La ville de Lyon

Psychologie Cosmique

106-05-88 /4


Quel est le rôle de la ville de Lyon ?

Tenants et aboutissants de l’extrait:
« Et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal.»

La fécondation in vitro.

L’ère du verseau et les grands bouleversements.



Question :
Au niveau planétaire, la ville de Lyon a-t-elle un rôle à jouer, si oui, lequel ?
À quel centre éthérique de la France correspond Lyon ?
Quelle est sa responsabilité à cet égard ? Comment œuvrer à l’échelon individuel et de groupe pour contribuer à orienter résolument Lyon vers le nouvel âge ?
Quel rôle complémentaire peut-elle avoir avec d’autres villes de la région?

En ce qui concerne l’âme d’une ville, puisque c’est de cela qu’il s’agit dans cette question, et les âmes de toutes les villes, l’âme d’un quartier, ou l’âme d’une maison, correspond à l’intérêt des individus qui sont incarnés en ce lieu. Que l’on rajoute à cela le fait d’un tellurisme puissant, de la présence d’un centre qu’il soit du logos, de la hiérarchie ou d’ailleurs, cela n’a pas d’importance, parce que le centre agit exclusivement sur un point de vue éthérique.


C’est-à-dire, que ne seront touchés par l’efficacité, la vibration, l’énergie du centre en question, que les gens qui sont capables, du point de vue du corps éthérique, de se mettre en accord avec cette vibration et d’en profiter, donc de s’en nourrir.

Tous ceux qui n’en seront pas capables, qui, du point de vue éthérique, ne pourront pas absorber la vibration et ne pourront pas bénéficier du lieu où serait même implantée la hiérarchie. C’est pour cela d’ailleurs qu’il serait inutile que la hiérarchie, soit comme on dit très communément Shamballa, s’implante en des lieux très publics, même si elle reste sur un plan éthérique, parce que l’humanité n’en serait pas du tout touchée.

La loi occulte veut que tout ce qui est secret soit beaucoup plus puissant que ce qui est divulgué. C’est pour cela que tous les mots de pouvoir, les mots que l’on connaît dans certains rituels, ou dans certains actes de magie, sont beaucoup plus puissants lorsqu’ils sont connus et énumérés mentalement, qu’ils ne le seraient si l’individu s’efforçait de retrouver la prononciation exacte de la langue oubliée.

Il ne faut pas oublier que tout ce qui est caché est plus puissant que ce qui est ouvert, connu, su et divulgué, parce que l’homme n’est pas fait uniquement de substances physiques. Tout le monde le sait, mais tout le monde l’oublie au moment d’approcher la spiritualité, au moment d’approcher des thèmes tels que la puissance ou le rôle de l’âme d’une ville. Tout être est beaucoup plus puissant sur le plan de son rayonnement et de sa substance mentale, qu’il ne l’est sur le plan de sa personnalité.

Avant d’être incarné, avant d’être cette substance physique, avant d’être cette personnalité, l’individu qui constitue le tout, est avant tout une précipitation d’une multitude d’énergies, et ce qui va apparaître sur le plan physique, ce qui va émerger à travers la personnalité très concrète, ne sera que le millionième de ce qu’est réellement l’individu, non seulement en tant qu’esprit, mais aussi en tant qu’énergie. C’est pour cela que, quoi que vous vouliez faire, si vous voulez être réels, être vrais, être puissants, il faut vous placer avant tout à l’endroit où vous existez réellement.

Alors vous devez vous poser la question : sur quel plan j’existe réellement ?

Où suis-je réellement ? Est-ce que je suis ici dans cette salle ce soir, ou demain à cette table en train de déjeuner, de parler avec mes enfants, ou à ma table de bureau avec mes confrères ? Où est ma véritable position ? Si je sais où je suis vraiment alors je connais ma puissance. Si je ne le sais pas, non seulement j’ignore ma puissance, mais je n’arrive jamais à la rejoindre, et ma personnalité ou ce que je peux ressentir de moi dans cette ville, dans cette pièce d’appartement, dans ce sinistre travail, n’arrive pas à se satisfaire du labeur quotidien et use ses nerfs et sa mentalité à quelque chose qui finalement ne lui convient pas.

Où dois-je donc agir, pour être utile et efficace, pour être vivant et un être humain réel ?

Je ne vais pas vous répéter ce que les Maîtres ainsi ce que les sages ont dit tant et tant de fois, depuis l’origine du monde, et pourtant, en quelques mots il faudra le redire. Je ne vais pas vous demander de prendre conscience ici et maintenant que vous êtes une âme, cela est impossible, car il faut des réincarnations et des réincarnations pour finalement s’immerger dans cette conscience; pour être exacte, je dirais même dans cette auto-conscience, dans cette autosuffisance.

