Skip to content

"⇩ Notre sélection Spiritualité ⇩"

6-Comment vaincre la peur?



Psychologie Cosmique

27-09-92 (6/7)


COMMENT VAINCRE LA PEUR ?



Thèmes :

–        Signification du mantra So-Ham.

–        Comment recevoir énergie à travers les chakras ?

–        Les automatismes du corps sont gérés par un élémental.

–        Apprenez à bien respirer.

–        Comment-être une présence ?

–        La méditation sert à quoi?

–        Que faire quand on a peur ?

–        Comment se contacter avec les énergies des autres planètes.



(Fin du 5/7)

Cette énergie qui vient directement de la pensée de Dieu et touche l’homme au plus profond de son âme. Et c’est d’ailleurs cela qui le maintient en vie, car sans cette projection incessante, son âme se dénaturerait. Rien qu’au contact de la personnalité, si difficile à gérer et à vivre, l’âme serait complètement dénaturée. Et l’on ne pourrait pas faire des plans pour une évolution, car tout serait mort en quelques générations.


(Suite)

Cette électricité dont je parle qui vient directement de la pensée divine, est comme un mantra. Et c’est un mantra que vous connaissez bien, en tout cas pour certains. Ce n’est pas un mot secret, magique, puissant, servant à faire des miracles. Non. Le seul miracle qu’il accomplit, c’est le miracle de la présence, c’est-à-dire de la perpétuité de l’âme. Cela devient même le seul mot que répète l’âme, tant qu’elle n’est pas pleinement éveillée à elle-même. Pendant ce temps, elle est alimentée par la répétition de ce mot, qu’elle ne répète pas consciemment, mais qui est répété par le grand Répétiteur, qu’est la pensée de Dieu parce qu’il envoie cette vibration sans arrêt.


Les hindous l’ont interprété par ces deux syllabes.


« SO-HAM »


Mais l’on peut aussi l’imaginer en français par :

« JE SUIS CELA »


Le fait que la pensée divine émette ce souvenir incessant, cette répétition incessante (Je suis cela) entretien dans l’âme une énergie comme une sorte de circuit fermé. Elle se rappelle à elle-même qu’elle est l’âme. Tandis que l’entité divine qui répète ce « Je suis cela » ne le répète pas pour elle-même, mais elle l’envoie comme semence pour les âmes, pour que les âmes restent elles-mêmes et ne soient pas complètement dévorées par les personnalités et assujetties uniquement à la personnalité. Non. L’âme persiste et répète : « Je suis cela, je suis cela… »


Ou bien, si vous êtes plus sensible à une vibration indienne et sanskrite : « So ham, so ham… »

Et aussi souvent que vous le pourrez. Si vous acceptez ma proposition, rappelez-vous ce chant :

« So-ham, So-ham »


Ou bien en français :

« Je suis cela, je suis cela »

En pensant : je suis l’âme, je suis l’âme, l’âme est.


Et si vous, vous accomplissez cette répétition dans le recueillement et de façon à ce que cela devienne une conviction profonde, vous allez sentir tout un pétillement avoir lieu autour de vous, comme si vous étiez plongé dans une eau gazeuse. Et ça c’est l’énergie de So-ham. Et comme son énergie est intègre et inchangée depuis l’Esprit de la divinité. Eh bien, vous recevez son énergie : So-ham, So-ham…


Il y a aussi une autre faculté qui se génère pour répéter ce mantra, celle-ci purement physiologique. Lorsque vous répétez ce son. Le « ham » résonne particulièrement dans la gorge. Et sitôt que je trouve le moyen de faire résonner ce chakra-là, plus sa correspondance physique (c’est-à-dire la gorge), alors j’harmonise l’aura et je rétablis certaines énergies qui étaient, soit mal alignées soit manquantes.


Il faut savoir qu’il y a un grand pouvoir d’harmonisation à découvrir, non seulement par la maîtrise de ce chakra, mais aussi tout simplement par l’excitation de la gorge elle-même, laquelle à son tour génère l’excitation de ce chakra. Certains sons et certaines musiques font particulièrement vibrer une partie du corps, et cette partie du corps en vibrant fait vibrer le chakra correspondant. Faisant qu’à son tour le chakra aspire une énergie (comme un magicien convoque une énergie) et ainsi je me retrouve régénéré.


