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Anoblir la volonté de vivre. Avoir le battement de cœur qu’il faut. Honnêteté, travail, silence.



Psychologie Cosmique

08-06-90 3/3

Anoblir la volonté de vivre.
Avoir le battement de cœur qu’il faut.
Honnêteté, travail, silence.


(suite du 08-06-90 – 2/3)

Bien sûr, lorsque l’on quitte une forme de vie, il y a la peur. Je vais t’expliquer quelle est cette peur et tu verras que ce n’est pas grand-chose et que tu pourrais t’en débarrasser.

La vie dans une forme ne peut s’y maintenir que s’il y a une volonté de vivre au niveau de cette forme et dans la forme. De la même manière l’âme est obligée d’exercer une volonté de vivre dans la matière. Elle conçoit une particule d’elle-même qu’elle densifie, qu’elle aveugle et ainsi cela va dans la matière. Mais une fois que cette particule, alourdie par cet aveuglement, est entrée dans la matière, elle n’est plus que consciente du désir de vivre. Cela devient sa force vitale.

Tout le monde se demande d’où vient le prana, la force vitale. Cela vient de cette volonté de vivre. Alors il y a la force vitale qui circule en réseau fermé dans le corps de l’individu et qui dépend de votre propre volonté de vivre. C’est comme cela que l’on verra des êtres, qui disposant d’une faible volonté de vivre, d’un faible intérêt pour la vie, n’avoir que peu d’énergie pour vivre la vie. Cela ne veut pas dire qu’ils seront fatigués, mais cela veut dire qu’ils n’auront pas envie de bouger. Ils seront plus lymphatiques que les autres.

Pour ce que l’on appelle plus généralement le prana.
Ce prana vient principalement du soleil, du centre du soleil, et pas des rayons ou de la lumière du soleil, mais du centre du soleil et c’est en fait la volonté de vivre du logos solaire. C’est ce qui, en se répandant dans tout le système devient le principe vital pour toute créature qui se développe à l’intérieur du logos solaire, du système solaire.

Toute l’énergie vitale n’est donc qu’une volonté de vivre. Cette volonté est indispensable pour entrer dans l’expérience, pour entrer dans une matière ou une dimension et pour y fonctionner. Ce qui fait que force de vivre, volonté de vivre devient en même temps loi qui va régir le type de vie ainsi construit. Volonté égale loi. Ce qui fait que par le rayonnement du prana, le logos solaire maintient la loi de la vie, de l’incarnation et de l’évolution du mouvement en fait dans tout le système solaire. Et tous les êtres qui sont dans ce rayonnement trouvent un jour ou l’autre l’occasion de l’incarnation et de l’expression.

Revenons au niveau de l’homme et de l’homme profane ou du disciple débutant.
Lorsque cette volonté de vivre qui a dû être alourdie pour descendre dans la matière s’ouvre au jour par l’intermédiaire d’un corps et d’une personnalité, il ne reste plus que ce que vous appelez vous-même l’instinct de survie, je veux vivre, la vie est à moi. C’est à cause de cela que vous aimez tant la vie et que même si elle a ses mauvais côtés, dès qu’arrive un petit coin de ciel bleu, vous vous réconciliez très vite avec elle.

Qu’allez-vous faire avec cette volonté pour qu’elle ne soit pas simplement un instinct de survie ?

Il faut de plus en plus anoblir cette volonté de vivre.
Pour rendre cette volonté plus noble, il faut savoir pourquoi on vit. Beaucoup d’hommes sont incapables de la rendre plus noble parce qu’ils ne savent pas pourquoi ils sont au monde. Ils se disent : je suis au monde pour être heureux. Alors dans la société moderne cela veut dire quoi ?

Je suis heureux si j’ai de l’argent. Je suis heureux si je suis respecté, si je suis intelligent, si je peux impressionner les hommes par ma culture, par mes diplômes, par mon savoir. Cela veut dire aussi être heureux en amour, plaire aux filles ou plaire aux hommes. Cela veut dire avoir la plus belle voiture, prendre l’avion et bientôt partir sur la lune.

Donc lorsque l’homme se demande pourquoi il est ici et qu’il se dit c’est pour être heureux, il va chercher les moyens d’être heureux selon une société, à un moment donné, donc selon une époque, une civilisation, selon les mœurs. L’homme va déclencher la course à l’obtention de tous ces objets et s’il ne peut pas les obtenir, le compte à rebours des malheurs va se déclencher.