Mais il faut que vous partiez persuadés, qu’au fond de vous, il y a cette particule que l’on peut appeler l’esprit, si on ne peut l’appeler l’âme, car l’âme est différente. Cette particule, qu’est l’esprit, est une projection de l’âme. C’est un peu comme le témoin, l’ambassadeur qui vient et qui doit représenter l’âme dans le corps, qui doit enregistrer, à travers la personnalité et toutes les circonstances physiques, toutes les expériences et toutes les choses qui ont lieu à travers la personnalité, pour en rendre compte à l’âme et l’en fortifier.

L’âme est le siège véritable de votre esprit. L’âme est en fait la substance qu’il ne faut non pas initier comme si elle ne savait rien, comme si elle ne venait que du noir et qu’elle cherche la lumière, mais il faut l’initier à l’action, la prédisposer à l’action, à l’initiative.

Donc, tout ce qui peut lui arriver de par sa personnalité lui sera utile pour se former à être une entité cosmique active, qui sache prendre des décisions, qui sache être canal d’une énergie, construire avec les énergies, manipuler les lois, afin que les grandes lois puissent se reposer à l’intérieur de cet individu et que l’univers se perpétue.

Tout ce que je vous demande pour pouvoir suivre le discours, c’est de capter au fond de vous-même cette certitude, même si vous ne le sentez pas vraiment, qu’il y a en vous cet atome, cette particule vibrante qu’est l’esprit. Fixez cet atome brillant et vibrant et reliez-le avec une baguette d’argent très vivante à l’âme, cette entité cosmique que vous cherchez tous, que nous avons tous cherchée. Lorsque ce pont est fait, vous serez de quel plan vous venez, sur quel plan vous êtes véritablement.

Pourquoi faut-il actualiser ce pont, être conscient de ce pont, être conscient en fait du décalage qu’il y a entre votre âme et votre personnalité ?

Parce que le processus inverse s’est opéré. C’est-à-dire que l’individu, pour des besoins initiatiques, s’est vu privé de la conscience de son âme. Ceci est dû à l’involution que toutes les particules de vitalité divine connaissent lorsqu’elles doivent faire le passage dans la matière, à des buts et à des fins strictement et uniquement initiatiques.
Donc il faut faire en tout cas, les premiers pas du chemin inverse. Ce que l’individu a mis tant de temps à oublier, lui demandera aussi du temps pour le retrouver. Au début, l’exercice est mental, il faut se rappeler que l’on est une âme. La démarche paraît idiote, ne paraît pas en tout cas être en accord avec la contemplation, l’absorption que l’on doit faire de l’âme.

Comment une démarche mentale peut-elle arriver à sensibiliser l’homme à la vie de son âme ?

Tout d’abord, il faut apprendre à l’individu à se décoller de la personnalité. En vous rappelant que vous êtes une âme, vous n’allez pas tirer l’âme à devenir pleinement consciente, vous n’allez pas vous initier au niveau où se trouve l’âme, votre moi véritable. Par contre, vous allez vous éviter de penser sans cesse que vous êtes la personnalité et c’est cela qui compte.

Si vous ne pouvez pas encore vous rendre compte que vous êtes une âme et vivre d’après le rayonnement de cette âme, vous devez absolument et vous avez le droit d’ignorer que vous êtes une personnalité. Ainsi, si je ne suis pas encore ce que je suis, je ne peux pas me permettre d’être ce que je ne suis pas, car je ne suis pas la personnalité. Donc en m’efforçant de croire que je ne suis pas ce que je ne suis pas, j’ai plus de chance de devenir un jour ce que je suis vraiment.

Autrement dit, il faut se mettre dans une zone de non-existence, pour avoir toutes les chances de trouver la zone de l’existence. C’est comme si on demandait à un guerrier qui vient tout juste du champ de bataille de penser du jour au lendemain avec fraternité, aux papillons qui butinent les pissenlits. C’est impossible. Il faudra avant tout le mettre dans une zone où il va apprendre à oublier la guerre, oublier le sang, le bruit du canon, et peu à peu, avec le temps, il va apprendre à écouter la paix qui est en lui et dans le jardin.

On ne peut pas passer du jour au lendemain de la guerre à la paix, c’est impossible. Lorsque l’on est complètement emprisonné dans la personnalité, comme le sont la plupart des disciples venant même de certains degrés d’initiation, on ne peut pas passer d’un seul coup de la personnalité à l’âme.

C’est pour cela que beaucoup de disciples sont torturés et qu’ils ne croient pas avoir reçu d’initiations, parce qu’ils ne sentent pas tout ce qui est écrit dans les livres à propos de la communion avec l’âme, de la communion avec le soi, du bonheur qui en est décrit, de la joie, du nectar, des palpitations divines, etc.

