L'état d'être 3/3

Psychologie Cosmique



26-05-089

L’Éternel a horreur des astrologues, devins, médiums.
Comment interpréter cette citation biblique.

L’état d’être 3/3

 

 

Maintenant je vais répondre à la question.

Pourquoi la loi divine serait-elle à l’encontre de l’exercice de ce qui est astrologie, médiumnité, voyance, et guérison par invocation des esprits?

Il ne faut pas imaginer que la loi et Dieu soient à l’encontre de quoi que ce soit à partir du moment où la chose est faite de façon juste. Pour comprendre la phrase, il faut se replacer à l’époque où elle a été dite, il faut donc retrouver le contexte.

Autrefois, l’homme était de façon naturelle très superstitieux. La population était amplement fournie de la capacité de médiumnité, et les sorciers faisaient grandes boutiques de tous les sorts à jeter ou à défaire. En fait, la sorcellerie est ce qu’il y a de plus vivace, de plus répandu quand l’homme est aux balbutiements  de son développement.

Si l’on veut comprendre ce qui est dit sur la mise en garde qui est faite, il faut comprendre que l’esprit divin mettait en garde les hommes qui, à une époque où, étant encore trop sauvages, pas suffisamment développés dans l’amour et la connaissance de l’axe divin, pouvaient commettre n’importe quelle aberration sur la base de n’importe quelle science qui plus tard s’est développée dans un axe lumineux ou ésotérique.



Aujourd’hui, il est complètement aberrant de penser que l’astrologie soit à l’encontre de Dieu et que l’acte de guérison, même s’il agit par invocation de noms divins, de noms d’esprits, soit un acte diabolique. Cependant, à une époque où les hommes n’étaient pas suffisamment en relation avec leur propre âme et l’âme de la hiérarchie comme cela a lieu aujourd’hui, ces hommes faisaient n’importe quoi avec les énergies astrales dont ils disposaient. Cette énergie astrale n’était pas couverte par l’énergie mentale que l’homme connaît aujourd’hui.

Automatiquement, les émotions étaient beaucoup plus fortes, plus grandes, plus primaires. C’est pourquoi, chaque fois que l’homme désirait quelque chose, il entourait son désir de magie et jetait des sorts en regardant pour cela l’heure la plus favorable, en employant l’astrologie, et celle-ci devenait un instrument de sorcellerie.

Aujourd’hui, on ignore complètement que pour jeter un sort, il faut attendre une certaine heure astrologique. C’est pourquoi, les jeteurs de sorts d’aujourd’hui se font vite expulser avec deux ou trois maniements de baguettes, un peu d’eau bénite et quelques grains de sel. Il n’est pas besoin d’être un grand exorciste, et ce dans tous les cas de figure.
Autrefois, la chose était un véritable ensorcellement, il fallait un vrai exorciste.
Le sorcier savait choisir l’heure et le moment exact où, les astres étaient en désaccord suffisant pour déclencher une énergie de fracas, une apocalypse et  envoyait toute cette énergie, grâce à des sceaux sur la personne qu’il voulait détruire, charmer ou manipuler.

Donc, l’astrologie s’est vue, par là même, taxée de diabolique, mais elle n’y est pour rien. Seulement l’homme arrive à transformer tout ce qu’il touche et avec un couteau qui est créé pour couper le pain, il en arrive à tuer son voisin. Avec l’astrologie et la médiumnité, il en a fait de même.

Cependant, ce n’est pas l’objet qui est en cause, mais l’utilisation qui en a été faite à une certaine époque où chacun était sorcier parce que cela réglait la vie de tout le monde. Cette sorcellerie était très prédominante.

C’était un commerce que l’on faisait dans la rue, sans se cacher. Cela faisait partie de la vie, comme aujourd’hui on se dit «bonjour». Tout le monde avait développé une certaine connaissance pour contrecarrer le mauvais sort. À chaque fois que quelqu’un voyait un coup d’œil suspect, la personne réagissait en faisant un signe contraire en protection. Ce qui fait que dans la rue, on voyait un ballet très étrange : des gens qui s’envoyaient et se rejetaient des choses. Ils ne prenaient même pas le temps de se parler.