Cette année je n’ai pas pu partir en vacances, que c’est dur. Cette année je n’ai pas pu acheter la paire de chaussures que je rêvais, si tu savais Seigneur comme c’est difficile. En affection, tiens, Roseline m’a plaqué cette année, elle me reprochait mon manque de tendresse, mon manque de virilité. Seigneur pourquoi tu ne me l’as pas fait plus viril, plus fort et plus gros pour que je puisse impressionner les filles avec ce sexe. Seigneur, je suis une fille et cet homme que j’aimais tant a choisi Joséphine parce qu’elle en a des gros comme ça, et moi, regarde les planches que j’ai. Si tu avais vraiment de l’amour pour toutes tes filles, tu nous aurais faits avec des seins magnifiques.

Voilà ce que l’on entend, voilà ce qui motive le malheur des hommes. Ce qui fait que les femmes vont jusqu’à la chirurgie pour se faire des jolis seins, les hommes vont voir des jeteurs de sorts ou des alchimistes en espérant que les gris-gris vont marcher suffisamment pour pouvoir tenir en érection toute la nuit.

Il n’est pas rare de rencontrer ce genre de comportement. Et lorsque cela s’arrête à cet univers affectif, je dirais que cela et un doux rêve. Mais certains ne se contentent pas de rêver, ils aiment rêver amer. Lorsqu’ils font des gris-gris, ce n’est pas pour entrer dans une belle érection, mais pour faire en sorte que le voisin perde sa maison et tout son argent. C’est pour faire en sorte que le collaborateur glisse sur une peau de banane afin que lui puisse prendre son poste. Et en cascade les rêves deviennent de plus en plus amers.

Le désir de puissance, qu’il soit politique ou militaire, est le même désir sexuel de l’érection. Si chaque membre de l’électorat, de quelque pays que ce soit, avait suffisamment d’humour pour voir que chaque fois qu’un homme politique monte sur un podium pour convaincre une foule, il est en fait à la recherche d’un immense orgasme, les hommes politiques réfléchiraient à deux fois avant de monter sur le podium. C’est à ce moment-là que commencerait la véritable politique, c’est-à-dire l’administration de la cité et plus la politique. Tant qu’un homme n’a pas maîtrisé son sexe, il ne maîtrisera pas non plus le pouvoir de diriger un monde ou un pays. C’est le même chakra, c’est la même énergie.

Tous ceux enfoncent des nations dans les guerres sont des êtres qui ont des gros problèmes avec leur chakra sexuel. Non pas parce qu’ils sont des obsédés sexuels qui ne se connaissent pas, mais c’est parce que l’énergie dans le chakra sexuel n’est pas vécue de façon harmonieuse. L’énergie n’est pas montée suffisamment vers le centre cardiaque ou ajna (troisième œil) ou vers le centre coronal. Ce qui fait que la puissance est vécue à l’état primaire, à l’état de la brut.

Mais comme la civilisation s’est suffisamment développée pour engendrer un cérébral qui fonctionne et qui fonctionne je dirais malgré les hommes, alors cette énergie primaire est intelligencée de façon primaire, et l’homme fait la guerre. Chaque fois qu’il sort une arme, en fait, il sort son sexe. Ce n’est pas une mince allusion que je fais là, c’est la vérité.

Sur une planète où l’on peut voir énormément de guerres et de batailles, on sait automatiquement que c’est un endroit sur la planète où il y a beaucoup de viols. Ça va ensemble. Que ce soit les hommes qui violent les femmes, les hommes qui violent les hommes ou les femmes qui violent les hommes. Le viol, parce que c’est la même énergie.

Alors vous allez me dire : Que faire avec cette énergie sexuelle ?
On nous l’a donnée, on est né avec ce n’est peut-être pas de notre faute si quelque fois on ne sait pas l’interpréter, la diriger.

Bien sûr, il y a une part de problème qui est inhérente au conditionnement. Lorsque l’on devient aveugle, parce qu’alourdi pour descendre dans la matière, on ne sait pas quoi faire avec les cierges brûlants que l’on a dans le corps éthérique, les chakras. Mais cela ne veut pas dire, parce que l’on ne sait pas quoi en faire la première fois que l’on vient, que l’on doit faire la sourde oreille et ne pas admettre les conseils de celui qui sait et qui nous dit comment utiliser cette énergie.

La plupart des hommes s’enfoncent dans des problèmes non pas à cause de Dieu, parce qu’il a fait l’homme ainsi et qu’il n’aurait pas dû lui donner autant d’énergie. Ou alors, qu’il vienne surveiller chaque développement et qu’il écrive une loi plus stricte.
Le problème ne vient pas d’un Dieu qui serait trop relâche, trop à l’extérieur. Le problème vient d’un homme qui n’a pas voulu entendre.

Ce qui veut dire que l’on peut être devenu aveugle et lourd de par la volonté de l’âme et que cela vous engage à des incarnations de bandits, de voleurs, de violeurs, d’assassins. Ce n’est pas parce que vous êtes aveugles que vous êtes mauvais. Je veux arracher ça de vos esprits. La personnalité, même si elle est aveugle n’est pas mauvaise, elle est innocente, elle ne sait pas.

