La destruction de l’Atlantide

Psychologie Cosmique

22-10-88 - 4/6



La destruction de l’Atlantide

Thèmes :
- Le principe créateur de Dieu est le même en l’homme.
- Les animaux et arbres pensent aussi.
- Le développement de l’auto-conscience.
- La raison occulte de la destruction de l’Atlantide.
- Pourquoi a été écrite la Doctrine Secrète ?

Lorsque donc l’on parle des feux, il faut admettre que tout est feu, jusqu’à la pensée elle-même, jusqu’aux symboles qui sont émis par la pensée (au moment de la pensée). Et il faut admettre aussi que la conscience elle-même est un feu. Parler de la pensée en tant que feu et l’imaginer comme tel, revient à dire que tout ce que la pensée va émettre va être doté d’un pouvoir, car seul le feu est un pouvoir, et c’est là où nous venons à parler du feu électrique.

C’est le feu du pouvoir, il n’y en a pas d’autre. Lorsqu’un homme désire le pouvoir, que ce soit au niveau de sa personnalité sur un plan tout à fait matériel, ou lorsque c’est un méditant qui désire un quelconque pouvoir paranormal, ou lorsque c’est tout simplement un fou qui veut devenir Dieu et soulever les montagnes, c’est en fait toujours mené par l’inspiration et la coexistence avec ce feu qui est en l’homme, qui est le feu électrique.

Ce feu au début est mal interprété, exactement comme toutes les réalités divines sont mal interprétées par les hommes. Quand je dis mal interprété, je ne veux pas dire que l’homme est un bougre et que décidément il ne comprend rien à rien.

Non, absolument pas.

Je dis simplement par mal interprété, qu’étant une unité matérielle, l’homme va interpréter de façon matérielle les réalités divines qu’il porte. Comme je l’ai déjà expliqué une fois, le principe de création du Père se retrouve chez le profane, chez l’homme et la femme par l’instinct de procréation, par le besoin d’avoir des enfants, ou chez l’artiste par le besoin de créer des œuvres. C’est exactement la même loi, la même réalité qui s’exerce. Mais si vous prenez la réalité dans son point le plus haut, vous contemplez là l’émanation créatrice de Dieu, et si vous prenez la réalité dans son point le plus bas, vous trouvez tout simplement des hommes et des femmes qui ont envie de faire des bébés, où des artistes qui essayent de transmettre une certaine beauté, une certaine réalité. C’est exactement le même filon créateur, la même réalité divine qui est en l’homme.

Maintenant lorsque papa et maman ont fini de jouer au papa et à la maman, le désire s’épuise, et quand je parle du désir, je ne parle pas du désir sexuel, mais tout simplement de la pulsion créatrice vécue au niveau de la matière. Cette pulsion finit par devenir très tenue, très petite, par mourir, et automatiquement l’homme se demande : « qu’est-ce que je vais pouvoir créer ? »

Et des idées lui viennent. Il va vouloir créer des choses les plus folles aux choses les plus sensées, comme se créer lui-même en tant qu’initié, en tant que disciple. Et au fur et à mesure, il va remonter toutes ces lois, toutes ces réalités qui sont vécues en lui, et il va faire le compte de toutes les réalités et les exprimer de façon de plus en plus semblable à Dieu, et de façon de plus en plus semblable à leur expression première. De la même façon, il existe dans la nature humaine des tas d’autres donnés qui viennent comme étant des données terminales d’une réalité divine beaucoup mieux exprimées lorsqu’on se place sur un plan divin. Mais revenons au pouvoir et revenons à l’homme et au feu.

Pourquoi est-ce que je dis que le feu électrique est le seul feu de pouvoir et même le seul pouvoir de l’univers ?

Parce que tout simplement, lorsqu’il y a création, il a mentalisation. On ne peut pas éviter la chose. Ce qui ne veut pas dire que Dieu pense d’abord et qu’il crée ensuite. C’est faux. Il y a émanation et en même temps qu’il y a émanation, il y a création d’un mental que l’on pourrait appeler le Mental divin, qui est tout simplement l’intelligence, soit le rayon trois.

C’est-à-dire que sitôt que vous créez une chose, que vous soyez Dieu, à la place de Dieu lui-même, où à la place d’un ange, peu importe, vous créez une chose et en utilisant le pouvoir de la création, la substance de la création, en même temps que vous allez créer, sans véritablement prédéterminer la chose (mais simplement comme une fleur s’ouvre) eu même temps donc que vous allez créer ; une vie, une âme, une intelligence vont être données à la chose créée. C’est indissociable.