Le fait est que, même si l’homme reçoit des initiations, il n’en est pas moins encore plongé dans la matière et que même si l’âme a réussi à obtenir des couronnements, la personnalité, à travers laquelle l’âme évolue et acquiert des initiations, est toujours consciente d’elle-même, jusqu’à ce que se crée un certain pont qui va de la troisième à la quatrième initiation majeure. À ce moment-là, de moins en moins l’individu est prisonnier de sa personnalité et devient un associé avec son âme.acquérir

Toute cette transition est difficilement vécue par le disciple, parce qu’elle ne correspond à rien de connu, à rien de ce qui est transcrit dans les livres. Car les initiés qui vous ont raconté, qui vous ont fait témoignage de leurs aventures spirituelles, de leur ascension, de leur illumination, n’ont pas toujours fait témoignage des souffrances, des lacunes, des points noirs qu’ils ont vécus avant l’illumination. On ne parle toujours que du triomphe, mais on ne parle pas de la gorge étranglée qui a amené à ce triomphe. Et c’est un bien. Il ne faut pas penser que cela manque dans la littérature spirituelle.

Pourquoi est-ce un bien ?

Parce que personne a les mêmes épreuves, personne n’aura les mêmes sensations, ou pas exactement en tout cas, parce que chacun est unique. Même si les rayons sont au nombre de sept et que l’on pourrait croire qu’il n’y a que sept façons d’être divin, à l’intérieur de ces rayons, il y a de toute façon des sous-rayons et à l’intérieur de ces sous-rayons il y a une multitude de libertés que l’homme doit prendre pour vivre tous ces aspects. Donc, aucune douleur ne ressemble à une autre douleur lorsque le disciple marche sur le sentier spirituel.

Il ne sert donc à rien de chercher quelle a été la douleur de l’autre, pour savoir si votre douleur est correcte et si elle correspond à une épreuve, à un passage, à un moment, ou, si c’est parce que vous n’avez pas l’âme d’un disciple et qu’il vous faudra attendre des millions et des millions d’années avant de devenir quelqu’un. Il ne faut ni vous soucier de vous-même, de votre avenir spirituel, ni vous soucier de votre présent, c’est-à-dire de ce que vous avez, de ce que vous n’avez pas, de ce que vous passez ou ne passez pas. Vivez simplement ce qui vient vers vous, et uniquement cela.

Ce qui fait la différence entre le sage et le disciple un peu fou qui voudrait par amour de la lumière avoir un peu trop vite des expériences, un peu trop vite des résultats, parce qu’il ignore en fait ce qu’est la réalité du chemin initiatique, c’est que le sage, en voyant le bien de Dieu partout et la main initiatique du Maître partout, prend tout, autant le silence que le bruit, autant l’épreuve que l’absence de phénomènes.
Il prend tout comme étant un phénomène nécessaire à sa propre évolution. Il ne cherche pas à savoir s’il doit lui arriver cela parce que cela est arrivé à Chrisna Meurty, ou à un autre ou à un de ses amis. Il attend que cela lui arrive à lui aussi. Le sage ne cherche pas à obtenir ce qui a été l’expérience de l’autre, il attend en droite ligne avec son âme ce que Dieu a réservé pour lui. C’est complètement différent dans la démarche.

Celui qui est capable de cette sagesse, de cette attente, prouve qu’il est devenu quelqu’un d’indépendant, quelqu’un de profondément uni avec lui-même et qu’il sait que, le principe de vie qui l’anime est un principe de vie qui est en train de s’individualiser avant de devenir un principe.
Celui qui cherche à obtenir les expériences dont les autres ont parlé, que ce soit les grands Saints ou les amis du quartier, ne comprend pas qu’il cherche selon un esprit qui ne se réfère sans cesse qu’à la masse. C’est-à-dire, l’esprit de quelqu’un qui ne peut être que selon ce que l’autre a été, et si l’on ne peut être que selon ce que l’autre a été, on ne peut être soi-même, on ne peut être cette grande individualité qui signe la marque du disciple et de l’initié.

Pour être un disciple, pour être ou devenir un initié, il faut savoir vivre sa propre vie, il faut savoir vivre et supporter son propre silence, sa propre absence. Celui à qui il n’arrive rien, n’est pas quelqu’un qui a échoué, qui est sur le bord de la route et qu’au milieu de la route passent les disciples, les initiés. La caravane passe, et lui n’arrive jamais à monter, parce qu’il croit qu’il est là, qu’on l’a laissé, qu’il a échoué. « À moi il ne m’arrive jamais rien, je ne vois, je n’entends jamais rien. Je ne crois en rien, je ne sais plus où je suis. Je ne sais même plus pourquoi je suis venu sur ce chemin »

Ce n’est pas qu’il a cessé de croire, mais son cœur est trop fatigué, parce que son cœur a usé son énergie dans l’attente de quelque chose dont parlait la caravane qui passait. Mais la caravane, ce n’est pas toi, c’est les autres, c’est celui qui a vécu telle expérience, qui fait telle chose, mais ce n’est pas toi. Toi, tu as un destin qui t’attend, tu es quelqu’un de spécial en toi-même, et si tu ne t’acceptes pas, comment le chemin pourrait-il te prendre pour t’emmener ? Parce que c’est le chemin qui emmène les gens qui marchent dessus. Mais pour être sur ce chemin, pour pouvoir monter sur ce chemin, il faut que tu aies acquis par l’esprit et dans l’esprit la même vélocité, la même rapidité. Sinon, dès que tu veux monter, le tapis roulant va t’éjecter et te mettre sur le côté.

