Archives pensées du jour-2008

Texte transmis par Nelly.

On a demandé au Dalaï Lama  :

Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité ?

Il a répondu :
" Les hommes . Parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé.  Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur.

Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.


Sur la place d’un village, à l’ombre des platanes centenaires, il y avait un cheval. Ce cheval n’appartenait à personne, il attendait, là. Un habitant du village ému lui apportait de l’eau tous les jours. Après plusieurs années le cheval était toujours là et notre homme vieillissant, pliant sous le poids des sceaux d’eau continuait ses rotations de la source à la place pour abreuver le cheval.
Un jour un homme passe par ce village et voyant le cheval ainsi immobile sur la place, il demande aux gens du village :
- Que fait ce cheval sur cette place, il n’appartient donc à personne ?
- Non, à personne. Il y a juste un vieux monsieur qui depuis des années lui apporte de l’eau. Quel dévouement, c’est un Saint cet homme et de raconter toutes les péripéties de ce vieil homme et de la fidélité du cheval.
Après avoir écouté, notre voyageur prit le cheval par le collier et l’emmena à la source. On ne revit jamais le cheval sur la place du village.

Lequel de ces deux hommes est le plus sage ?


Qui s’est servi de l’épée périra par l’épée...
et elles ne sont pas toutes d’acier.

Le bien et le mal n’existent pas. Personne ne juge. C’est l’homme qui juge, ceci est bien, ceci est mal.Ce n’est pas parce que tu juges que Dieu juge.
Si tu veux te poser une question, demande-toi pourquoi, toi, tu crois que le bien est bien et que le mal est mal.


Si je ne suis pas encore ce que je suis, je ne peux pas me permettre d’être ce que je ne suis pas.
En m’efforçant de croire que je ne suis pas ce que je ne suis pas, j’ai plus de chance de devenir un jour ce que je suis vraiment.


C’est en prenant le temps de prendre du temps que l’on s’aperçoit que l’on a beaucoup perdu de temps à ne pas perdre de temps.


Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.



Rien ne fut, rien ne sera. Tout est, tout à sa vie et appartient au présent.



Quand tu aides ton âne à tirer sa charrette, tu lui voles son avoine.


La constance c’est la voile du bateau. Sans voile, vous allez ramer, ramer autant que vous le pouvez, autant que votre force et votre exaltation vous le permettent. Pendant un jour, je rame pour Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour Koutoumi, c’est merveilleux, c’est magnifique. Le premier jour pas de problème. Le deuxième jour je rame pour Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour Koutoumi, que c’est fatiguant. Et le troisième jour, je ne rame plus pour Dieu, ni pour Koutoumi, j’abandonne. C’est cela, l’être humain. Il part exalté, en ramant certes, il oublie tout ce qui lui manque, tout ce qui l’attache, mais ce qui est le plus drôle, c’est de voir ceux qui ont oublié d’enlever la corde qui les retient au quai.
Pastor



Le problème n’est pas de savoir pourquoi Dieu a créé le bien et le mal, le problème est de savoir pourquoi, toi, tu crois que le bien et le mal sont le bien et le mal.
Si tu arrives à comprendre cette chose, tu arriveras à penser comme un Dieu et à être Dieu.


Pastor.
Fin du contact du 02-10-88.