Mais combien de maladresses cette personnalité a ensuite commises pour que de l’innocence elle ait basculé dans la culpabilité, dans le crime. Avant d’être reconnue comme étant criminelle et que le karma lui tombe dessus combien de maladresses cette âme, cet être a fait.

Cet être a commis un nombre immense de maladresses. Cela veut dire que pour chacun une immense marge est laissée, une marge où on lui accorde tout, exactement comme pour votre propre enfant. Lorsqu’il naît et jusqu’à ce qu’il ait six ou sept ans, vous lui donnez une marge immense, vous lui donnez le droit de dire des bêtises, de faire des bêtises. Vous ne lui reprochez pas, vous ne le punissez pas, parce que vous savez très bien qu’il ne peut pas être conscient de ce qu’il est en train de faire.

Par contre dès qu’un peu de mental s’installe, vous cherchez à l’éduquer. La loi, vis-à-vis de l’être ou de la personnalité fait exactement la même chose. Lorsqu’il s’agit de regarder une jeune personnalité, la loi ne va pas lui tomber dessus avec tous les glaives du ciel en lui reprochant tout ce qu’elle a fait de mal. Ça sert à quoi de planter un jeune arbre si c’est pour tout de suite le tailler à grands coups de sécateur. Il faut le laisser un peu pousser, s’enraciner et lorsqu’il aura pris de la racine, il faut lui montrer comment pousser.

Pour les êtres c’est la même chose. Les jeunes êtres ne sont pas mauvais et même s’ils font de mauvaises choses, cela ne leur est pas retenu. Jusqu’au jour où ils commencent à comprendre qu’il existe une forme de bien et une forme de mal sur la terre vis-à-vis des autres, c’est-à-dire une façon de faire du bien et une façon de porter préjudice. C’est ça le bien et le mal, ce n’est pas autre chose. Ce n’est pas une notion cosmique. C’est sur la terre, est-ce que je soulage, est-ce que j’apporte de l’aide, ou est-ce que je porte préjudice.

Lorsque l’on est capable de me dire, lorsque l’on peut m’affirmer droit dans les yeux, je n’ai jamais porté préjudice, alors je peux recevoir cette âme dans mon cœur et dans mon temple. Mais tant que l’enfant baisse les yeux, parce qu’il ne peut pas m’affirmer je n’ai jamais porté préjudice, alors il n’est pas de mes fils, il n’est pas de nos enfants, il n’est pas notre sang. Il est du sang de la terre, mais non pas de la terre que nous connaissons et que nous aimons. Il est l’enfant de sa propre terre, sa terre interne, bouillonnante. Et pour aller au bout de cette expérience il faut qu’il n’ait plus peur.

Car pourquoi tu as peur ?

Tu as peur à cause de force de volonté qui pour les besoins de l’incarnation a été aveuglée quelques instants, pour jouer le jeu de descendre. Mais ensuite cette volonté, lorsqu’il y a besoin de transformation ou qu’il y a besoin de quitter le corps par ce passage que l’on appelle la mort aujourd’hui, comme cette volonté ne connaissait que le milieu de vie qui était sa forme de vie, cette volonté a la volonté de s’y attacher. C’est ce qui fait que tu as peur.

Tu n’as pas peur parce que de l’autre côté c’est l’inconnu et ce n’est pas la raison profonde de ta peur. Tu as peur parce que cette volonté s’accroche à la volonté de vie qu’elle connaît le mieux. Elle n’a pas peur de l’inconnu parce que rien ne lui est inconnu en fait. Par contre si elle s’attache trop à la forme de vie connue, alors pour elle il va exister un inconnu et sans doute elle en aura peur.

Mais si j’apprends pourquoi je vis, si je m’instruis sur les raisons de l’incarnation, je n’ai plus peur de mourir. Je n’ai plus peur de mourir à moi-même à chaque instant pour me transformer. Je n’ai plus peur de m’avouer prétentieux, vaniteux, je n’ai plus peur de m’avouer négatif. Toutes ces choses deviennent admissibles, toutes ces choses je peux les dire aux autres et non pas parce que je suis devenu assez humble pour ne pas en avoir honte. Je suis devenu assez libre pour ne pas avoir peur de changer, car le changement est une forme de mort.

Il y a un vieil égo qui doit disparaître et il n’a pas envie. Alors il est très rusé et il utilise des petites énergies qu’il va chercher dans les coins et recoins et il présente ça à l’intellect et aux émotions qui l’interprètent parfois cela de façon très burlesque.