Donc, que faut-il faire ?

Ne se poser aucune question, car les questions sont lourdes et empêchent d’avancer. Ne se poser aucune condition, car elles sont retardataires et nous empêchent d’avancer. Il ne faut pas dire : «je rentre dans ce groupe et je veux tel résultat. Je me donne six mois, je me donne un an et si je n’ai pas de résultat dans un certain temps, je partirai.» Il ne faut pas non plus se dire : «voila deux ans que je pratique cette chose, il ne m’arrive rien, j’en ai assez, je laisse tomber et je vais voir quelqu’un d’autre.» Il ne faut se donner aucune condition, il faut être et être présent, comme le lotus est ouvert, comme une note de musique est lancée dans l’univers.

Mais être présent pour beaucoup de personnes est quelque chose d’impossible, parce qu’intervient ici la notion psychologique. La plupart des gens ne s’acceptent pas eux-mêmes. C’est pour cela que le débutant dans la spiritualité ou que le disciple qui a encore des problèmes à régler sur le plan psychologique, a des difficultés à avancer et se refoule sans cesse. Parce qu’il y a, à l’origine du problème de l’homme, du problème de son existence, le problème de l’amour de soi.

On ne peut pas, et ce que je vous dis n’est pas à interpréter au sens propre du terme, il faut le voir un peu plus dans l’abstrait, on ne peut pas aller vers Dieu ou un quelconque Dieu que ce soit, vers le Maître, si l’on ne s’est pas accepté soi-même, et si l’on n’a pas un jour finalement accepté de s’aimer soi-même.

Qu’est-ce que je veux dire par là ?

Ce n’est pas que dès demain vous devez vous voir dans votre glace et vous aimer profondément comme si vous étiez amoureux de vous et que vous vous contempliez en notant tous les bons aspects de vous-même. Ce que j’évoque par l’amour de soi, c’est la paix en soi, c’est la cessation de l’autodestruction lorsque l’on n’est pas satisfait de soi, parce que l’on n’a pas conquis telle chose, réussi telle chose, parce que l’on n’a pas les yeux de telle couleur, les cheveux de telle abondance.

Pour s’aimer soi-même, l’homme doit avant tout accepter son destin. Si tu es petit accepte-le. Si tu n’es pas belle accepte-le. Si toute ta vie tu n’es qu’un ouvrier, accepte-le. Non pas par fatalité, ou parce qu’il faut plier le dos sous le souffle du destin, mais parce qu’il faut savoir venir apprendre ce que l’âme a prévu d’apprendre, et que si l’on ne donne pas d’abord à l’âme les occasions qu’elle a prévues, comment pourrait-elle faire émerger son rayonnement. Car l’émergence de son rayonnement est quelque chose qui vient en conséquence de l’éducation qu’elle a pu apprendre à travers la personnalité.

Donc, toi qui as un petit emploi et qui t’en plains, si tu veux connaître malgré tout la grande jouissance de la présence de l’âme, va à ton travail le jour qu’il faut, sois heureux d’y être, et accomplis ton œuvre. Et tu verras que même à travers ton modeste emploi, tu pourras connaître les grands principes de la présence de l’âme, par le fait tout simple et tout bête que si tu étais ailleurs il n’y aurait pas de différence. Que tu sois ouvrier, ou que tu sois un Roi, que tu sois connu ou inconnu, cela n’a aucune importance par rapport à la vie de l’âme et à l’expression qu’elle est venue chercher. Toute la différence est dans l’interprétation qu’en fait l’être humain, en tant qu’entité psychologique.

Ce qui fait la différence entre l’âme et la personnalité, ce n’est pas qu’il existe une âme et une personnalité, mais qu’il existe un être intermédiaire issu de la personnalité, issu de l’âme et étant la réunion des deux, il  juge que son âme est en haut, que sa personnalité est en bas, et qui se dit que si l’âme et la personnalité voulaient bien s’associer, on serait heureux. Mais voila, cela ne se passe pas exactement comme cela.

Tant que ce témoin dit, qu’il y a une âme en haut et une personnalité en bas, le haut et bas existeront et seront séparés et antagonistes. Sitôt que ce témoin dit, il n’y a qu’une seule et même chose, c’est moi, je suis cela, à partir de ce moment-là, que l’individu à travers son corps effectue un travail subalterne, cela n’a aucune importance, parce qu’avant tout, il est celui qui est et qui est depuis l’origine, c’est-à-dire son âme.