Dans la médiation on verra toujours ces trois plans.

Je suscite certains endroits de mon corps, soit parce que j’utilise mon corps comme le fait par exemple la discipline du hatha-yoga, soit parce que je répète certains sons, soit parce que je pense certains sons, ou certaines phrases, ou certaines couleurs, ou je les visualise. Et après, j’utilise l’énergie ainsi dégagée physiquement pour le chakra (ça je ne sais pas le faire consciemment simplement cela a lieu) et ce chakra ensuite devenant une immense main ouverte, l’énergie arrive.


En fait, l’homme ne devrait jamais manquer d’énergie. À part s’il vient directement de l’utiliser à un travail ou à une création, mais cela ne prend pas plus que quelques heures ou une seule nuit de sommeil pour se récupérer. L’homme ne devrait donc jamais manquer d’énergie, parce que l’énergie est partout.


Et non seulement l’énergie de la planète, mais aussi l’énergie du groupe humain, l’énergie de la pensée semence des maîtres, et l’énergie de la pensée semence de la divinité solaire.


Alors comment manquer d’énergie, je vous le demande ?


On ne peut à ce moment-là manquer d’énergie que si l’on est complètement recroquevillé sur soi-même, emplâtré, avec une aura tellement repliée que même les rayons du soleil ne passeraient plus.


Donc apprenons à OUVRIR l’aura.


D’abord apprenez à respirer, sachez respirer.

Qui respire, humm ?


En fait vous ne respirez pas, vous confiez simplement à l’élémental qui gère votre corps et qui est assis dans votre corps en même temps que vous-même (je sais que c’est très désagréable écouter cela, mais c’est pourtant la vérité). Vous laissez simplement votre élémental s’occuper de la respiration. Mais cet élémental ne sait pas respirer comme une divinité respirerait. Cet élémental ne sait respirer que comme le corps sait le faire, et plus précisément comme un corps qui serait plongé dans un état de léthargie, parce que cet élémental est lui-même en état de léthargie et qu’il ne sait faire fonctionner qu’un corps qui dort, et pas un corps qui agit, qui bouge, qui crée, qui reçoit une âme, qui prend des décisions, qui veut transformer sa matière, l’alchimiser, méditer pour y retrouver la lumière et la divinité.


Donc, au fur et à mesure, il faut savoir occuper son corps de par soi-même et ne pas laisser faire le travail à cet élémental.


Bien sûr cet élémental est fort pratique, puisque c’est lui qui va s’occuper de gérer les automatismes. Je peux ainsi par exemple, m’endormir sans risquer de m’étouffer, car le corps continue de respirer, parce que l’élémental fait le travail.


Cependant quand le jour revient et que j’ai des transformations, des ouvrages, des dépassements à opérer, ce n’est plus l’élémental qui doit diriger mon corps. Pour lui, c’est sa nuit. Il doit aller dormir. Et moi, je prends possession complète de mes activités et je les dirige. Mais pour cela, il faut que je sois un individu présent et conscient. Or il se trouve que la plupart des individus vivent d’une manière non seulement automatique, mais aussi endormie.


Donc, comment pourraient-ils penser et se rappeler qu’ils doivent respirer parce qu’ils le veulent et parce qu’ils le font ?

Impossible !


Donc, comment devez-vous respirer dès demain ?


Eh bien, d’une manière simple. Cela ne doit pas être un acte prémédité et réfléchi à chaque respiration, sinon vous n’allez même plus pouvoir conduire votre voiture, ni faire votre travail.


SOYEZ UNE PRÉSENCE, UNE CONSCIENCE PRÉSENTE, ICI ET MAINTENANT.


Et à ce moment-là l’occupation des locaux, l’occupation de votre corps sera effectué par la science et la sagesse de votre conscience.

Ce n’est pas le moi objectif qui devra se dire :

« Tiens-je dois respirer comme ceci ou comme cela… »


Car le moi objectif ne peut faire qu’une seule chose à la fois. Par contre si vous êtes une présence complète et totale, à ce moment-là, la conscience va pouvoir assumer par son omniprésence et son omnipotence, plusieurs facultés en même temps.