Qu’est ce qu’il fait que ce petit égo ne veut pas mourir ?
Est-ce qu’il va dire clairement : écoute-moi j’ai l’habitude de ma forme de vie, je ne veux pas que tu changes. Non. Il est vicieux, il est très malin. Il est beaucoup plus malin que toi avec ton intellect, la somme de tes livres et toutes tes connaissances que ce soit sur les chakras ou les koumaras. Ton égo est très intelligent.

Pour quoi est-il intelligent ?

Parce qu’il connaît tes faiblesses, il connaît parfaitement les endroits où tu dors, les endroits où tu rêves, les endroits où tu n’as pas assez de force. Alors il se dit : si je dis ça, comme dans cet endroit de son être il rêve, il n’aura donc pas la conscience, l’intelligence pour le contredire. Si je dis telle autre chose, comme dans cet autre endroit de sa conscience il dort, il n’aura donc pas l’énergie pour me contredire. Et il fait comme cela un plan de bataille et il invente ce que tu vas appeler les défauts.

Ce qui fait que lorsque je te demande de m’avouer droit dans les yeux que tu n’as vraiment jamais porté préjudice à qui que ce soit, tu baisses les yeux et tu éprouves de la honte.
Mais est-ce que cette honte est un défaut, je te pose la question ?

Si tu réfléchis bien à tout ce que je viens de te dire, tu ne pourras que conclure : puisqu’une âme, même aveugle, n’est pas mauvaise, elle ne peut donc pas naître avec toute cette panoplie de défauts qu’on lui connaît et qu’on lui reproche sans arrêt. Si donc le défaut n’existe pas à la naissance, à la première naissance, c’est que le défaut n’a jamais existé.

Par contre, si à force de vivre, si à force de mal interpréter, de refuser, je développe en moi un égo rusé qui va jouer avec une multitude de masques et qu’à force de vivre et de lutter avec cet égo je suis fatigué et que chaque fois il remporte la bataille, les défauts vont exister.

Mais la honte n’est pas un défaut comme le contraire de l’orgueil. La honte c’est simplement une énergie que ton égo est allé chercher, qu’il t’envoie en pleine tête, en plein cœur pour que tu ne puisses pas me regarder en face. Il se dit : je le tiens mon bonhomme et on ne va pas me le prendre et ce n’est parce que ce soir il y a un frère cosmique qui vient parler que je vais lâcher mon bonhomme. C’est ce qu’il se dit ton égo, celui que tu as laissé se développer à ton insu, alors que tu étais une âme innocente, pure, libre dès le début.

Que c’est-il passé pour que tu en sois là tourmenté par ces illusions, tourmenté par ce mauvais discours que te fait ce mauvais ange ?
Est-ce tout ce que tu as réussi à développer sur la terre, ce mauvais ange ?
Est-ce que l’on t’a envoyé pour ça ?

Tu me diras que l’homme est seul sur la terre, que les Maîtres ne sont pas assez présents, que Dieu ne se fait pas assez voir.

C’est sûr, tu peux dire ces choses, mais il suffit simplement que je tourne quelques pages dans l’histoire pour contre dire complètement ce que tu avances.

Ce n’est pas vrai, les Maîtres n’ont jamais déserté la planète. Il n’y a pas si longtemps il y avait toujours un Maître à la tête de chaque nation. Qu’as-tu fait de ces Maîtres ?

Tu les as chassés, tu les as tués et quand tu ne les as pas tués, tu les as humiliés. Et lorsque cela ne suffisait pas, il fallait que tu piétines son trône. Et pourquoi ? Pour dominer les hommes, pour dominer une tribu, pour dominer, dominer.

Alors tu vas me poser une question fort juste : Quand la folie de dominer a pu prendre mon esprit ?
Quand suis-je devenu assez fou pour croire que ce pouvoir était suffisamment attirant pour légitimer l’assassinat des maîtres ?

Je dirais que la folie t’a pris il n’y a pas si longtemps du point de vue des âges, mais fort longtemps du point de vue de ton nombre d’incarnations. Je ne veux pas systématiquement avoir recours au passé pour expliquer les misères présentes et vous dire, à vous tous, vous l’avez mérité. Non. Je sais très bien qu’il y a des efforts à faire et les Maîtres, les guides font ces efforts pour améliorer la vie, améliorer l’entendement, améliorer aussi votre matière pour qu’elle ne soit pas autant susceptible aux maladies.

Mais en même temps que nous, nous assumons notre part de travail, vous devez assumer votre part. Et votre part se découpe en deux morceaux, une part karmique et une part de service.

Il y a des êtres aujourd’hui qui doivent supporter la souffrance qu’ils ont engendrée hier, cette loi vous la connaissez.
Ce qui fait que tout ce que peuvent visualiser les Maîtres, tout ce que peuvent envoyer les anges, ces énergies-là ne pourront que soutenir cet individu à supporter son karma, mais cela ne lui enlèvera pas son karma.