Donc, il n’y a pas eu dans la création un temps où Dieu a pensé, un temps où il s’est gratté la tète et où il s’est dit : « maintenant je vais créer ». Un temps où il y a eu les hiérarchies archangéliques, et un temps où elles-mêmes se sont dit : « qu’allons-nous faire ? » et ensuite, elles ont créé. Un temps où est apparu l’homme dans son corps, un temps où il a eu un mental, un temps où il aura un jour une âme. Tout cela vient au même temps.

Il y a eu Dieu, il y a eu les hiérarchies archangéliques, il y a eu les anges, il y a eu le plan physique, il y a eu les hommes, et dans l’homme, il y a eu d’un seul coup, son mental, son âme et tous ses feux. Mais cela ne veut pas dire que l’homme détenait la maîtrise sur ces plans-là, car l’homme n’exerce en fait le mental véritable que depuis peu. Pourtant il en était pourvu depuis l’origine de sa création. Le plan existe en lui. Mais la parcelle qui est allée jusque dans la matière, que l’on pourrait appeler « l’unité personnalité », cette parcelle-là ne pouvait articuler le mental, ne pouvait articuler même l’intellect que dans la mesure où un corps s’y prêtait suffisamment, et des corps subtils étaient suffisamment réceptifs pour pouvoir émettre l’activité. Parce que vous ne pensez pas uniquement grâce au cerveau et vous n’êtes pas dans un état de pouvoir penser uniquement parce que vous avez une conscience, donc un témoin.

Vous pouvez penser parce qu’il y a tout un réseau qui crée cette capacité. Le siège, certes, c’est le cerveau. Le moteur c’est la conscience, mais ce qui va permettre la prise de conscience de la pensée, c’est de pouvoir réaliser que l’on pense. Les animaux pensent sans arrêt mais ils ne le savent pas. Ils ne sont pas conscients. Même les arbres pensent ! Je vous l’assure. Même un arbre est capable de penser, de s’apercevoir qu’il fait chaud ou qu’il fait froid, qu’il a soif ou qu’il a trop bu, mais il ne sait pas qu’il est en train de se rendre compte. Il y a simplement réaction. Comme un muscle lorsqu’on le pique. S’il est encore vivant, même s’il est dissocié admettons du cerveau et d’un individu, le muscle va réagir. Lorsqu’on arrache le cœur d’un bœuf, d’un animal que l’on vient de tuer, pendant encore très longtemps le cœur va continuer de battre, parce qu’il reste encore une énergie. Cela ne veut pas dire que le cœur est conscient de lui-même, il fait un mouvement qui lui est naturel.

De la même façon qu’il y a dans l’œil la capacité de capter l’image, et il se trouve que l’image est reçue à l’envers, il faut donc qu’à l’intérieur de l’œil y ait quelque chose qui transforme la position de l’image pour renvoyer le cliché de façon correcte au cerveau. La pensée fonctionne de cette même façon.

Tout est donc : je vois, je me fais une pensée à propos de ce que je vois. Mais ce qui va me permettre de me rendre compte de ma pensée, donc de profondément être conscient de ce que je vois, c’est le processus de renvoi d’image, le processus de miroir. Et ce processus de miroir prend sa place uniquement dans le corps astral. Il fallait donc avant que les hommes puissent véritablement devenir auto-conscients et pleinement auto-conscients, comme cela est possible aujourd’hui (sans qu’il ait là une connotation spirituelle), qu’avant que vienne cette grande prise de conscience, cette grande capacité à voir et à se rendre compte, il fallait donc que son corps astral soit parfaitement mis au point et qu’il soit en parfait fonctionnement.

Il y a eu donc des âges où les hommes tout en disposant d’une pensée, car la pensée a toujours quand même fondamentalement existé à partir du moment où la Hiérarchie a décidé d’initier les hommes. La pensée existait toujours, mais elle n’était pas aussi auto-consciente que ce qu’elle peut l’être aujourd’hui. Il a fallu donc à travers les âges, développer énormément le corps astral, ce qui a abouti bien sûr à la catastrophe de l’Atlantide. C’était inévitable et ceux qui jugent les Atlantes en disant :

« Eh bien, ces gens-là n’ont rien compris. Il a fallu qu’ils fassent chuter l’humanité. Ils ne pouvaient pas tenir leurs mains dans leurs poches au lieu d’agiter leurs baguettes de sorciers. »