Ce qu’il faut donc déplacer, c’est la nature, ou la spéculation que fait le cerveau inventif de l’homme à propos de son identité. Il lui faut déplacer le « qui suis-je » comme je l’ai dit au début, et le mettre au-delà de la personnalité.

Pour s’interroger dans ce sens-là, il faut que l’individu ait énormément souffert de par sa personnalité; Car la loi occulte et la loi de la manifestation ont prouvé que l’homme n’arrive à se détacher de sa personnalité que lorsqu’elle est devenue brûlante et tellement brûlante qu’il la lâche, parce qu’il ne peut plus la tenir. C’est à ce moment-là, après s’être totalement consumée, la personnalité redevient des cendres, retourne aux cendres, et que renaissant, l’esprit issu de cette grande fusion redevient libre et arrive à retrouver sa dimension cosmique.

Mais s’il y a un chemin inévitable qui est l’involution puis l’évolution, il y a cependant des raccourcis qui font que la fatalité ne tombe pas sur la tête de tout le monde. Vous pouvez, même si vous êtes un petit disciple, même si vous êtes nouvellement initiés à toutes ces choses de la spiritualité, vous pouvez dès demain gravir l’échelle de l’initiation et obtenir plus et d’avantage que celui qui a commencé longtemps avant vous, il y a peut-être même plusieurs vies.

Pourquoi, comment ?

Tout simplement en vous mettant au travail et en ne croyant jamais ce qui parle en vous et qui vous rapproche de la personnalité. Donc il faut faire un effort constant au niveau mental. Et ceci est important à l’heure actuelle, puisque la race que nous connaissons, cette race qui vit sous le nom de race arienne et qui s’est épanouie surtout en Europe et aux États-Unis, cette race à un plan mental extrêmement développé, avec un cerveau physique très actif, capable d’abstraction, capable d’une intuition des plus fines. Il faut donc profiter de ces capacités, vous qui êtes des âmes incarnées dans ces corps-là, car elles n’existeront pas toujours. Demain sera une autre race avec d’autres capacités et pas forcément celles-ci.

Les instruments que sont les corps sont mis à votre disposition comme moyens d’évolution. Ils ne sont pas mis à votre disposition pour vivre la vie terrestre. La vie terrestre n’existe pas. Même si l’homme s’efforce de créer une société, constituer des lois, des religions, une famille, des principes, une éducation, la moralité, etc., la vie terrestre en elle-même n’existe pas, parce que n’a d’existence que ce qui a une âme.

Or la vie terrestre n’a pas d’âme, elle est une fonction, et l’âme se sert de cette fonction pour obtenir, à chaque cycle, une vie et une vitalité toujours plus grande, plus étendue, plus proche du divin qui est son origine. Donc il ne faut pas croire que vous êtes sur terre pour mélanger un peu de terre, un peu de Bon Dieu, on fait un joli pâté et on appelle cela un initié. Ça ne marche pas comme cela.

Ce qui ne veut pas dire que dès demain vous devez dire adieu à la vie terrestre, adieu à la femme ou au mari, aux enfants. Il faudra aimer avec encore plus d’amour et  c’est véritablement à travers le véritable amour que vous allez connaître la liberté qui vous permet d’aimer sans attacher l’autre, ni être vous-même attaché ou enchaîné.

Je dis que demain, il faudra être encore plus généreux, de cette générosité qui fait que vous n’êtes plus attachés à ce que l’on pourrait vous donner en retour, ou au fait que vous aller donner pour que l’on vous aime, ou pour que l’on vous regarde, ou pour être bien avec vous-même. Je dis que demain, il faudra être encore plus lumineux, non pas que ce soit un nouveau terrain à conquérir, non pas parce qu’il vous faudra éveiller des chakras, mais parce que c’est votre nature et que cela s’imposera à vous-même.

Donc, n’essayez pas d’être quelque chose de différent de vous-même, soyez simplement un petit peu plus que ce que vous êtes déjà. Vous avez de l’amour dans votre cœur, c’est très bien, alors ayez-en, encore plus. Vous sentez une flamme qui vous brûle la poitrine quand vous regardez vos enfants, un parent, vos amis, ou un être cher, ne pensez pas : «je suis attaché à ces êtres, je n’arriverai jamais au grand détachement, je n’arriverai jamais à la paix intérieure, je ne suis pas un initié.»

Simplement, quand vous sentez cette flamme dans votre poitrine, au lieu de vous précipiter sur la personne, ou au lieu de vous faire des reproches, installez-vous confortablement et entrer pleinement dans cette flamme, et servez-vous de la flamme comme un support de méditation. Entrez pleinement dans cet amour qui vient de jaillir dans votre poitrine et allez jusqu’au fond du sentiment éprouvé, de la conscience éprouvée, et vous verrez qu’en rentrant dans ce sentiment, qui à l’origine n’est qu’un sentiment, cela va développer un état de conscience, et que de l’amour éprouvé pour un enfant, pour un être cher, vous en viendrez à éprouver de l’amour pour le monde entier, et qu’à ce moment-là vous serez vraiment un initié.

