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La Guerison



Psychologie Cosmique

18-04-85 1/2

 

La guérison spirituelle

Les malades mentaux



Question :

Il nous a été expliqué, qu’en travaillant dans des temples consacrés ou des locaux qui seraient consacrés, un groupe pourrait être formé en vue d’un certain travail, pour envoyer des énergies, que ce soit dans le domaine de la guérison, ou pour aider des personnes pour divers problèmes. Ce soir nous sommes réunis pour poser des questions concernant, plus particulièrement, le domaine de la guérison. La question globale est : Le groupe que nous sommes ce soir, disposé à vouloir aider dans ce sens, que pouvons nous faire, comment devons-nous nous organiser ?

Avant de parler je voudrais vous saluer tous.

Avant tout, il faut savoir ce que veut dire guérir.


L’humanité a des maux. Guérir c’est justement soigner les maux de l’humanité. Mais que sont les maux de l’humanité ? Et si l’on répond à la question, que sont les maux de l’humanité, alors on répond à la question et à l’énigme , qu’est l’humanité ? Parce que selon ce que tu es, les maux sont équivalents. Si tu es par exemple de l’électricité, la seule maladie que tu puisses avoir, c’est un court-circuit. Si tu es par exemple de la terre, la seule maladie que tu puisses avoir, c’est l’inondation ou la sécheresse. Si tu es un nuage, la seule maladie que tu puisses avoir c’est de disparaître et de ne plus jamais renaître.


Donc, ne vous éloignez jamais, tout en essayant de porter aide, dans la chair, dans l’esprit ou dans l’âme, dans tout ce que vous voudrez, quelle que soit votre motivation, lorsque vous voulez porter aide et soin à quelqu’un, ne vous éloignez jamais de la pierre primordiale, la connaissance de l’autre, la connaissance de vous-même, la connaissance exacte de votre situation.

Pourquoi ne peut-on pas dissocier la connaissance de l’acte de guérison ?

Parce que si l’on dissocie la connaissance de l’autre, c’est-à-dire de ce qu’il est dans sa nature, de ce que sont ses enveloppes, de ce qu’est son niveau d’évolution, où il en est dans son évolution, ce qu’est la terre, à quel niveau d’évolution est la terre, si l’on dissocie cette connaissance de l’acte de guérir, alors, l’acte de guérir n’est pas un acte de guérison. Il est un acte d’ignorance qui essaie, avec une certaine exaltation d’émotivité, de porter secours à un autre qui est encore plus aveugle. Donc, le seul qui puisse mener un aveugle, comme il a été dit, hors des ténèbres, ce n’est pas celui qui est bien intentionné mais qui est aveugle aussi qui pourra l’aider. C’est celui qui a une bougie, ou une lanterne, ou un phare, ou qui est la lumière lui-même.


C’est pour cela que j’ai dit : quelle que soit l’œuvre entreprise, il faut toujours faire l’œuvre en connexion avec la hiérarchie, ou le Maître que vous aimez et auquel vous vous dévouez. Parce que si au bout de votre entreprise il n’y a pas une source de lumière, une source d’énergie, vous ne ferez rien qui puisse être un bénéfice pour quelqu’un ou pour vous-même. Et selon votre état, vous deviendrez désespéré parce qu’il n’y aura pas de fruit.

Pourquoi n’y aura-t-il pas de fruit à cet arbre que vous essayez de faire pousser ?

Parce qu’il n’y aura pas eu d’eau. Quelle est la seule eau du ciel ? La Lumière, la bénédiction, l’énergie, qu’importent les mots, qu’importe l’image, qu’importe le principe même.


Ce qu’il faut, c’est donner la main aux plus grands, parce que c’est un problème énergétique. Cela n’a rien à voir avec le fait que le petit soit inférieur et que le grand soit supérieur. Ce n’est pas cela, ce n’est pas de l’esclavage qu’on vous demande. Ce que l’on vous demande, c’est que pendant encore un temps, pendant un moment de la vie de la planète, de nous donner la main comme vous l’avez fait depuis des milliers d’années. C’est un phénomène vibratoire et vous n’avez pas encore la potentialité énergétique d’effectuer toutes les matérialisations, toutes les concrétisations, tous les miracles qui vous ont été promis et que vous possédez à l’état potentiel.


Pourquoi ces choses-là ne peuvent-elles pas être manifestées, même si votre émotion ou votre foi sont exaltées pour secourir l’autre, pour sauver le monde ?