Levez vos bras, levez vos têtes et si vous êtes l’endroit où le Chirst arrive, où le Christ parle, où le Christ regarde, automatiquement d’autres Christ vont se réveiller, et s’il y en a plusieurs, ne serait-ce que trois a-t-il dit, “si trois personnes parlent de moi, je serais là”. Mais moi je propose dix, car ce n’est pas du tout la même image que j’évoque, ce n’est plus l’alchimie comme évoquait, là, jésus, mais c’est une véritable constitution d’un égrégore. Un véritable égrégore repose sur dix personnes minimum. Le dix est un entier, le cinq n’est pas un entier, le sept ne l’est pas non plus. Le dix compose un entier, une totalité.
S’il y a dix personnes dans une région, qui sont véritablement l’incarnation de la beauté Christique, de l’amour Christique, et pourquoi pas du Christ, automatiquement la région va devenir Christique et aura toutes les chances pour changer, être baptisée, se développer de façon spirituelle, même si la région n’est jamais en contact avec les dix disciples, mais par contamination comme un virus, la spiritualité aura lieu. Il faut créer des groupes de dix dans tous les villages, dans toutes les régions, dans tous les services sociaux, dans tous les services de la religion, ou de l’armée, de la finance, de la politique. Dix, dix, dix, ainsi tout aura lieu. Le dix est celui qui justement pourra instaurer l’âge d’or.
Partez avec cette conviction. Ne soyez pas des êtres qui apprennent énormément. À mon contact vous n’avez aucune chance d’apprendre, parce que je ne veux pas enseigner, je ne veux pas décrire, je ne veux pas dire. Par contre, partez avec des certitudes, avec conviction, avec une foi, avec une ouverture. Ça oui, c’est mon travail, ça oui, je dois vous le donner, et si vous avez pu le prendre, vous devez à votre tour savoir le conserver, le transporter et le donner aux autres. Comme ça, il n’y aura pas eu que vous ici présent ce soir, mais demain dix personnes de plus, trente personnes de plus, cent personnes de plus, parce que  vous allez être les ambassadeurs.
C’est cela que je veux vous confier, non pas pour travailler avec moi, mais pour vous raccorder comme on raccorde deux prises, pour vous raccorder avec le plan, le plan qui est universel, qui se moque complètement des sectes, de la religion, des groupes initiatiques, ésotériques, ou qu’un maître ait dit ceci, ou qu’un autre est dit cela. Tout est une grande et belle universalité, pour l’épanouissement d’une seule chose, l’âme qui est en l’homme. Puisque vous êtes l’objet de ce travail, l’objet de nos efforts, aidez-nous un peu et c’est en nous aidant que vous allez vous aider énormément.


Soyez disciple, c’est tout ce que je vous demande, soyez disciple.


Au revoir.


Le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur.
Le souvenir de la douleur est encore de la douleur


On ne hait et on ne détruit que ce que l’on ne comprend pas et ce que l’on craint profondément.


Si vous êtes conscient de l’amour, ce n’est pas de l’amour.
L’enfant ne dit pas : je t’aime.
L’adulte le dit et dit des mensonges.
L’enfant vient et se serre contre vous. Il montre son amour.
L’adulte parle d’amour.


Cela même qui illumine ne peut jamais être vu.
Ce qui illumine est invisible, ce qui est visible ne peut illuminer car il est lui-même illuminé.

Un jour le seigneur assis dans son jardin était ravi. Il y avait une petite brise fraîche, un parfum délicat émanait des fleurs environnantes et il y avait la pleine lune.
Il était si heureux qu’il dit à la lune:

- Demande ce que tu veux je te le donnerai.

La lune répondit:

- Que le soleil ne se lève jamais.

Elle voulait que seul sa lumière soit visible tout le temps. Mais elle avait oublié que sans le soleil elle serait restée sombre.


Le fou qui rêve d’être au sommet de la lune se prive du bonheur d’escalader la montagne.



Un peu d’humour - Texte transmis par NELLY


Conte philosophique

Un jour, une couturière cousait, assise au bord de la rivière. Soudain, son dé tomba dans la rivière. Comme elle hurlait de désespoir, le Seigneur apparut et lui demanda :

- Chère fille, pourquoi pleures-tu ?

La couturière répondit que son dé était tombé dans la rivière, et elle en avait besoin pour aider son mari à nourrir sa famille. Le Seigneur plongea la main dans l’eau et en sortit un dé en or avec des saphirs.

- Est-ce ton dé demanda le Seigneur ?
- Non, répondit la couturière.

Le Seigneur plongea à nouveau la main dans la rivière et en ressortit un dé en or et rubis.