À ce moment-là, la vie était très spectaculaire. Au balcon, tous les maîtres se regardaient et se demandaient quand est-ce que tout cela allait se terminer. Et comme cela durait et durait encore, les maîtres se sont dits: cela ne peut plus durer, il faut que nous réagissions. Si on coupe leurs énergies astrales, ils risquent de ne pas être aussi vivants et humains que ce qu’ils sont, ils risquent même de ne plus être aussi vibrants, même vis-à-vis de la divinité potentielle qu’ils représentent.
Donc, il ne faut pas trop couper l’énergie astrale, donc en mettre un petit peu en sommeil et  les pousser à ne plus croire à l’astral.

Créons une grande révolution, nous allons inventer le matérialisme et l’athéisme.

De ce fait, la sorcellerie n’intéressait plus personne. Non pas, parce qu’elle n’existait plus, mais parce que l’homme se dit: ce que je ne vois pas, je ne le crois pas. C’est comme cela que petit à petit le matérialisme a sauvé l’homme de la sorcellerie. Bien sûr, il ne faut pas rester matérialiste, ce n’est qu’une étape, il faut s’ouvrir à la subtilité des mondes supérieurs. Mais en attendant, il est bon que l’homme soit matérialiste. L’astral n’a donc pas été touché, amoindri, simplement, une poudre a été jetée sur les yeux des hommes et cette poudre dit: «ce que tu ne vois pas, tu ne le crois pas».

Par là même, dans un effet second, l’homme qui ne pouvait pas voir Dieu n’a plus cru en Dieu. Peu importe, l’amour de Dieu est si grand que pour sauver ses enfants, il est prêt à accepter que l’on ne croie plus en lui. Car l’important comme je vous l’ai dit tout à l’heure, ce n’est pas de croire en Dieu, d’aimer un Dieu dans le haut des cieux, mais d’apprendre à être soi-même un Dieu. Et s’il faut pour cela qu’un Dieu tombe dans l’oubli, il l’accepte. Puis, un jour, la communion recommence et celle-là, est une pure communion.

Donc, si vous voulez comprendre toutes les phrases énigmatiques du style de la question que vous m’avez posée, il faut à chaque fois vous souvenir du contexte et de l’époque. Et pour véritablement en comprendre le sens, il faut étudier les mœurs qu’il y avait à cette époque : s’il y avait de la sorcellerie, quel était l’axe des idées majeures de la religion principale et les dogmes de cette religion ?

Et vous verrez avec humour, car cela vous fera rire, que les principes d’une religion sont en fait les démolisseurs de la religion qu’il y avait avant, mais que ces principes ne sont encore pas la vérité.

C’était la vérité qui permettait le mieux de se dégager des autres principes devenus trop retardataires ou restés trop primaires. De ce fait, vous comprendrez la valse des écoles initiatiques, la valse des temples, des rituels qui viennent les uns après les autres en détruisant les anciens.

Vous rirez de ces hommes qui croient détenir enfin, une fois pour toutes, la vérité: le temple, la lumière, la religion idéale, le rituel idéal. Vous sourirez  et ce sourire sera le signe que vous êtes remplis de sagesse et que vous êtes prêt à rencontrer la sagesse. Ne plus être à l’intérieur de ces temples qui passent, se dissolvent et renaissent. Vous êtes prêt pour le temple.

À ce moment-là, vous ne rencontrez rien sur terre, vous ne vous sentez pas capable d’appartenir à quoi que ce soit. Quelque chose vous pousse à aller vers des temples parce que vous connaissez une aspiration spirituelle et en même temps, quelque chose vous retient hors de ces temples.

Alors vous vous regardez de l’intérieur et vous vous demandez : qu’est-ce qui se passe en moi. Est-ce que je veux ou est-ce que je ne veux pas, et si je ne veux pas, est-ce que ce ne serait pas le signe que je ne suis pas si spirituel que ça.