Parce que même, si votre cœur vous y poussait, votre sacrifice ne servirait à rien. C’est un problème vibratoire, un problème de circuit énergétique, un problème de préparation.


Comment cette préparation s’acquiert-elle, par quel système, par quelle ascèse presque ? Cette ascèse-là, n’est pas du monde physique, elle est du monde de l’esprit. C’est pour cela que j’ai toujours essayé d’éveiller la flamme dans votre esprit.


Vous venez ce soir et vous me dites : « Grand Frère on a bien réfléchi. On vient te proposer nos mains pour que tu guérisses. Tu n’as qu’à venir, tu n’as qu’à descendre, tu mets tes mains dans nos mains comme tu les mettrais dans des gants, tu n’as qu’à toucher les malades, tu n’as qu’à toucher les malheureux et tout le monde sera content. » Naturellement ce n’est pas exactement ce que vous avez pensé, mais dans vos espoirs, c’est l’image qui a jailli. Parce que c’est votre côté émotionnel qui a été suscité.


Lorsque vous voudrez guérir, la première des choses qu’il vous faudra avoir, c’est justement tout le contraire. Une forme de dureté, pour savoir accepter que l’autre doive souffrir s’il ne peut pas ou ne doit pas guérir. Alors, est-ce avec le cœur exalté que vous me présentez ce soir que vous pourrez endurer cette loi ? Non. Vous m’accuserez de ne pas avoir guéri celui-là et il en est mort. C’est ce que vous me direz, si je ne vous apprends pas d’abord, à vivre comme les Maîtres vivent et comme les Maîtres guérissent.


Parce que nous sommes là-haut, croyez-vous que nous soyons insensibles à vos souffrances ? On vous voit mourir, on vous voit pleurer, on voit pourrir certains corps alors que l’esprit est encore à l’intérieur. Croyez-vous que cela nous plaise ? Croyez-vous que cela nous procure une quelconque réjouissance de laisser les choses aller ainsi ? Non. Cela ne nous fait aucun plaisir et pourtant cela continue depuis des milliers d’années et cela durera encore. Parce qu’avant d’être un cœur plein de compassion, nous sommes la loi et qu’avant d’être un cœur plein d’émotions, plein d’amour émotif, plein d’humanité, nous sommes la vérité.


L’humain est un être merveilleux, mais l’humanité a fait de lui un objet difficile à manipuler. Lorsque l’on met le poids de l’humanité face au poids de la vérité, qui est toute lumière, toute légèreté, la vérité ne peut pas contrecarrer le poids de l’humanité de l’homme, qui est émotion, peur, crainte, douleur, ignorance. Il faut donc que l’homme devienne aussi léger que la lumière.

Alors la maladie, que vient-elle faire là ?

Et bien justement, la maladie, pour beaucoup, je vous le dis, ce sont des scories que la vérité vient enlever autour de sa propre enveloppe pour redevenir ce qu’elle est. Certes, toutes les maladies n’ont pas cette origine. Cela, je le reconnais. Mais il ne faut pas oublier que dans la masse humaine, maladie veut dire aussi ignorance, karma, dette, paiement donc. Je ne veux pas dire que le karma ne doit pas être soulagé, écourté, enlevé. Les Maîtres sont là pour ça, pour que le karma devienne quelque chose d’utile, sans que ce soit une épreuve dure à supporter, mais qui serve comme un éclair de prise de conscience dans l’âme, dans l’esprit de l’individu. Les Maîtres sont là pour ça, et les guides aussi, Dieu est là pour ça et ceux qui le servent aussi, mais il ne faut jamais oublier que la vérité passe d’abord.

Il est venu, et qu’a-t-il fait ?

Il a guéri? oui. Mais a-t-il guéri sans arrêt comme son pouvoir le lui permettait ?
A-t-il guéri tous les lépreux ?

A-t-il guéri tous les aveugles ?

A-t-il ressuscité tous les morts ?

Non. Mais il s’est servi de cela, pour montrer ce qu’il y avait encore de plus précieux que la guérison, que la vie sur la terre, la vérité et la réalité de l’homme dans son essence. Il ne faut pas oublier les témoignages qui ont été donnés et vous instruire toujours à leur source.