Il ne faut donc pas vous départager, vous séparer des choses de la vie, il faut les inclure dans votre vie de disciple comme des supports constants de méditation. Soudainement, à la vue d’un tableau, vous sentez un bien être vous envahir, une sorte de plénitude, de paix, de grande joie, ne vous dites pas que cela est ridicule, ne vous dites pas qu’en vous il y a encore des émotions et qu’il faut tuer les émotions et que le corps astral n’est pas bien. Non, asseyez-vous calmement et entrez pleinement avec la conscience dans ce sentiment et faites de ce sentiment un état de conscience.

Vous verrez qu’à force de pousser toujours plus loin, pousser vers plus de sens cosmique, les choses qui commencent à naître en vous de façon humaine, vous deviendrez cosmique. Car c’est à la base, tout ce qui est humain en vous qui doit devenir cosmique. Il n’y a pas la nature humaine et la nature cosmique, et pendant des siècles les deux se tapent dessus, et c’est à celui qui aura gagné que reviendra la couronne de l’initié.
C’est ce qu’imaginent beaucoup de disciples: « Ma personnalité à encore parlé. Je m’étais promis de ne pas l’embrasser et voilà j’ai failli, j’ai encore fondu, je l’ai embrassée, je me suis laissé faire. » Il ne faut pas penser de cette façon-là. Il ne faut pas se dire:
«Encore une fois j’ai échoué, je m’étais promis de ne plus être gourmand, quand est-ce que je contrôlerai cette bouche, ce corps astral et cet estomac ?»

Ce qui compte, ce n’est pas d’arriver à vaincre ses instincts, puisque nous les nommons instincts, mais de savoir reconnaître ce qui dans l’instinct est une essence divine, car c’est peut-être troublant de le dire, mais il n’y aurait pas d’instinct s’il n’y avait pas d’essence divine, car rien ne peut exister s’il n’y a pas d’âme.

Que se passe-t-il au niveau de l’instinct ? Qu’est-ce que l’instinct par rapport à l’essence divine ?

L’instinct n’est rien d’autre que la partie étouffée de l’essence divine. Prenons par exemple l’amour, puisque par ce sujet on peut atteindre le cœur de beaucoup de gens. Beaucoup de disciples s’en veulent parce qu’ils n’arrivent pas à contrôler l’amour, leurs élans, qu’ils soient sexuels ou affectifs vis-à-vis de la personne qui a réussi à les séduire ou qu’ils aiment.

Que faut-il combattre et faut-il combattre ?

Du point de vue du sage, il n’y a rien à combattre et il ne faut pas combattre. Par contre, il faut savoir regarder justement, et selon le regard appliqué, la chose va être complètement différente. Il faut donc savoir juger, il faut savoir discerner, il faut connaître.

Éprouver de l’amour qui se manifestera même jusque sur le plan physique, est-ce coupable ? Non. Non pas parce que cela est la loi, parce que cela est la nature, et qu’étant la nature, c’est donc divin. Mais c’est tout simplement, parce qu’à travers cette activité, au cœur même de cette activité se cache l’étincelle divine de l’amour. Or, lorsque l’individu est plongé dans la matière, tout ce qui lui reste de l’amour cosmique, c’est l’amour physique.

De même pour l’artiste. Que fait l’artiste ? Il peint, il crée des modèles avec ses mains, il crée des robes, des toiles, ou des chansons, il crée tout, mais vis-à-vis de la grande création cosmique, cela est aussi pâle que l’est l’acte physique vis-à-vis de l’amour cosmique.

Doit-il pour autant cesser de créer. Non, mais il doit découvrir, au travers de son art, ce qui lui permettra d’atteindre le cœur même de l’acte créatif, donc, tout le processus de création des lois d’équilibre, des lois cosmiques. Tout artiste peut faire cette démarche s’il a le cœur juste, de savoir analyser et d’équilibrer en lui-même la vision vers le bas et la vision vers le haut. De cet équilibre naît toute la philosophie qui va conduire un homme, soit à se comporter en matérialiste, ou à se comporter en disciple.

Lorsqu’il y a l’équilibre, l’homme arrive à être une âme sur la terre, ce qui n’est pas facile pour tout le monde. Tout le monde croit que, pour être une âme il faut avoir quitté le plan physique, que pour être un grand mystique, un grand illuminé, il ne faut plus rien avoir à faire avec le plan physique, qu’il faut être débarrassé de ce corps qui est lourd, qui est impur, qui est ceci, qui est cela.

C’est un fait, la matière est lourde, mais il est vrai aussi qu’à travers cette manifestation, l’esprit arrive à de grands plaisirs, l’esprit arrive à de grandes expériences, de grandes expressions, à de grands témoignages et qu’il ne faut pas négliger le passage dans la matière, qu’il faut au contraire en tirer toutes les richesses.