- Est-ce ceci ton dé demanda-t-il une nouvelle fois ?
- À nouveau, la couturière répondit 'Non.'

Le Seigneur plongea une troisième fois la main dans la rivière et en ressortit un dé en cuir.

- Est-ce ton dé demanda le Seigneur ?
- Oui répondit la couturière.

Le Seigneur fut content de l’honnêteté de la femme et lui donna les trois dés de couture. La couturière rentra à la maison heureuse.

Quelques années plus tard, pendant une promenade du couple au bord de la rivière, le mari tomba dans l’eau et disparut dans le courant. La couturière hurla de tous ses poumons. Le Seigneur lui apparut à nouveau et lui demanda :

- Femme, pourquoi pleures-tu ?

La couturière répondit :
- Oh Seigneur, mon mari est tombé dans la rivière !

Le Seigneur plongea la main dans l’eau et en ressortit George Clooney.

- Femme : est-ce ton mari ?
- Ouiiii !!!' hurla la femme.

Le Seigneur, furieux :
- Tu as menti, ce n’est pas vrai !

La couturière répondit : Pardonne-moi Seigneur. Il y a eu malentendu : si j’avais dit non à George Clooney, vous auriez sorti Brad Pitt......et si j’avais dit non à lui aussi, vous auriez sorti mon mari. Et si à ce moment j’avais dit oui, vous m’auriez donné les trois. Seigneur, ma santé n’est plus si bonne, je n’aurais pas pu prendre soin de trois maris. C’est POUR CELA que j’ai dit oui à George Clooney.

Ainsi, le Seigneur permit à la couturière de garder Clooney avec elle.

La morale de l’histoire ?

Quand une femme ment, c’est pour une raison juste et honorable et c’est dans l’intérêt de tout le monde..........


Lorsque tu joues d’un instrument de musique et que tu fais partie d’un orchestre, tu ne peux pas jouer toutes les partitions, pas plus seulement que celle de ton voisin.


Dans l’orchestre de la vie c’est pareil, tu ne peux jouer n’importe quelle partition.
Joue la tienne et que la tienne, elle a été faite que pour toi.


Texte transmis par Nelly.

Un peu d’humour.

Ci dessous, une lettre authentique envoyée par une dame de 86 ans à une banque.
Le directeur l’a trouvée suffisamment amusante pour la faire paraître dans le New York Times !

“Cher Monsieur,
Je vous écris pour vous remercier d’avoir refusé le chèque qui m’aurait permis de payer le plombier le mois dernier.
Selon mes calculs, trois nanosecondes se sont écoulées entre la présentation du chèque et l’arrivée sur mon compte des fonds nécessaires à son paiement. Je fais référence, évidemment, au dépôt mensuel automatique de ma pension, une procédure qui, je dois l’admettre, n’a cours que depuis huit ans.
Il faut d’ailleurs vous féliciter d’avoir saisi cette fugace occasion et débité mon compte des 30$ de frais pour le désagrément causé à votre banque. Ma gratitude est d’autant plus grande que cet incident m’a incité à revoir la gestion de mes finances. J’ai remarqué que lorsque je réponds personnellement à vos appels téléphoniques et vos lettres, je suis en retour confrontée à l’entité impersonnelle, exigeante, programmée, qu’est devenue votre banque.
A partir d’aujourd’hui, je décide de ne négocier qu’avec une personne de chair et d’os.
Les mensualités du prêt hypothécaire ne seront dorénavant plus automatiques mais arriveront à votre banque par chèques adressés personnellement et confidentiellement à un(e) employé(e) de votre banque que je devrai donc sélectionner. Soyez averti que toute autre personne ouvrant un tel pli consiste en une infraction au règlement postal.
Vous trouverez ci-joint un formulaire de candidature que je demanderai à l’employé(e) désigné(e) de remplir. Il comporte huit pages, j’en suis désolée, mais pour que j’en sache autant sur cet employé(e) que votre banque en sait sur moi, il n’y a pas d’alternative. Veuillez noter que toutes les pages de son dossier médical doivent être contre signées par un notaire, et que les détails obligatoires sur sa situation financière (revenus, dettes, capitaux, obligations) doivent s’accompagner des documents concernés.
Ensuite, à MA convenance, je fournirai à votre employé(e) un code PIN qu’il/elle devra révéler à chaque rendez-vous. Il est regrettable que ce code ne puisse comporter moins de 28 chiffres mais, encore une fois, j’ai pris exemple sur le nombre de touches que je dois presser pour avoir accès aux services téléphoniques de votre banque. Comme on dit : l’imitation est une flatterie des plus sincères.
Laissez-moi développer cette procédure.
Lorsque vous me téléphonez, pressez les touches comme suit :
Immédiatement après avoir composé le numéro, veuillez presser:

L’étoile(*) pour sélectionner votre langue.
Ensuite le 1 pour prendre rendez-vous avec moi.
Le 2 pour toute question concernant un retard de paiement.
Le 3 pour transférer l’appel au salon au cas où j’y serais.
Le 4 pour transférer l’appel à la chambre à coucher au cas où  je dormirais.
Le 5 pour transférer l’appel aux toilettes au cas où je coulerais un bronze.
Le 6 pour transférer l’appel à mon GSM si je ne suis pas à la maison.
Le 7 pour laisser un message sur mon PC. Un mot de passe est nécessaire.
Ce mot de passe sera communiqué à une date ultérieure à la personne de  contact autorisée mentionnée plus tôt.                                                        
Le 8 pour retourner au menu principal et écouter à nouveau les options de 1 à 7.
Le 9 pour toute question ou plainte d’aspect général. Le contact sera alors mis en attente, au bon soin de mon répondeur automatique.
Le 10, à nouveau pour sélectionner la langue. Ceci peut augmenter l’attente mais une musique inspirante sera jouée durant ce laps de temps.
Malheureusement, mais toujours suivant votre exemple, je devrai infliger le prélèvement de frais pour couvrir l’installation du matériel utile à ce nouvel arrangement. Puis-je néanmoins vous souhaiter une heureuse, bien que très légèrement moins prospère, nouvelle année ?

Respectueusement, Votre humble cliente.”


Encore un peu d'humour. Texte envoyé par Nelly

Sans commentaire

Un homme avait 3 copines mais il ne savait laquelle épouser.

Alors il s'est résolu à faire 1 test, pour voir laquelle était la plus
apte à être sa femme.

Il a retiré 15.000 euros de sa banque, donné 5000 à chacune et a dit:

- Dépensez comme vous voulez.


La 1ère a été au shopping, acheté des habits, bijoux, est allée chez le coiffeur, à l'institut de beauté etc.
De retour vers l'homme elle dit:
- J'ai dépensé tout ton argent pour être plus belle pour toi, pour te plaire: Tout ça parce que je t'aime.


La 2ème a été au même shopping, a acheté des habits pour elle, 1 lecteur CD, 1 télé écran plat, 2 paires de tennis,des clubs de golf et des films pornos.
De retour vers l'homme elle dit:
- J'ai dépensé tout ton argent pour te rendre heureux, te plaire. Tout ça parce que je t'aime.

La 3ème a pris l'argent, a investi dans la bourse. En trois jours a doublé son investissement, a rendu les 5000 Euros à l'homme et dit:
- J'ai investi ton argent et j'ai gagné le mien. Maintenant je peux faire ce que je veux avec mon argent. Tout ça parce que je t'aime.


Alors l'homme réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit... (les hommes réfléchissent beaucoup...)


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit...(les hommes réfléchissent vraiment beaucoup.)


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit,


réfléchit... (PFF C'EST LONG)


réfléchit,


réfléchit,


Et il épouse celle qui a les plus gros seins.
Parce qu'un homme réfléchit beaucoup... mais finit toujours par faire la même connerie !