Guérir comme je vous l’ai entendu dire, c’est naturellement très beau, c’est naturellement très bon de votre part, et pour nous c’est aussi une bonne chose de pouvoir l’exercer à travers vous. Mais nous ne voulons pas que notre lumière, que notre voix, que notre pouvoir, que notre énergie, soient dénaturés par l’humanité qui est en vous, celle qui vous constitue. Si un jour, je ne lève pas la main sur celui qui vient rampant et qui est en train de mourir, il ne faut pas me demander pourquoi, il ne faut pas me le reprocher. J’ai des lois, j’ai la lumière à respecter, j’ai aussi la vérité à faire jaillir. Je ne suis pas un écrivain, je ne suis pas un guérisseur, je suis un porteur de flamme. Alors, si vous avez compris ma nature, vous comprendrez qu’il faudra faire avec elle, avec notre nature puisque que je ne suis pas seul. Donc, n’attendez pas que je sois comme cet interrupteur qu’on allume et qui fait descendre la lumière sur tous les malades de la terre ou sur tous ceux que vous rencontrez. Non.


En travaillant avec moi, vous allez travailler avec la loi, travailler avec la vérité et les exigences de la vérité. Forcément cela demande une tout autre structure, et cela demande une tout autre organisation que celle qu’un classique groupe de guérison pourrait échafauder.


Ce n’est pas un groupe de guérison, un groupe de sauvetage des pauvres bras cassés, ou des pauvres âmes en perdition, que vous allez monter. Vous allez être comme nous sommes, vous allez être comme était celui qui est descendu.


Souvenez-vous de lui et vous me comprendrez. Non pas que je sois son égal, mais si je ne faisais pas à l’image de ce qui a été fait de plus grand, par un des plus grands, alors je ne ferais rien. Vous aussi, faites pareil.


Est-il venu en grand guérisseur du monde ? Non. Il est venu en rédempteur du monde. Il a dit : « Je suis la lumière du monde, je suis le chemin. Croyez en moi, suivez-moi et vous irez au Père par-devers moi. » Donc ce qu’il faut, ce n’est pas dépenser de l’énergie à essayer de construire quelque chose pour guérir, Non, Jésus lui-même ne l’a pas fait.


Qu’a-t-il donné ? La Loi, l’Amour et le Chemin. Il a donné ces trois choses parce qu’elles sont les trois pierres fondamentales de l’évolution de l’homme, donc du chemin vers la parfaite santé.


Je ne veux pas vous faire marcher sur un chemin d’erreur. Non, je ne vous ferai jamais faire un seul faux pas. Jamais. Et si quelquefois les décisions prises, ou le renseignement donné, ou l’enseignement donné paraissent un peu durs ou un peu froids, c’est parce que c’est, avant tout, la Loi, c’est avant tout la vérité, et ce n’est pas l’humanité qui me guide.


Pour en revenir à la structure même du groupe, songez avant tout à être et à faire un groupe de porteurs de flamme. Comme nous. Songez d’abord et plutôt, à sensibiliser les gens, soit à écouter nos messages, soit à écouter ce que vous, vous saurez transmettre du message. Je ne veux pas que ce soit absolument ma voix qui soit entendue, et mes mots. Si vous, vous absorbez ces mots et que vous sachiez les redire pour donner votre propre essence de l’enseignement transmis, cela sera aussi bien. Ces mots-là, vous pouvez les faire vôtres et dire qu’ils sont vôtres, parce qu’ils le sont puisque je vous les donne, ils sont à vous. Ils sont votre bâton de pèlerin, votre lanterne, votre cape. C’est tout ce que vous avez. Vous avez à le donner et vous n’avez qu’à parler pour cela.


Vous ne pouvez pas établir la salle de guérison, mettre en gros, guérison au nom du Christ (pour rire un petit peu ce soir dans cette affaire trop sérieuse) et comme font tous les docteurs qui ont mis leur petite plaque médicale, attendre que le premier client arrive, puis le second, puis le troisième et ainsi ça gonfle, ça gonfle. Vous ne pouvez pas faire cela.

Que se passerait-il ?

Vous allez en guérir, mais d’autres, c’est certain, ne seront pas guéris, et pourtant ils seront passés près de vous qui n’avez que la guérison à leur donner, alors que vous auriez pu leur donner plus que l’espoir d’être guéri. Vous ne leur avez pas donné la lumière.


Ce qu’il faut mettre comme pierre de base, ce n’est pas la guérison ou le groupe de guérison. Ce qu’il faut mettre comme pierre de base d’action, ce sont les porteurs de flamme, les Apôtres des temps nouveaux. C’est cela que je vous propose, et n’ayez pas peur. Certains se disent : mais moi je ne suis pas assez grand pour dire cela et je n’ai pas encore tout compris. Et si l’on me pose des énigmes, je ne saurai pas répondre. Alors là, je te dis arrête, arrête, ne dis plus cela, ne pense plus cela, parce que si tu fais ces choses-là, a-t-il dit, en mon nom, alors l’esprit même qui les a fait à travers lui les fera aussi à travers vous.