Seulement voilà, la plupart des gens savent si peu, ou ont tant oublié ce pourquoi ils sont là, qu’ils croient être piégés dans un domaine qui n’est pas le leur. C’est un peu comme lorsque le mineur descend dans la mine pour trouver son or, si en cours de route, au moment de la descente, il a un trou de mémoire lorsqu’il se retrouve au milieu de la grotte, il ne sait plus pourquoi il est là. Il ne sait plus qu’il est venu chercher de l’or, il ne sait plus qu’il existe même de l’or. Il sait qu’il a au-dessus de la tête une toute petite lampe qui vacille, qui lui montre un tas d’ombres qui s’agitent sur le mur et dont il a peur, et il hurle parce qu’il s’aperçoit qu’il est enfermé, et qu’il se croit seul.

L’incarnation est le même processus. Lorsque l’homme est descendu, c’est pour y puiser de l’or, l’or qui est le sien, qui est là dans la matière, qui l’attend. Seulement, dans la descente, il a oublié ce qu’il est venu faire. Et tous les hommes crient, crient à la pauvreté, à la noirceur, aux ténèbres que Dieu a inventées.

Or, il se trouve que la pépite ne se trouve que dans le centre de la terre et que Dieu en personne ne pouvait pas envoyer ses enfants ailleurs qu’au centre de la terre, donc dans la matière, pour en faire des Rois, des riches. Il fallait donc qu’il envoie ses enfants dans la grotte. Lorsque l’enfant fini par se rappeler qu’il est venu chercher sa pépite, alors il creuse avec ferveur, avec amour, il se fait aider par ceux qui ont trouvé un peu plus vite que lui, et un jour, il finit par trouver sa pépite. Et comme par enchantement, il retrouve la cheminée qui lui a permis de descendre dans la terre. Il remonte cette cheminée et il se retrouve à l’air libre. À l’air libre, il n’a pas l’air d’un mineur qui remonte du fond, il est habillé de la couleur de la pépite qu’il est allé chercher, et sa pépite brille comme un flambeau au-dessus de sa tête.

Tout ce que vous disent les Maîtres, les guides de l’humanité, ceux qui sont allés un petit peu plus loin que vous, en ce moment, ne font que crier par le haut de la cheminée pour vous rappeler qu’il faut creuser et trouver votre pépite. Quel que soit le Maître, il ne peut pas descendre et la chercher à votre place.

C’est impossible parce que cette pépite c’est vous-même, et que personne d’autre que vous ne peut vous trouver vous-même. Bien sûr, le Maître est là pour vous aider et vous indiquer les endroits où creuser, de quelle manière creuser, avec quel instrument, avec quelle cadence de respiration, pour être moins fatigué, pour accélérer la puissance, la vitalité, etc., mais il ne peut pas creuser pour vous, parce que la substance qui compose la grotte c’est aussi vous-même, et il n’a pas le droit d’y entrer, cela lui est absolument interdit. Étant lui-même devenu une loi, il ne peut pas aller à l’encontre de ce qu’il est devenu lui-même. Donc, il ne peut que vous pousser, vous encourager, vous irriguer d’énergie, pour que vous creusiez et que vous trouviez.

C’est pour cela que celui qui veut devenir un disciple ou en être un, doit avant tout mettre les choses au clair avec lui-même, c’est-à-dire se préciser à lui-même, authentiquement, véritablement, s’il veut faire l’effort pour devenir disciple. Il ne peut pas se dire, je vais méditer une fois de temps en temps, je vais faire ceci de temps en temps, quand j’en aurai l’esprit, quand les préoccupations de la vie physique m’auront quitté, quand ceci, quand cela, et toujours si, toujours si.

Je vous l’ai dit tout à l’heure, pour avancer sur le chemin il ne faut se charger d’aucune condition, car les conditions sont retardataires. Il faut donc, une bonne fois pour toutes, vous engager vis-à-vis de vous-même, comme vous vous engageriez vis-à-vis d’un plus puissant que vous, à faire l’effort d’être disciple.

Lorsque je dis faire l’effort, je ne dis pas que vous devez absolument vous surpasser comme si vous deviez devenir quelque chose de différent de vous-même. Vous êtes déjà tout ce que vous cherchez. Vous cherchez cet amour cosmique puisque l’on vous en parle tant, vous l’êtes déjà. Vous cherchez cette immortalité puisque les sages en parlent tant, vous l’êtes déjà. Puisque les Saints en parlent, vous cherchez ceci, cela, mais vous l’êtes déjà.

Comment faire pour retrouver ce que vous êtes déjà ?

Tout l’exercice revient à faire ce que j’ai dit tout à l’heure, éviter de croire ce que vous n’êtes pas. Lorsque les Sages vous témoignent de leur ascension, de leurs exercices pour arriver à l’ascension, ils ne disent pas : je me suis persuadé d’être Dieu, d’être grand, d’être ceci, cela. Ils ont dit : chaque fois que je sentais que j’allais faillir, je me suis empêché de faillir, donc, je me suis empêché d’être ce que je ne suis pas, au profit de devenir ce que je suis réellement.

