.

C’est pour cela que sur la Terre, il existe les langues que l’on pourrait appeler « les langues vulgaires » en fait les langues qu’articule tout le monde, les langues connues. Et il y a une langue qui n’est connue que des initiés, que l’on pourrait appeler « la langue des initiés ».

Cette langue-là n’est pas une langue qui s’apprend. Il n’y a pas un professeur qui vous habitue, au fur et à mesure des initiations, à parler cette nouvelle langue. C’est une langue spontanée qui sort de vous au moment où vous atteignez une certaine initiation, et surtout au moment où vous êtes en présence d’un autre initié.

Cette langue ne va donc pas apparaître forcément dans votre esprit lorsque vous êtes dans le monde et que vous parlez aux gens du monde. Par contre, sitôt que vous serez par des circonstances étranges, en présence physique ou en présence subtile, d’un autre initié, et d’un initié plus évolué que vous-même, à ce moment-là, le processus de la langue va être déclenché.

C’est ce que l’on pourrait en fait appeler « la langue de l’âme » pour me faire bien comprendre, bien que ce ne soit pas vraiment la langue de l’âme. Attention ! Mais c’est-ce que l’on pourrait appeler la langue de l’âme, pour faire comprendre que, sa création, sa connaissance, sont spontanées. C’est une langue qui en fait n’est pas la langue de l’âme, parce que tout simplement, si c’était la langue de l’âme, il faudrait que l’âme ait un désir de parler, et que parler fasse partie de son expression naturelle lorsqu’elle se trouve sur son plan subtil. Or, lorsqu’elle est sur son propre plan, parler n’est d’aucune utilité. L’émission de certains clichés par contre fait parfaitement l’affaire pour le langage.

Cette langue existe, parce qu’il existe dans l’invisible, dans les plans subtils, différents degrés à ce que l’on pourrait appeler « le mental divin ». Et si l’on essaye d’analyser la part de mental divin qui existe dans la hiérarchie des maîtres et la hiérarchie des initiés, l’on s’aperçoit que ce mental divin a mis au point cette langue pour qu’il ait un point de communication entre les initiés et les maîtres.

Pourquoi est-ce que le mental divin a pris la peine de spontanément créer une langue qui soit elle aussi spontanément connue des maîtres et des initiés ?

Tout simplement parce que devenir un initié de haut niveau, ou devenir un maître, ne se fait pas par la seule pénétration de la conscience dans une unité cosmique plus grande. Devenir chaque jour un plus grand initié, devenir un jour un maître, c’est signer aussi par là même l’apprentissage de la manipulation de certaines énergies, et surtout la manipulation du pouvoir que sont la pensée et la prononciation de la pensée par la parole. C’est pourquoi pour le maître ou en tout cas pour celui qui est devenu le maître, il lui a fallu apprendre énormément, non seulement à contrôler sa substance mentale, mais aussi à l’organiser. À la faire vivre comme une entité productive et à ne l’articuler que dans les instants où elle était nécessaire. Il a fallu donc apprendre à dissocier la conscience et la pensée.

On pourrait croire que pensée et conscience sont une seule et même chose. C’est vrai et c’est faux. C’est vrai lorsque l’on regarde depuis la Terre et on se dit :

« Eh bien, si je pense c’est parce que je suis, c’est parce que mon âme est présente, elle me donne une conscience. Elle est le témoin, elle est l’élément par lequel je peux me rendre compte de quelque chose, expérimenter quelque chose, et prouver quelque chose. Et ce qui est éprouvé, va générer des pensées. »

Le processus est vrai, cela se passe de cette manière-là, mais il ne faut pas croire pour autant que conscience et pensée soient une seule et même chose. Ou bien alors, il faudrait imaginer que tout soit de la conscience.

Mais de quelle manière ?

Imaginer que tout soit de la conscience revient à imaginer que l’homme devrait vivre en tant qu’entité pure, or il se trouve que l’homme est dans un état de pensée qui n’est pas une entité pure. On va penser du mal du voisin. On va penser négativement à propos de telle ou telle chose. On va penser encore négativement à propos d’autres choses. Cela n’est pas l’action de la conscience, cela est l’action d’une pensée.

Donc, qu’est-ce qui crée la pensée et qu’est-ce que la pensée ?

Eh bien, il faudrait imaginer qu’à la manière de ce feu qui s’est condensé pour créer diverses entités (les hiérarchies), la pensée intellectuelle, comme la pensée méditative, c’est ce qui reste du témoin qu’est l’âme lorsqu’il tombe dans le plan physique. Et le fait que ce ne soit que ce qui reste, différencie complètement la pensée de la conscience, mais au cours de l’évolution, la pensée demeure encore pendant longtemps. C’est-à-dire que la pensée ne va pas s’immerger complètement dans la conscience et ne plus donner lieu qu’à de la conscience, uniquement parce que l’homme commence à être positif, commence à être optimiste, à être bon et à méditer.

Pendant un grand cycle d’évolution et pendant un grand cycle d’initiation, la pensée reste présente et conjointe à la conscience. Ce qui va créer justement un déséquilibre chez le disciple et la capacité par là même d’être un observateur de lui-même. S’il n’était que conscience, ce disciple serait, admettons pour résumer, simplement en contemplation de lui-même et de sa nature. Or coexiste encore un temps la pensée, et grâce à cette pensée il va pouvoir se rendre compte des points qu’il doit encore travailler, des choses qu’il ne maîtrise pas et Il va pouvoir agir encore dans le monde physique.

Sa conscience peu à peu devient de plus en plus prédominante jusqu’au jour ou finalement la pensée se dissout complètement dans la conscience et où il ne reste plus, soit qu’une grande pensée (la pensée divine), soit simplement une grande conscience. Choisissez les thermes que vous voulez, peu importe.