Lorsque l’on imagine ce qu’était une humanité que nous aimions et qui remonte loin dans l’histoire, vous, vous appeler cela l’humanité de l’Atlantide, prenons ce nom-là. Lorsque l’on remonte à ce qu’était ce groupe d’âmes, à ce qu’ils étaient capables : ils pouvaient voir à travers les ères et pour celui qui se forçait un petit peu à une forme de méditation qui était valable à l’époque, du fait de cette capacité de vision, ils pouvaient très vite avoir l’intuition de Dieu, la perception de la présence de la divinité dans l’univers.

Lorsque donc on s’imagine ce qu’étaient ces hommes et que l’on voit ce qu’est la vie aujourd’hui, on se doute bien qu’il y a eu un problème. Je ne veux pas revenir sur ce problème et vous dire : vous l’avez mérité, maintenant il faut boire le vin qui a été tiré. Ce n’est pas mon style, ce n’est pas mon discours. Simplement je vous précise le fait pour que vous ne soyez pas de manière aveugle en train de demander que les choses changent. Certaines choses nous pouvons les changer, certaines choses vous devez vous en rendre compte. Et sans rendre compte ne passe que par le karma.

Ce qui veut dire que certaines souffrances ne pourront pas cesser, même si nous approchons de l’ère du verseau, même si l’on imagine la venue du Christ, de Bouddha ou la venue d’un grand Messie venu de Vénus, de Pluton ou d’ailleurs. Certaines grandes souffrances resteront fondamentales pour certains groupes d’âmes, parce que c’est leur vie, c’est leur nécessité.

Respectez cette nécessité et face à cette nécessité qu’allez-vous faire ?

Puisque Dieu existe, (tiens, je l’avoue, tout le monde est soulagé n’est-ce pas), mais, (tiens, il y a un « mais »), puisqu’il n’existe que par vous, vous n’avez pas à demander à Dieu de soulager ces hommes, mais vous avez à être le soulagement pour ces âmes. Soyez la grâce de Dieu vis-à-vis des êtres qui souffrent, au lieu de prier Dieu pour qu’il les gracie.

Dieu n’est pas dehors, c’est pour cela que je renie l’existence de Dieu. Et ne venez pas avec vos images de clochers, de Sainte Croix et d’Église, mon esprit refuse de jouer avec vos images. Ce n’est pas la peine de sortir mentalement une petite Croix et de me dire : Mais grand frère cette Croix-là je peux y croire qu’en même. Non. Pas plus à la Croix du Christ qu’au lotus de Bouddha. Rien. Dieu n’existe pas, mais il est toi.

Alors si tu veux que Dieu existe, il faut que tu le manifestes aux autres. Et parce que tu auras manifesté Dieu, alors l’autre que tu approches pourra dire j’ai rencontré Dieu. Non pas parce qu’il va te prendre pour Dieu et penser que tu es Dieu, mais parce qu’il aura vu dans ton regard l’amour de Dieu, la bienveillance de Dieu, toutes ces choses qu’il imagine à propos d’un Dieu qui est dehors, très loin dans son paradis et qui ne fait rien pour lui.

Lorsque chaque homme aura, en tant qu’état d’esprit, la notion d’être le Dieu vivant sur la terre et aura bien assimilé cette mission, manifester Dieu, Dieu existera partout. Et pour l’instant il n’existe nulle part.

Cela ne sert à rien de me demander pourquoi il y a des guerres, pourquoi est-ce qu’il y a des viols, des assassinats ?
De façon logique je te dirais, il y a des assassinats parce qu’il y a des assassins, des viols parce qu’il y a des violeurs, des guerres parce qu’il y a des guerriers et je n’y peux rien.

Moi lorsque je viens, en tout cas pour celui qui m’aime, tu as dans l’esprit que le ciel est là, tu as l’impression d’un moment particulier, d’une vérité qui se précise. Mais ce n’est pas parce que Dieu existe plus que d’habitude, c’est parce que je suis là et que parce que je suis là, j’amène aussi Dieu à être là pour toi.

Alors fait la même chose avec la terre entière, avec tous tes frères, toutes tes sœurs, arrête de prier Dieu et sois Dieu. Arrête de demander à Dieu d’apporter à un tel un soulagement, sois son soulagement.

Tu vas me dire : il y a beaucoup de circonstances où je ne peux rien faire pour les personnes. Tu me dis d’être le soulagement des hommes, mais imagine une femme qui pleure sur son mari décédé, je ne peux pas sacrifier ma femme pour devenir le mari de cette femme veuve. Bien sûr. Lorsque je dis être le soulagement pour les autres, cela va te demander un grand exercice de discernement, de quelle manière être le soulagement pour les autres.