Ceux qui le jugent de cette façon-là ne comprennent pas l’histoire de l’humanité et le développement occulte de l’humanité. Il fallait pleinement développer le corps astral. Ce qui veut dire que le corps astral allait se trouver fortement exacerbé, il allait se trouver être le lieu où les énergies allaient appuyer le plus fort, pénétrer le plus fort, et cela voulait dire aussi que les hommes allaient devenir le plus conscient à ce niveau-là. Les Atlantes étaient donc extrêmement conscients au niveau de l’astral. Ce qui revient à dire qu’ils étaient extrêmement dans l’astral, bien que cela ne soit pas tout à fait vrai. Il y a une légère différence entre être conscient à un certain plan et être un plan.

Lorsque l’on est un plan, on n’est pas forcément responsable de ce que l’on fait. Par exemple, les animaux ne sont pas responsables de leur violence. Ils sont un plan et ils articulent ce plan, mais ils n’ont pas un témoin, une conscience pour leur dire : « Attention ! Il ne faut pas agresser les hommes ». Par contre, être conscient sur un certain plan veut dire qu’il y a toujours la capacité donc d’être le témoin et de faire le choix. Même s’il était inévitable que l’astral des Atlantes devienne si immense, si boursouflé, que l’orgueil, la vanité et la folie les prennent un jour, ils avaient quand même la possibilité de faire le choix. C’est-à-dire qu’un homme, tout en étant poussé à l’extrême de ce qu’il peut supporter, en tant qu’individu social et en tant qu’individu appartenant à une race, il a quand même toujours la possibilité de faire un choix.

Par exemple, pour illustrer ma pensée, je vous dirais que comme il a fallu développer extrêmement le corps astral et que cela s’est passé chez les Atlantes, ces gens-là n’étaient donc pas esclaves d’un moment de l’évolution de l’humanité. Ils n’étaient donc pas esclaves, ils ne subissaient pas les énergies qu’envoyaient les maîtres, la Hiérarchie à ce moment-là, et que donc, si après tout ils sont devenus fous de pouvoir, ce n’est peut-être pas leur faute. Il ne faut pas penser de cette façon-là. Car de la même façon qu’un homme doit pouvoir subir l’alchimie qui le fera évoluer et qui fera évoluer toute sa race, il a quand même toujours positionné en lui au creux de son âme, le témoin qui, s’il est suffisamment évolué, va pouvoir faire la différence et faire le choix, et dire :

« D’accord, bon, en ce moment, je passe une mauvaise période, que ce soit au nom de ma propre alchimie ou au nom de l’alchimie de toute ma race, je passe une mauvaise période, mais je n’ai pas le droit de sombrer dans l’exercice négatif des énergies que je reçois. Je dois toujours rester dans l’exercice positif des énergies que je reçois. »

Lorsque cette alchimie est proposée de façon individuelle, le disciple est choisi, et il est rare les fois ou le disciple renie le bien qui lui est fait et exerce dans le mal l’énergie qui lui est donnée. Par contre, lorsque cette alchimie est faite de façon globale sur une race, sur une humanité, les disciples ne sont pas choisis. C’est pour tout le monde que cela se passe. Et c’est quand la chose se passe pour tout le monde, que la chose en tombant sur des êtres qui ne sont pas suffisamment dépouillés, va donner lieu à des catastrophes.

C’est ce qui s’est passé pour le royaume de l’Atlantide, car à cette époque-là, la république n’existait pas encore, il s’agissait bien sûr d’un royaume. Ce royaume de l’Atlantide a donc été détruit, non pas parce que ses prêtes les plus avancés sont devenus fous, mais parce que les prêtres les moins avancés sont devenus majoritaires et ont commencé à pouvoir manipuler les forces aussi bien que les prêtres avancés, mais avec folie. Et lorsque le nombre a prévalu sur la pureté des maîtres, sur la pureté des prêtres initiés, lorsque ce nombre a prévalu, l’Atlantide a sombré.

De la même façon, toutes les civilisations sont toujours emportées par le nombre. Jamais parce qu’à la tête, un maître s’assombrit, ou un initié devient fou. C’est toujours parce qu’à cause de l’évolution, l’énergie qui est donnée devient de plus en plus accessible à tous. Cette énergie tombant sur tout le monde développe les pouvoirs latents, ou la conscience latente, ou n’importe quoi qui est latent chez l’homme, même chez celui qui en fait n’est pas prêt en tant que disciple. Et ce sont ces personnes-là qui devenant de plus en plus nombreuses, concourent à faire s’écrouler les civilisations, concourent donc à abîmer la flamme initiatique, concurrent à abîmer la sagesse initiatique qui est donnée.