Comment-être cette présence ?

Comment on y accède ?


Il y a une voie rapide et une voie lente. La voie plus longue n’est pas critiquable. Il y a simplement deux voies.


Je veux que vous cessiez systématiquement d’utiliser les termes de : supérieur, inférieur, de meilleur, de moins bon…

Il y a deux voies, je choisis et j’assume mon choix, c’est tout.


1) La voie rapide, c’est la méditation.

2) La voie lente, c’est au fur et à mesure de mes expériences, au fur et à mesure de ma vie et de mes compréhensions, que je deviens une âme présente, comme me l’aurait accordé des heures et des séries de méditations.


Comment médite-t-on ?


Voilà une question qui relancerait la conversation pendant encore plusieurs heures. Mais j’ai conscience que je dois vous laisser partir d’ici peu de temps. Donc, je serais bref.


Comment est-ce que l’on médite ?

Et qu’est-ce que la méditation ?

Qu’est la méditation dans mon quotidien ?

Qu’est-ce que vivre et méditer ?


La méditation quelle que soit la technique que j’emploie, ou si je suis dépourvu de technique, quelle que soit la bonne volonté que j’emploie et qui m’anime (grâce au calme intérieur que je sais faire), la méditation a pour but d’accélérer les énergies dans le corps physique, dans le corps astral, dans le corps énergétique, dans le mental, jusqu’aboutir à une hyper sensibilité et une hyper efficacité de ces instruments, afin que l’âme descende complètement par le phénomène initiatique.


Ce qui va me permettre d’accélérer les vibrations, c’est ma capacité à savoir faire un tel calme, à savoir faire une telle introversion, que d’un seul coup, puisque mon regard n’est plus attiré par des choses extérieures, tous mes sens se réunissent en un seul, pour aller capturer et fixer ma vie intérieure. Je ne suis plus qu’à l’écoute, je deviens alors un témoin, et je me rends compte de ce qu’est le monde de l’âme. Tandis que tant que mes sens sont attirés par le phénomène extérieur, soit parce que dans ma méditation je les entends, je les écoute et cela me perturbe, soit parce que par jeunesse d’âme, je ne peux pas imaginer que je puisse m’asseoir cinq minutes tranquilles, ou je préfère aller à un spectacle plutôt que de méditer, ou je pense sans arrêt au gâteau au chocolat que je mangerais sitôt après et dont j’ai déjà très fortement envie


Toutes ces choses ne sont pas des problèmes en soi, mais ce sont des diversions de l’énergie. Et si tous mes sens sont attirés comme cela, soit par un élément dérageant, soit par la jeunesse de mon esprit qui s’attache à toutes ces choses que sont les plaisirs, les spectacles, etc, alors, je diversifie l’énergie de ma vie, l’énergie de ma conscience. Je la dilue, afin qu’elle anime les différents organes de perception, et puis, qu’elle rentre en contact avec les objets désirés que  je n’arrive pas à me détacher.


Tandis que si j’arrive, par un pouvoir d’intériorisation, ou par une belle volonté, ou par un acte de foi, ou un acte d’amour (imaginez tout ce que vous voulez). Si j’arrive au contraire à ramener cette énergie, à rassembler tous me sens, toutes mes perceptions, en une seule perception., à ce moment-là, j’arrive à sentir la paix. Puis la paix de l’âme. Puis l’âme elle-même, et je la deviens.


Tout l’acte de la méditation est en fait un acte d’introversion. Et lorsque finalement j’ai réussi à être une âme dans le monde, je peux après cela faire tout ce que je veux.


Dans le monde, je serais dans un état de méditation, parce que quelque chose en moi dans mon intérieur est suffisamment éveillé. Quelque chose en moi est suffisamment centralisé pour contempler sans arrêt cette première vérité, et ensuite aller agir dans le monde et accomplir un service, accomplir une mission, accomplir une recherche scientifique, accomplir je ne sais pas : une composition littéraire qui soit très inspirée, très révélatrice, ou être un docteur, être une infirmière, être une assistante sociale. Il n’y a pas de limites !