C’est comme cela que l’on s’aperçoit que servir, aimer, aider est un acte fort précis, fort délicat. Non pas délicat en lui-même, comme une porcelaine fine, délicat tant que l’on n’a pas suffisamment de connaissances.
Tu veux servir, tu veux aider, soulager ! Très bien, alors aime et instruis-toi.
Ainsi tu sauras qu’à la pauvre veuve qui est en train de pleurer, ton destin n’est pas de devenir son mari pour être son soulagement, mais c’est de savoir, selon la nature de la femme, trouver le mot juste pour ouvrir en elle l’espoir, une fenêtre. Et si la fenêtre ne s’ouvre pas, ne te regarde pas comme étant le lieu d’un échec. Sa fenêtre a le droit de rester fermée. Bénis-la au nom du Père, du Fils et du St Esprit et passe ton chemin.

Qu’est-ce qu’une bénédiction ?

Une bénédiction c’est une énergie qui marche lorsque l’homme en a besoin. C’est une énergie qui va donc dormir à l’intérieur de l’individu et lorsque cet individu aura, comme dans le cas de cette veuve, un repos dans son chagrin, lorsque son mirage aura été épuisé, même si ce n’est que pour une seconde, cette bénédiction va se réveiller et va la rassurer complètement. Toi tu l’as béni il y a deux mois, elle ne s’en rappelle plus, elle ne sait même pas que c’est grâce à toi que lui revient cette envie de vivre, de survivre, d’être heureuse de nouveau, mais ce sera pourtant grâce à toi.

Alors bénis, que ce soit au nom du Père, de bouddha ou quoi que ce soit d’autre, bénis. Ainsi tu déposes dans chaque être béni une énergie qui va se déclencher quand la personne va s’y ouvrir.

Il est très agréable d’éparpiller comme cela des petites graines, des petites gouttes d’eau enfermées dans des coquilles qui vont ensuite exploser pour libérer cette eau de jouvence. Si vous ne faites que ce travail-là dans toute votre vie vous aurez été fort utile à l’humanité. Parce que quelquefois un individu sombre d’avantage dans son problème parce qu’il lui manque de l’énergie pour en sortir. Et j’en veux pour preuve le fait que souvent, à cause d’un chagrin d’amour, des êtres se laissent tomber dans la dépression, dans la négligence de soi pendant des mois. Puis une rencontre, l’énergie revient, l’amour revient et on oublie la dépression. On se refait beau ou belle et tout repart.

Est-ce le fait d’être amoureux ?

Non, pas du tout. Mais par contre par le fait d’être amoureux une énergie puissante s’est réveillée et c’est une énergie qui régénère l’individu.

Ce qui veut dire qu’à n’importe quel moment l’homme a la possibilité de ne plus être amoureux. Il n’a qu’à prendre l’énergie que cela réveille et il n’est plus obligé de continuer à croire que l’autre a déclenché cette énergie.

Donc, lorsque l’on est un disciple et que l’on veut continuer à l’être et l’on veut marcher vers le Maître, que faut-il faire ?

Comme je vous l’ai dit, travailler les battements du cœur.

Je vous ai donné de nombreuses explications à propos de ce que sont les rêves, les illusions, à propos de ce qu’est l’égo, et des énergies que l’égo utilise pour vous faire croire que vous êtes envahis de défauts, vous faire éprouver la honte de vous-même. Ça, c’est la plus grande ruse qu’il a trouvée et ça a marché. Ça marche sans arrêt. Qui n’est pas timide ? Qui n’a pas peur de rencontrer une grande personnalité ou le patron, le chef de service ? Qui n’est pas intimidé par quelque chose ?

Observez-vous, notez et si vous trouvez une quelconque valeur à mes paroles, alors rappelez-vous avec quel antidote faire face ou dissoudre un rêve.
Lorsque petit à petit vous prenez conscience de vous-même et non pas de façon spirituelle cette fois, mais de façon bien concrète, « Tiens, j’ai honte. Tiens, j’ai peur », lorsque vous allez au fond de ce bilan, alors le cœur commence à résonner de façon correct et peut frapper à la porte du Maître.

Mais d’abord il faut être honnête avec soi-même, alors je dirais que le premier battement de cœur qu’attend le Maître c’est honnêteté. Suis-je honnête avec moi-même, suis-je authentique. Il n’est pas important que je le dise aux autres qui ne sont pas forcément mieux que moi, ils s’en serviront même comme arme contre moi, mais est-ce suis-je capable de me dire : tu es bête, tu es orgueilleux, tu es vicieux. Non, je ne suis pas capable. Et à cause de cela il va m’arriver une incarnation où trop conscient de mes défauts je vais engendrer un complexe d’infériorité ou de culpabilité et je me trouverai coupable de tout, que je suis bon à rien, que je suis un raté et ça se terminera par une balle dans la tête.