Si on analyse cette phrase d’un point de vue dualiste, qui caractérise la pensée occidentale, le disciple va croire que pour être son âme, il faudra qu’il s’empêche d’être sa personnalité, qu’il combatte sa personnalité. Ce phénomène, cette façon de pensée tient uniquement à l’occident, car si on étudie d’autres philosophies, ou si l’on écoute d’autre courant de pensées, les hommes pensent autrement. Ce qui ne veut pas dire que les choses sont plus faciles spirituellement, car ils ont d’autres lacunes et font d’autres erreurs, mais au moins, ils n’ont pas celles-là. Il faut simplement apprendre à lâcher.

La renonciation ou le détachement n’est pas quelque chose que l’on doit combattre. La renonciation, c’est le simple fait de lâcher. Je lâche, je n’ai pas à me dérouter de ceci, de cela, retenir ceci, combattre cela. Non, vous n’y arriverez pas de cette façon. Simplement je lâche. Je m’étais promis de cesser l’exercice de telle ou telle chose, est-ce que je dois dès demain, pour être un bon disciple, m’empêcher et retenir l’envie de la pulsion ? Non.

Simplement quand la pulsion monte, ne la bloquez pas, respirez profondément, respirez avec tout votre être et envoyez dans l’univers cette chose insensée qui essaie d’accaparer votre esprit, et comparée à la grandeur de l’univers, à la beauté de l’univers, vous rirez, lorsque vous allez vous rappeler qu’en fait vous étiez attachés à cette chose. Car pour nous, tous les attachements sont en fait des traits d’humour et pas du tout des souffrances.

Lorsque nous sommes passés par le phénomène initiatique et lorsque nous nous sommes débarrassés de nos attachements, nous avons ri, nous n’avons pas souffert. Par contre, jusqu’au moment de la compréhension qu’il faut lâcher, nous avons souffert, mais une fois que cela a été compris, la chose s’est faite dans un grand éclat de rire.

Lorsque vous vous rappelez une bêtise, une erreur, une catastrophe que vous avez vécue lorsque vous étiez petits et que vous voyez le ridicule et tout l’infantilisme de la chose, à présent, avec votre caractère, votre mentalité d’adulte, vous riez. L’initié doit faire pareil lorsqu’il regarde les attachements et les préoccupations de sa personnalité, il doit rire.

Éclatez de rire, que ce soit au volant de votre voiture, dans votre fauteuil le soir, ou en train de faire la chose, il faut rire. Il ne faut pas donner à la chose l’importance que vous lui accordez, car elle n’a pas d’importance, elle ne doit pas en avoir. Si vous êtes capable de rire, vous allez être capable de lâcher. À force d’avoir lâché une fois, deux fois, puis dix fois au cours d’une année, automatiquement la chose va disparaître.

Ce que je vous enseigne, ce n’est donc pas la philosophie de l’endurance, du dépassement de soi par la souffrance, mais c’est tout simplement la philosophie qui nous caractérise tous là-haut et qui est la philosophie du rire. Il faut rire. Les disciples du monde entier doivent apprendre cette grande énergie qu’est le rire. Il faut savoir faire de l’humour. Sur la terre bien des contrariétés seraient réglées, des plus spirituelles aux plus physiques, si l’homme savait voir le côté humoristique et traiter avec humour celles-ci.

Pourquoi pleurer parce que vous pensez être attachés à tel être ? Pourquoi vous morfondre lorsque vous pensez que vous ne deviendrez jamais ni Jésus Christ, ni Bouddha ? Pourquoi vous reprocher d’avoir tel attachement, de fumer cette cigarette, de boire ce verre de vin, de conduire si vite, ou de faire ceci ou de faire cela ?

Le reproche ne sert à rien, il vous emprisonne dans tout cela, comme l’homme dans sa grotte avec sa petite lampe qui vacille et qui crée des ombres sur le mur, cela crée la peur, la culpabilité, et l’homme se recroqueville, se met dans un coin, se replie sur lui-même car il a peur. Ce qu’il faut donc faire, c’est une bonne fois pour toutes, se planter au milieu de la grotte et éclater de rire.

Alors dès demain je voudrais entendre tous les disciples du monde éclater d’un grand rire, que la terre en soit secouée depuis le fond des océans, jusqu’en haut des montagnes. Je vous l’assure, il n’y a pas de meilleur terrain pour rencontrer un Maître, pour rencontrer un guide, parce que le guide et le Maître rient énormément. Sont-ils hilares, pleins d’optimisme, non pas du tout. Leur liberté est si grande que toute chose se fait dans un grand éclat de rire, parce que dans une grande liberté.

Alors donnez-vous cette liberté dès demain et éclatez de rire. J’espère que c’est compris.