Je suis là, et je rayonne sur l’extérieur et j’accomplis.


Toute la difficulté de l’homme d’aujourd’hui, est qu’il n’est pas suffisamment existant.


Il le sent et s’est-ce qui fait son drame. Et c’est pour cela qu’il essaye de le compenser par toutes sortes d’autres puissances : par une grosse voix, par un personnage qui se compose, par une influence qu’il essaye de déterminer sur les autres (en leur faisant peur par exemple). Puisqu’il ne sent pas un vrai moi exister en lui, alors, il doit dépendre d’une composition et de tous ces masques pour exister. Tandis que si je me mets à me cultiver. Si j’emploie ce même temps pour cultiver une création intérieure et non pas une création extérieure, c’est-à-dire la création de ce moi objectif, mais dans un état pur et non plus éparpillé dans l’environnement, alors là, oui, je commets un acte spirituel. Alors là, oui, je médite, même si je maintiens les yeux ouverts.


Et ainsi par exemple, au moment où je me trouve face à quelqu’un qui m’intimide, dont j’ai la crainte et qui me fait peur, si j’ai la peur, c’est parce que mon moi intérieur n’existe pas suffisamment. Parce que si mon moi, pour cette relation particulière existait, je n’aurais pas peur, je serais naturel. Seulement voilà, soit par une certaine expérience, soit par souvenir, soit par traumatisme (il y a une multitude de causes), mon moi, face à cette personne est comme anéanti. Et ce n’est plus lui (mon moi) qui existe, mais c’est un masque que j’ai fait exister jusqu’à présent.


Si je veux transformer cette rencontre et cet événement en un grand moment de méditation, je dois me préparer à aller vers cette personne que je crains. Je dois y aller presque cérémonieusement, comme étant un acte de dépassement, comme étant un acte de maturité vis-à-vis de mon âme, vis-à-vis de mon avenir. Je ne dois pas simplement préparer fiévreusement les mots que j’aurai à dire, les gestes que j’aurai à faire. Mais je dois le vivre profondément et consciemment, comme étant un acte de dépassement plus grand que le sens qu’a concrètement la situation.


Et lorsque je suis face à cette personne qui m’intimide, je dois essayer d’être d’un calme absolu. Et pour être ce calme, afin de déclencher l’existence de ce moi et d’éteindre la peur, il y a des moyens simples.


Je vous rappelle celui que je vous avais donné il y a quelque temps : les pieds à la terre. Les pieds bien sur terre. À ce moment, je ne pense pas à ma peur, je pense à mes pieds que j’ancre avec ma pensée correctement et tout à fait dans la terre. Et ainsi, en sentant cette assise et en pensant (en faisant diversion en fait, car ma pensée n’est plus préoccupée à contempler ma peur et à me persécuter avec) ma pensée va dans les pieds. Et par cette pensée, je fais un contact avec les énergies de la terre. Or la terre n’attend que cela de venir me renforcer, la terre est une mère. Il ne faut pas l’oublier. La terre vous donne sans arrêt. Et sitôt que vous faites appel à elle, elle vous offre.


Donc, contact, pieds à la terre, droit, les jambes raides, comme un soldat. Alors l’énergie monte. Et même si vous sentez encore des reliquats de la peur, vous sentez une détermination surgir, et enfin, vous pouvez agir naturellement et régler à tout jamais votre problème de timidité ou de peur vis-à-vis de cette personne.


De la même manière lorsque vous êtes face à une situation et non plus à une personne bien discernable, mais à un phénomène, comme par exemple la peur du chômage ou la peur de la maladie, chaque fois que vous êtes dans une tension et dans la faiblesse de la peur, rappelez-vous cela : les pieds à la terre et je me nourris de son énergie.


Pour être quoi, humm ?

Mais pour être déterminé tout simplement.