Alors pour se préserver de ce genre d’incarnation extrême, il vaut mieux dès aujourd’hui être honnête et personne ne te demande d’aller te confesser à qui que ce soit. Confesse-toi à toi-même, à l’endroit où ton Maître intérieur t’écoute, à l’endroit de ton cœur. Sache te voir.

Après l’honnêteté que faut-il comme énergie ?

L’énergie de travail, capacité de travail, volonté de travail. Je sais qui je suis, mais je ne vais pas me laisser faire Seigneur. Je vais changer non pas pour être l’initié auquel je rêvais, non pas pour être ton disciple, ce que je rêvais encore plus, mais simplement pour être libre, sortir du mirage, sortir de la densité de la matière.

Être libre.

Libère ton Dieu, celui que tu emprisonnes là, à l’intérieur, celui que tu obliges de vivre avec cet égo insupportable, qui n’arrête pas de mettre des masques et d’inventer des farces. Libère ce Dieu, je te donne cette mission.

Après énergie de travail imaginons une troisième marche, le silence.
Qu’est-ce que ce silence ?

C’est un silence qui signifie : je ne veux plus rien de part la volonté de ma personnalité, mais je laisse s’établir la volonté de l’âme et je l’effectue jusque dans la matière. Même si je ne suis pas compris, même si je ne suis pas suivi, j’effectue la volonté qui vient de l’âme, et l’âme faisant partie du plan, j’effectue la part du plan qui m’est choix. Ça, c’est le silence.

Lorsqu’un homme commence à être plus conscient de la volonté de son âme que de la volonté de sa personnalité, c’est un être qui parle beaucoup moins. Il a besoin même de réels temps de silence où il intériorise complètement. Il cultive cette énergie puissante qu’est le silence. Il n’a plus envie de discuter de choses et d’autres. Il n’a plus envie de discuter à propos des autres. Il pense, voilà la différence.

Un homme qui discute sans arrêt n’est pas un homme qui pense, c’est un homme qui discute. Alors vous allez me dire que pour discuter il faut penser. Oui. Mais ce genre de discussion là, n’est animée que par les pensées inférieures, la pensée automatique, la pensée subconsciente.

Qu’est-ce que l’acte de penser ?

Je te dirais que, considérant tout ce que je viens de te dire, l’acte de penser se résume simplement à être conscient. Ce qui veut dire que les discussions éparpillées sont la manifestation d’une conscience qui n’est pas consciente d’elle-même, qui est prise dans un rêve. C’est pour cela que cette activité est capable de s’éloigner énormément de la personne elle-même, elle ne peut donc pas se contempler, s’analyser, elle va plutôt regarder, critiquer les autres, commenter la vie des autres.

Lorsqu’au contraire un individu pense, est capable de penser, et pas seulement agiter son intellect, brasser son subconscient, je dis penser, cela veut dire qu’il est conscient. Cela veut dire que lui et son âme ne font qu’un. Cela veut dire qu’il a rencontré si ce n’est physiquement, du moins athmiquement, c’est-à-dire que par l’âme il a rencontré le Maître.

Alors dès demain qu’allez-vous faire pour imiter ce silence, pour le travailler petit à petit ?

Essayez quelque chose de très simple et de très efficace. Les anciens disaient : « tourner sa langue sept fois dans sa bouche », moi je dirais : « mordez trois fois le bout de la langue ». Et vous verrez que chaque fois que vous allez dire quelque chose, si vous vous mordez trois fois le bout de la langue, une énergie va se dégager dans votre tête et vous allez être capable de voir la chose d’une manière plus posée, plus adulte, plus mûre, plus individuelle aussi. Ce que vous direz sera alors véritablement votre pensée. Elle peut être fausse, mais elle sera véritablement votre pensée, la plus profonde et vous arriverez à l’assumer. Vous n’en aurez pas honte quelque temps plus tard lorsque l’on vous dira : « mais tu as dit ça ». Si vous avez tort et qu’un jour on vient vous le faire remarquer, vous serez capable de dire : « j’ai eu tort. »

Parce qu’à l’instant où vous allez affirmer la chose, vous allez être authentique avec vous-même, absolu, intègre. C’est ça le battement de cœur. Ce n’est pas du premier coup trouver l’idée juste, le comportement juste, mais c’est le faire de façon juste, même si c’est faux. Le faire avec l’attitude juste, l’authenticité juste, la sincérité juste. Et non pas comme un serpent qui s’entortille, qui aura peur ensuite de ce qu’il a dit et qui va se renier ou qui va faire croire à l’autre qu’il a mal compris. Ça, c’est la vie des ténèbres.