À partir de ce moment-là, que fait l’initié ?

L’initié prend comme je l’ai déjà dit tout ce qu’il possède, tout ce qu’il possédait de Dieu et qu’il donnait aux hommes. Il roule ses papiers de la sagesse et remporte tous ses documents où sont marquées les phrases clés, les clés de pouvoir, les invocations aux anges et aux grandes entités. Il emporte la flamme qui est sur l’autel et qui sert de présence divine et de point d’initiation et de baptême.

Il emporte tout ça et se retire dans la montagne en attendant une face meilleure. Il ne se dit pas en partant :

« Oh, quels humains ! Ils ne valent rien ! Décidément c’est toujours la même histoire qui recommence. Ils saccagent tout. Ils ne comprennent rien. Ils démolissent et voilà que je dois repartir avec Dieu, sous ma cape, dans mon baluchon. Et où est-ce que l’on va se cacher maintenant. »

L’initié ne pense pas de cette façon-là. Il sait. Il connaît les heures. Il sait qu’immanquablement des moments, des moments de ce que l’on pourrait appeler une apparente déchéance, une apparente chute, vont arriver. Longtemps avant, il commence déjà par amoindrir l’effet initiatique de sa présence. C’est-à-dire que de la même façon que les vagues se communiquent, quand l’énergie descend dans le monde des profanes, pour développer les profanes, ce qui développe aussi par là même leurs points noirs s’ils en ont, afin que les points noirs soient évacués. De la même façon, le maître ou l’initié qui est en charge, commence à restituer sa lumière dans le cercle des maîtres auquel il appartient, jusqu’au jour où finalement il ne reste du maître ou de l’initié, presque plus rien, comme de façon naturelle.

Il n’y a pas d’un seul coup, un jour où il prend conscience que Dieu et lui ne sont plus les bienvenus et qu’il doit partir. Il sait que cela arrive, il sait que cela se prépare. Il sait que c’est normal, comme vous, vous savez que c’est tout à fait normal que votre enfant réagisse de telle ou de telle manière en fonction de telle ou telle circonstance. Vous n’avez pas besoin d’utiliser la voyance pour le savoir. Vous le savez. Vous connaissez la nature de l’enfant, la nature de l’événement, et vous ne pouvez qu’avoir raison en tirant cette conclusion. De la même façon, le maître sait ce qui va se passer inévitablement à la suite du travail de certaines énergies. C’est comme à l’heure actuelle, en considérant le travail qui se fait par certaines énergies, le maître sait exactement quels sont les risques et quelle est la part de l’humanité qui représente un danger, parce que cette part-là de l’humanité va extérioriser de façon négative l’énergie qui descend. C’est pourquoi il faut faire toute chose l’une après l’autre, faire la chose la plus nécessaire d’abord et faire la chose la subalterne après.

Pourquoi ?

Il semblerait normal que dans l’évolution, on fasse d’abord les petites choses, parce qu’elles permettent d’abord d’appeler le peuple, de conscientiser le peuple. Et ensuite, on présente ce qui est le principal, parce que le peuple est prêt. En fait il faut d’abord faire ce qui est très important, donner donc ce qui paraît incompressible aux hommes, comme les explications sur la cosmogonie, les explications sur la réalité de Dieu, la réalité de l’Univers, comme cela a été fait par l’intermédiaire de certains maîtres qui ont parlé et écrit la Doctrine Secrète.

Pourquoi est-ce que dans un siècle où il était encore très difficile de parler des énergies, d’un seul coup, un être se lève et se met à expliquer du point le plus haut jusqu’au point le plus bas, la Création ?

Et ensuite, seulement sont venus les êtres pouvant expliquer les moindres choses.

Parce que tout simplement en posant la chose principale d’abord, donc en posant Dieu d’abord tout simplement, l’on se garde de créer des réseaux d’énergie discordants, et par là même, il y a construction d’un égrégore qui pourra un petit peu mieux surveiller l’humanité. Tandis que si l’on commence par inspirer des êtres de tous niveaux pour commencer à parler un peu de Dieu, un peu des maîtres, un peu des énergies, un peu des ondes de formes, comme cela se fait à l’heure actuelle, eh bien, cela donne lieu à la cacophonie, et dans la cacophonie, il n’y a pas de direction et il n’y a pas de point de repère, donc pas de construction, et cela n’est pas valable.