C’est ce que la terre peut m’offrir, par son attraction, par les phénomènes de ces lois, par le fait qu’elle peut créer le centre qui va donner lieu à l’ego (et à l’égocentrisme aussi malheureusement, mais pour le moment ne pensons qu’à l’ego). Tout cela veut dire que la terre vous offre une énergie de détermination, car l’ego c’est : je suis un être déterminé. Et puisque je suis un être déterminé, cela veut dire que la terre m’ayant donné cette énergie, je peux l’utiliser pour vaincre mes peurs, car cette même énergie de détermination qui a fabriqué ma parcelle d’ego, va être aussi une énergie de victoire.


Comment faire alors appel à cette force qui est dans la planète et qui fait la puissance de rotation de la planète elle-même ?


Il faut aller à sa rencontre. Soit parce que vous lui la touchez avec vos pieds, soit parce que vous la touchez avec vos mains. Mais il faut la toucher. Il faut faire en contact avec elle. Il ne faut pas l’invoquer comme un esprit parmi tant d’autres. Pensez simplement que c’est un grand réservoir dont ces lois sont naturelles. Et que si vous adoptez le comportement adéquat, le naturel de ces lois va venir vers vous.


Donc, si je fais contact avec la terre, et qu’ayant reçu cette énergie, mentalement je la dirige afin d’être déterminé, eh bien, je suis un constructeur sachant construire et ça va réussir. Par contre, si je fais sans arrêt contact avec la terre, mais sans le faire consciemment et sans diriger cette énergie, la terre ne va pas pouvoir me servir spirituellement. Elle me servira uniquement physiquement par le corps qu’elle me donne, par l’incarnation qu’elle me permet grâce à son attraction. Et puis c’est tout.


Vous devez savoir que tous les objets que vous avez entre les mains, que ce soit votre corps physique, les lois de la planète, les sons, la puissance de la pensée, les couleurs, etc, toutes ces choses-là peuvent être utilisées sur les trois niveaux :


– Le physique,

– Le psychique,

– Le spirituel.


Et les planètes n’échappent pas à cette loi.


Vous pouvez de la même manière utiliser l’énergie des planètes (de Vénus, de Mars, de Jupiter, etc.) : d’une manière physique, d’une manière psychique et d’une manière spirituelle.


Or, s’il est facile de comprendre le contact physique que l’on peut avoir avec la terre, il est moins facile de comprendre ce contact physique avec Vénus par exemple.


Je vous affirme qu’il y a autant de facilité à le faire, simplement il faut savoir ce qui sur la terre reçoit le mieux les énergies vénusiennes. Et alors on voit qu’il y a un certain nombre de fleurs, un certain nombre de métaux, un certain nombre de liquides qui sont en correspondance avec Vénus, et il y a aussi une heure précise. Si l’on sait mettre tout cela en route, eh bien, à ce moment donné, on touche aussi physiquement l’énergie vénusienne que si l’on touchait la terre.


Il faut savoir que tout rayonne, tout fait écho. Et parce qu’il y a des échos, il y a aussi les moyens de recevoir, de capter, de garder les diverses énergies du cosmos. Mais il ne sert à rien de capter et de garder. Il faut diriger vers un but. Et c’est là où fondamentalement, la pensée créatrice de l’homme commun (l’homme qui vibre dans l’astral) et la pensée créatrice du disciple, sont deux pensées complètement différentes.


L’homme astral n’a pas véritablement de but quand il veut construire. C’est pour cela qu’il aboutit à des grossièretés et qu’il aboutit à des choses incohérentes. Ainsi par exemple, il bâtit pendant tout une vie une femme idéale et voici que pendant une autre vie cette femme se concrétise, arrive, mais qu’il ne peut pas l’épouser, parce que c’est la femme de son meilleur ami.


Alors que le disciple, parce qu’il connaît le fonctionnement harmonieux de certaines lois, parce qu’il sait qu’une vie ne peut pas être une vie égoïste qui ne vit que pour elle-même, que pour sa propre jouissance, mais que c’est au contraire un bien commun qui est partagé et qui doit viser un bien commun. À ce moment-là, sa pensée créatrice, non seulement sait dix fois mieux se servir des lois naturelles, mais en plus, même s’il n’avait pas fait appel, s’il n’avait fait que doucement rêvé et pensé un désir, c’est Dieu en personne qui lui aurait envoyé ce qu’il demande.