Alors, je te le dis, ne te trompe pas de jugement. Ce n’est pas parce que tu n’es pas vraiment spirituel que tu as envie de faire un pas et que tu ne le fais pas. C’est parce que tu n’es plus fou de la folie des autres, tu n’as plus envie de vivre ces signes idiots, de croire une nouvelle doctrine et de brûler l’ancien dogme. Tu as envie enfin de la vérité.
Alors, je te le dis, si tu as ce désir, tu es prêt pour nous, pour nous rencontrer, pour travailler avec nous.
Mais en même temps que tu es prêt pour cette rencontre, tu seras désespéré de la proposition que l’on te fait, car avant de nous rencontrer, ou avant de nous «intuitionner» ou être adombré par nous, il va te falloir durement travailler, changer, te transformer.
Il est attendu le même effort de ta part, et quand  cela se sera  accompli, la rencontre aura lieu, que ce soit sur la Terre, dans le ciel,  par l’âme toute seule ou par la vision.

Donc, je te le dis, travaille sur toi, ne perds pas d’énergie à chercher  un nouveau Messie. Même si tu ignores tout ce que l’on te dit, mais que tu es fondamentalement authentique avec toi-même, absolu dans tes décisions, dans ton axe de vie, alors, je te le dis, tu rencontreras Dieu. Et mieux que de le rencontrer, je te l’affirme, tu es Dieu.

Ne cherche plus, assieds-toi, sois simplement cette authenticité, cette pureté, cet absolu et laisse Dieu couler à travers toi. Je ne peux pas te donner de meilleurs encouragements que celui-là. Tout ce que tu crois que tu n’es pas, oublie-le.

Moi-même, je m’y assois dessus et je n’écoute rien de ce que tu dis.
Quoi? Tu dis que tu es bête.
Ce n’est pas grave, il y a plus bête que toi.
Tu dis que tu ne sais pas te concentrer.

Si tu savais le mal que j’ai eu à apprendre la concentration, tu ne serais pas étonné que toi aussi tu éprouves les mêmes lourdeurs.
Tu es encore attaché au sexe, mais nous le sommes tous mon pauvre, même Dieu, la preuve puisqu’il est toi. C’est bien lui qui fait l’amour.

Et puis je vais te dire une chose, si tu crois que tu es attaché au sexe, lorsque je te dis que Dieu lui-même y est attaché, il faut que tu comprennes que la création dépend d’une seule et même énergie.
Que tu crées un enfant, que tu crées une jouissance, un orgasme, une étoile, un monde ou une galaxie, c’est la même énergie. Donc si tu te plains d’être un peu trop attaché au partenaire, je te propose de faire l’amour avec les étoiles et tu verras que  tu sauras non seulement ce qu’est véritablement cette énergie et tu n’en feras plus un problème moral. Et en plus, tu deviendras un créateur encore plus grand. Et l’enfant que tu feras, si tu en fais un à ce moment-là, sera véritablement un enfant né des étoiles, car son esprit sera allé le chercher là-haut et pas en bas.

Alors, que vas-tu faire en sortant de cette salle, est-ce que tu vas essayer de tout repenser, de redéfinir ta vie, redéfinir tes valeurs, est-ce que dès demain tu vas vivre ces cahots ?
Je ne t’y encourage pas. Ne redéfinis rien du tout, ne repense rien, laisse tout comme cela est, comme une maison que tu quittes pour ne plus y revenir. C’est-à-dire que demain, lorsque tu te rappelleras comment tu pensais à propos de la divinité, ou à propos du bien et du mal, ne te dis pas: je pensais cela, j’avais tort, maintenant je vais penser d’une autre manière, parce que Pastor nous l’a dit et que je crois en Pastor.

Si tu fais cela, c’est que tu n’as rien compris à ce que je t’ai dit. Alors il faudra que l’on se revoie encore une fois et que l’on perde du temps, au lieu que tu viennes t’asseoir à côté de moi et que nous fassions ensemble le travail.