Vous, vous vivez dans la clarté et il n’est pas attendu de vous que vous fassiez tout juste, mais faites-le avec un cœur juste. Et si vous faites quelque chose de faux, le guide gentiment vous remettra le travail et avec amour il vous dira : « regarde là, tu n’as pas bien compris. Réfléchis encore un peu et refais-moi cette épreuve. »

Si vous êtes de mauvaise foi, alors c’est avec force que le guide viendra et il dira : « mauvaise graine, il faut que tu casses, que tu craques, il faut que tu libères la graine du bon Dieu. »

Maintenant, il vous appartient de choisir les coups du Maître ou l’amour du Maître. Et quand je dis choisir, ne pensez pas que dès demain il est attendu de vous que vous fassiez tout juste, je le répète. Il est attendu que vous ayez de bonnes intentions de bons battements de cœur, et ce qui est mal fait, on vous aide à le refaire. Et en le refaisant, vous n’éprouvez aucune épreuve. Entre-temps les énergies sont venues pour vous faire voir les choses différemment et vous évoluez comme vous dites.

Il n’y a pas d’évolution, il n’y a aucune évolution. Il n’y a qu’une vie que vous appelez Dieu qui se régénère, qui se retrouve. C’est là tout le mystère. Alors puisqu’il n’y a plus de mystère, n’en fais plus toi non plus. Ne cherche pas derrière les colonnes des choses mystérieuses, des symboles compliqués. Mets-toi tout nu entre ces colonnes et offre-toi à la divinité.

Lorsque je dis ces mots, il ne faut pas penser que vous devez vous offrir à Dieu, vous devez évoluer. Ce que vous ne faites pas bien aujourd’hui, vous apprendrez à le faire bien demain. Et si avec beaucoup d’entêtement votre personnalité ne veut rien faire de bien, votre âme décidera d’une autre particule envoyée à un autre âge et vous recommencerez de toute manière.

N’aie donc pas peur de la mort. Si je peux t’apporter cette petite liberté que j’espère tu rendras grande par la culture que tu en feras, je n’aurai pas parlé pour rien. Maintenant si tu sors d’ici avec toujours la peur de la mort, alors je ne t’ai servi à rien et j’espère que tu rencontreras bientôt quelqu’un qui saura mieux que moi te faire comprendre et ressentir les choses.

Mais toutefois je te rassure, je ne cesse jamais de parler. Alors si tu ne comprends pas aujourd’hui, tu me comprendras peut-être demain. Fais-toi aussi confiance. Ne sois pas ton propre ennemi, celui qui ne marche jamais dans le même sens que celui où tu veux aller, celui qui est sourd, bête, aveugle ou muet, celui qui est plein de défauts. Non. Ça, c’est une partie de toi, mais c’est la partie aveugle et elle n’est qu’illusion parce qu’elle ne fait qu’interpréter les choses, elle ne les voit pas.

Alors construis en toi, prends conscience en toi de ce roc qu’est la confiance. Aujourd’hui je n’ai rien fait de bon et hier je n’ai fait que du mal, mais je m’appuie sur ce roc qu’est la confiance en moi. De ce fait, je vais développer des forces pour être mon meilleur ami. Je vais développer des forces pour pouvoir me libérer. Sans cette confiance je ne pourrais avoir recours à ces forces parce que sans arrêt cet égo de malheur va me faire croire n’importe quoi. Il va me faire croire que j’ai honte, que je veux ceci, que je préfère cela.

Confiance et tu pourras déjouer les farces de l’égo. Et lorsque cet égo aura fini de t’amuser, puisque ce n’est pas du tout son but mais de te faire peur, il s’assiéra dans un coin et il dira : « nous deux ça va plus n’est-ce pas ? Alors je te laisse aller ». C’est ce qui se passe pendant l’initiation, il dit simplement cela : « je te laisse aller ». Mais à l’instant où il dit cela, lui-même aussi se métamorphose. De pauvre diable qu’il était, il devient le manteau de gloire du seigneur que vous êtes.

C’est pour cela qu’il ne faut rien tuer en soi-même. Il faut se distancer et se transformer. Parce que ce qui pour l’instant vous apparaît comme étant votre ennemi, représente la somme d’atomes qu’il vous faut pour être le manteau de gloire. Donc ne le maltraitez pas, éduquez-le parce que c’est lui, le manteau de gloire, il ne vient pas d’ailleurs.

C’est ce manteau qu’est venu chercher le seigneur, c’est pour cela qu’il s’est incarné, qu’il a accepté même d’être aveugle, sourd, borgne et malheureux. Ne détruisez pas son manteau, mais tissez-lui un beau manteau.

Je vous salue.