Vivre en homme avec un grand H Voici une autre conférence que je viens de retrouver et qui complète celle du docteur Fix « La roue de l’Infortune ». On pourrait intituler cette conférence : Comment vivre en homme avec un grand H.
Nous avons une Âme c’est vrai. Mais l’âme est quelque chose qui se forme petit à petit, au fil de nos incarnations. C’est le fils dont parlent les religieux. Mais avant, à l’origine de tout, il y a la Monade, une petite étincelle Divine qui, pour se manifester, a besoin d’une personnalité. C’est-à-dire que dès qu’une particule Divine entre en manifestation, il y a création de son contraire, du signe opposé. C’est une loi cosmique, le monde est fait sur cette loi. Le plus de la monade et le moins de la matière, qui plus tard devient personnalité, forme un couple cosmique. Ce couple cosmique monade et personnalité va donner naissance au fils, donc à l’âme.
Cette conscience pure se manifeste en l’homme par une vie intérieure, ce que tout le monde cherche désespérément en haut, au ciel, caché, inaccessible. Et c’est bien pour cela que l’homme a tant de difficulté à vivre en paix.
Mais la chose se complique avec le monde extérieur qui donne à la personnalité la possibilité d’avoir des expériences par des Motivations et des Centres Intérêt. Le problème, c’est que la personnalité trouve, dans ce qu’offre le monde extérieur, de quoi satisfaire sa soif de découvrir et de posséder ce qu’il voit, avoir la jouissance de tout ce qu’il touche.
On peut remarquer que c’est toujours lorsque l’homme est dans le grand désarroi qu’il s’inquiète de la Divinité, qu’il se tourne vers les religions comme si elles avaient ce pouvoir magique de tout planifier. Il n’en est rien malheureusement, ou plutôt heureusement pour lui. Si cette grande école n’est pas dans les religions, si elle n’est pas au ciel, elle ne peut être que sur terre, dans l’action de l’homme. L’homme devrait se tourner davantage vers sa vie intérieure pour se recentrer, prendre de la force et aborder la vie extérieure avec intelligence et discernement. Pour vivre les éléments extérieurs l’homme devrait se dire : Il en est de même pour tous les centres d’intérêt. Avec le travail, je dis à mon âme : Allons vivre une expérience dans ce travail, que ce soit un travail fait par un ouvrier, un technicien, un ingénieur ou un chef d’entreprise. Procédant ainsi, l’homme est totalement présent, en pleine possession de ses moyens et de son intelligence, et ainsi chaque épisode de travail est une occasion pour l’homme de se surpasser, de devenir performant et donne à l’âme la possibilité de s’enrichir. Oh ! bien sûr pas financièrement, mais en énergie, en discernement, en pensées justes. La présence dans tout, c’est ce qui manque le plus à l’homme. Tu n’es pas d’accord ? Alors dis-moi pourquoi lors de réception en famille, avec des amis ou ailleurs, y a-t-il devant chaque convive, je vais dire presque, un téléphone portable ? Où est la présence ? Dis-moi pourquoi Monsieur ou Madame ont un attaché-case lorsqu’il rentre chez eux le soir après leur journée de travail au bureau ? Où est à ce moment-là la présence avec les enfants, la femme ou le mari si tu es encore au travail avec ton porte-documents, ce travail que tu traînes avec toi, de peur de le perdre. Dans l’absolu, c’est ainsi que devrait fonctionner l’homme. Mais c’est de l’absolu. Il est évident que notre société nous apprend à faire autrement, est-ce pour autant une bonne chose ? La société dans laquelle nous vivons marche sur la tête, toute personne ayant un minimum de bon sens s’en aperçoit. Vous avez pu lire dans les messages de Pastor que les structures vont disparaître, c’est un sacré changement qui nous attend. Commençons maintenant, tout de suite, à changer nos comportements si nous ne voulons pas prendre en pleine figure ce bouleversement. Bouleversement qui va nous mener, bon gré, mal gré, vers cette vision que je viens de décrire. Une prise de conscience ou un changement de comportement ne se fait pas du jour au lendemain, c’est petit à petit, marche par marche, que les actions justes de l’homme changent les choses. Alors, je commence à regarder comment fonctionne ma présence, je me pose la bonne question: Suis-je vraiment présent à mon travail ou suis-je déjà à l’extérieur avec mes copains ou en train de réparer ma maison, ma voiture? Suis-je vraiment là, à éplucher mes carottes, comme dit Pastor, ou suis-je dans les rues de ma ville en train de faire du shopping? Je remarque la chose, et le fait d’y mettre de la conscience en regardant sans juger, c’est le changement qui s’amorce, et là, je ris, je ris de mon comportement ridicule. Bien sûr, il y a des circonstances dramatiques qui vous prennent toute votre vie, toutes vos énergies, mais ce n’est pas de ces cas-là que je parle, vous avez déjà compris. Voila, c’est une simple réflexion, à méditer. Je dois dire que j’ai repris à mon compte cette conférence ancienne pour y mettre celles de Pastor. Paul
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