Nan-In, un Maître japonais du XIX siècle, reçu un jour en visite un professeur d’Université Américaine qui désirait s’informer à propos du Zen.

Pendant que Nan-In silencieusement préparait le thé, le professeur étalait à loisir ses propres philosophies et ses propres vues.
Lorsque le thé fut prêt, Nan-In se mit à verser, tout doucement, le breuvage brûlant dans la tasse de son visiteur.
L’homme parlait toujours, et Nan-In continuait à verser le thé jusqu’à ce que la tasse déborde.
Alarmé à la vue du thé qui se répandait sur la table, ruinant le cérémonial le professeur s’exclama :
- Arrêtez, la tasse est pleine, elle n’en contiendra pas plus.

Tranquillement Nan-In répondit :
- Vous voyez, vous êtes comme cette tasse déjà pleine de vos propres opinions et spéculations. Comment pourrais-je vous parler du Zen si vous ne commencez pas par vous vider un peu.


La liberté ne s’apprend pas.
Elle se prend ou elle se donne.


Tu parles de la nouvelle ère, du nouvel âge en le plaçant à l’extérieur de toi ou pour demain.
C’est dommage, tu ne le connaîtras jamais.



Conversation Humoristique.

Seigneur, excusez-moi si je vous dérange, mais il m’est venu tout à l’heure l’idée que vous aviez besoin d’un saint, alors je suis venu pour la place, il me semble que je ferai très bien votre affaire.

Quoi que l’on en dise, le monde est rempli de gens parfaits. Il y en a qui vous offrent tant de sacrifices que, pour que vous ne vous trompiez pas, ils les marquent avec des petites croix sur un carnet.

Moi, je n’aime pas faire de sacrifice, cela m’ennuie énormément. Ce que je vous ai donné seigneur, vous savez bien que vous l’avez pris sans permission. Tout ce que j’ai pu faire, c’est de ne pas rouspéter.

Il y a aussi des gens qui se corrigent d’un défaut par semaine, alors ils sont forcément parfaits au bout d’un trimestre.

Moi, je n’ai pas assez confiance, en vous, pour faire cela. Et qui sait si je vivrai encore au bout de la première semaine, mon Dieu, vous êtes si impulsif. Alors j’aime autant garder mes défauts en m’en servant le moins possible.

Les gens parfaits ont tant de qualités qu’il n’y a plus de place en leur âme pour autre chose. Ils n’arriveront jamais à être des saints, d’ailleurs ils n’en ont pas envie de peur de manquer à leur humilité. Mais un saint Seigneur, c’est un vase vide, que vous remplissez de votre grâce, qui déborde de votre amour.

Or, Seigneur, je suis un vase vide avec un peu de boue qui stagne au fond, ce n’est pas propre je le sais bien. Mais vous devez bien avoir là-haut quelque poudre à récurer ? À quoi servirait l’eau de votre côté, sinon à nous laver avant usage ?

Si vous ne vouliez pas de moi Seigneur, moi non plus et je n’insisterai pas.
Réfléchissez cependant à ma proposition, elle est sérieuse. Lorsque vous irez dans votre cellier puiser le vin de votre amour, rappelez-vous que vous avez, quelque part sur la terre, une petite cruche à votre disposition.


À personne tu ne pourras traduire par des mots et par une doctrine ce qui t’est arrivé au moment de ton illumination.


Personne ne se trompe autant que celui qui connaît toutes les réponses, sinon peut-être, celui qui n’en connaît qu’une seule.




Lorsque tu as beaucoup d’argent, c’est vrai tu donnes parfois beaucoup.
Lorsque tu as très peu d’argent, tu donnes très peu ou pas du tout.

C’est lorsque tu n’as plus rien que tu donnes le mieux.


Mais qu’est-ce qu’il pleut des tuiles dehors.


À chaque pas, derrière chaque arbre il n’y a que des ennuis.