Ferme ta maison simplement, comme un lieu où tu ne reviendras plus. Ta première maison, tu l’as bâtie comme tu as pu.
Tu as glané un peu d’ésotérisme, un peu de connaissance, d’expérience  par là, et tu as bâti  ton premier temple, un temple qui ressemble à la tour de Pise d’ailleurs. Ce n’est pas grave, rassure-toi. Tu as encore toute l’éternité pour apprendre comment bâtir l’univers. Ferme la porte de cette première construction, regarde-la, et souris.

Si tu pouvais savoir combien l’humour permet de se sortir de tous ces tracas. Combien l’humour est signe d’évolution et te permet d’évoluer, de bouger, de partir sans avoir la larme triste ou le jugement sévère vis-à-vis de toi-même. Si je te dis la vérité, ce n’est pas pour que tu t’autocritiques et que tu te détruises. Emploie l’humour et regarde ta bêtise.

Peu importe, elle n’est pas la tienne de toute manière, elle n’a existé que le temps où tu ne connaissais pas la vérité, mais elle n’est pas toi.
Alors souris, personne ne dit que tu es bête et surtout pas celui qui est sage, car il sait combien tu es capable toi aussi de sagesse et de connaissance.

Donc, regarde et souris. Et commence à bâtir ta nouvelle maison, ton nouveau temple et là, oui, utilise ce que tu as entendu : ta nouvelle pensée, les nouveaux fonctionnements de ton esprit et le nouveau fonctionnement des lois à travers toi. Avec cela, bâtis une nouvelle maison. Mais attention, ne t’y attache pas, car de la même façon qu’il t’a fallu quitter la première, il te faudra quitter la seconde. La seconde bien que meilleure, plus avancée que la première, n’est pas encore le véritable temple. C’est pourquoi il te faut garder un grand humour pour te permettre la liberté de bouger et de changer à tout instant. Celui qui n’a pas cet humour, n’a pas la liberté non plus, parce qu’il est orgueilleux.
Un orgueilleux ne peut pas rire de lui-même.

Observez dans la vie quelqu’un qui vient de tomber par terre. La plupart des gens vont être très gênés, vont presque faire un tremblement nerveux dans leur corps tellement ils se trouvent stupides, idiots. Ca n’arrive qu’à moi, je suis ridicule, qu’est-ce qu’ils vont rire… !
Ceci est la réaction de l’orgueilleux. Il ne peut pas rire de lui-même, car il est, n’est-ce pas, et il doit toujours paraître. L’orgueil ce n’est que cela, ce n’est que du paraître et c’est pour cela qu’ils sont si fragiles, si agressifs, parce que dès que le paraître est défait, l’homme ne sait plus qui il est.
Il se dit, si je ne suis plus cette apparence, je ne suis plus moi-même, je ne suis rien, et ce rien me dérange et j’en veux aux autres d’avoir réussi à faire sortir de moi ce rien que je suis.

Tout cela, parce qu’à la base, l’homme a manqué d’humour. Ris de toi, ris de ce que tu croyais et qui n’était pas juste. Ton ignorance n’est pas ton identité, et ton ignorance n’est pas ta stupidité, il ne faut pas associer ignorance et stupidité. Si tu fais cela, c’est que tu ignores Dieu. Cela veut dire que dans le cas contraire, tu diras: « j’ai bien pensé, j’ai bien conçu donc, je suis très bien ».
Mais dès que je me trompe, je ne suis plus personne, je suis l’idiot du village et j’ai honte, très honte.

Je peux faire quelque chose contre ton ignorance, je ne peux rien contre ta honte, car ta honte est ton fruit, c’est toi qui l’as produit, qui l’as créé. Nous, nous n’avons rien créé de semblable, nous essayons simplement de te tirer de l’ignorance.

Alors, si tu veux que tout aille plus vite et mieux, libère tes énergies, ris, ris de toi, de ce que tu n’es pas, de ce qui n’est plus, et même de ce que tu seras. Car, ce que tu seras, ce n’est pas encore ce que tu peux être. Alors, dans cette valse de non-sens, ris tout simplement.

Je vous salue.