Alors voila que l’on cherche à se protéger? Voila que l’on a le souci d’aller chaque dimanche à la messe et surtout de faire baptiser le petit, on ne sait jamais. Consciencieusement d’avaler l’hostie en pensant que voilà un grand parapluie de protection. Consciencieusement chaque jour d’avoir une pensée qui fasse protection, ou se mettre sous un grand parapluie qu’est le Maître ou la hiérarchie.
Aucune protection ne vient de Dieu. C’est pour cela que le monde semble aller si mal. C’est pour cela qu’il semble que Dieu le Père ne pense pas à ses enfants, qu’il fait la sieste pendant qu’il y a le feu à la maison, pendant que ses enfants s’entretuent.

Mais qu’est-ce qu’il fait celui-là ?

Pourquoi est-ce que l’on a cette impression ?

Parce que l’on pense que la protection vient d’un grand parapluie, parapluie de la hiérarchie, de Chamballa, de Dieu. Et on a l’impression qu’avec quelques hosties, on arrivera à faire ouvrir ce parapluie et que l’on aura plus qu’a se mettre dessous, qu’il suffit juste de pousser un peu et hop on est protégé.

Cependant, admettons que ton parapluie existe, la pluie continue de tomber et si tu n’as pas la tête mouillée, tu auras de toute façon les pieds mouillés puisque l’eau se répand partout.
Alors qu’est-ce que tu inventes ? Des bottes en caoutchouc.

Voilà qu’en plus de la protection divine on se soucie d’aller cotiser auprès des assurances.
D’un côté le bon Dieu, c’est un bon placement, mais il ne faut pas oublier que peut-être le bon Dieu de temps en temps ne comprend pas bien comment cela fonctionne sur la terre. Donc je cotise à mes bonnes vieilles assurances. Parapluie, bottes en caoutchouc, assurances.

Mais la terre est très futée et la vie a tout prévu pour qu’en même accabler son disciple, non pas pour l’accabler mais pour le réveiller.

En plus de la pluie voilà que le vent s’y met. Ce qui fait que la pluie va pouvoir en diagonal t’attaquer. Tu te croyais les pieds au sec et c’est tout ton buste qui est désormais mouillé, parce qu’il y a la tempête et que le vent rabat tout contre toi.
Mais l’homme est ingénieux, car puisqu’il est une pensée et d’autant plus une pensée divine, pensez donc, qu’il est bien créateur et qu’il inventera toujours quelque chose.

Et voilà, il invente les imperméables.

Ce qui fait que la pluie même balayée en diagonale contre lui n’arrivera pas à le toucher. Il invente un imperméable bien solide, bien épais, bien long qui va rejoindre les bottes et là il est à l’abri.

C’est là que la nature doit être plus inventive que l’homme; s’il se met autant à l’abri, il va falloir que je trouve autre chose. Tiens, si je fabriquais le tonnerre et les éclaires, avec la pointe d’acier qui se trouve en haut de son parapluie j’arriverai à le toucher.

Et c’est ce qui se passe.

À force de te protéger tu déclenches la colère des Dieux, la colère du ciel; la colère initiatique. Et plus tu es protégé et plus tu vas recevoir un coup de foudre extraordinaire. Si bien que tu vas te retrouver avec un parapluie dont il ne restera que les baleines, avec un imperméable dont il ne restera que les boutons collés à ta peau, et juste peut-être un peu de semelle en caoutchouc sous tes pieds, juste de quoi te donner le remord de la protection que tu possédais.

Et tu te dis : C’est peut-être là le chemin, que c’est dur à supporter.

Mais non, ce n’est pas dur et il n’est pas nécessaire qu’il t’arrive tout cela.
Si tu es au contraire un homme libre, un homme qui marche dehors, qui n’a pas peur des éléments, il n’est pas nécessaire que la colère s’abatte sur toi. Car si la pluie doit tomber sur toi, c’est parce que la pluie doit t’apporter quelque chose. Ton parapluie n’est donc pas une protection, mais une nuisance.