Il faut avoir la foi. Vous ne pouvez pas, c’est certain, du jour au lendemain vous déclarer apôtre de la hiérarchie. Vous allez à un moment donné vous sentir petit, trop ignorant. Alors que va-t-il se passer ? Vous ne direz rien alors que le monde est en train de mourir parce qu’il ne sait rien. Ce n’est pas comme cela qu’il faut faire, il ne faut pas avoir peur. La peur est un grand obstacle. Vous êtes des gens de foi, vous êtes en plus des gens d’amour, vous voulez aider, vous voulez sauver. Vous croyez en les Maîtres, vous croyez en Christ, vous croyez en la puissance cosmique, vous avez déjà quelques connaissances, que vous faut-t-il de plus pour vous mettre au travail ?
Celui qui commence à faire quoi que ce soit, est-il un spécialiste dès le début ? Il devient un virtuose parce qu’il exerce la chose. Aujourd’hui, vous n’êtes pas Apôtre, demain vous ne le serez pas non plus, mais après-demain, vous le serez. Parce que ce qui compte c’est que demain vous commenciez à faire couler l’eau du ciel à travers vous.

La rivière a-t-elle creusé son lit en un seul passage ?

Non. Il a fallu plusieurs passages, des dizaines, des centaines de passages, et la rivière est née et les poissons ont commencé à être retenus dans son ventre pour nourrir les hommes qui avaient bâti un village autour de cette retenue d’eau. Regardez un peu ce que cela peut donner. Vous vous entraînez et en même temps vous devenez la nourriture des affamés. En même temps que vous êtes la nourriture des affamés, vous êtes reconnus de votre Père et vous êtes bénis par lui, donc nourris par lui. Si en vous-même, vous développez la responsabilité que vous êtes le lit de cette rivière céleste, de cet Esprit Divin, de l’Esprit des Maîtres, de l’Esprit de la hiérarchie, demain, vous commencerez, parce que cela aura déjà porté des fruits. Vous commencerez à parler à une personne, et après-demain à deux personnes, et au bout de quelque temps, vous aurez une foule à votre porte parce que les gens qui ont faim savent où il y a du pain.


Alors, naturellement il y a les difficiles, je vous le dis en passant pour sourire un peu. Il y en a qui veulent le pain blanc, le pain de seigle, le pain complet. Il leur faut les écoles ésotériques, la parapsychologie, ou la religion. Tout cela après, c’est du détail, ne vous en occupez pas. L’important c’est que vous ayez été cette nourriture. Ne vous occupez pas des détails, votre Père s’en occupe pour vous et les maîtres aussi. Ceux qui finissent par réclamer trop de détails, de toute façon, on leur apprend qu’en haut il n’y a que de l’informe et qu’ils aillent chercher dans la forme ces petits détails qui leur conviennent si bien.

Je reviens à ce que j’attends de vous.

Tout d’abord, il faut que vous travailliez ensemble. C’est-à-dire que vous appreniez, avant que cette masse ne vienne vers vous, pour toutes les réparations qu’ils vont vous demander à effectuer sur eux, il faut que vous appreniez à vous connaître, mais pas à vous connaître en tant qu’amis, mais à vous connaître en tant que frères. Le premier devoir, la première chose qui doit être effectuée lorsque l’on veut travailler avec nous, c’est de composer une fraternité. L’amitié ne tient pas dans ces choses-là, parce qu’un jour « tu me plais dit l’un », un autre jour «tu ne me plais plus ». Alors ça ne va pas. Voyez-vous notre temple sans cesse ébranlé par le va-et-vient de vos humeurs, de vos appréciations, qui un jour sont bonnes et le lendemain mauvaises ? Donc, il faut une autre fondation à ce temple, une fondation solide et neutre, la fraternité.


Les choses ne doivent pas être vécues à la base comme un rassemblement amical. Puisque vous voulez que j’en parle, je vous en parle. Rien de bien, de durable et de fonctionnel ne peut être créé, si la base humaine qui constitue l’équipe de travail se réunit soit sur un grand coup d’espoir, « nous allons faire des merveilles », soit sur l’amitié, parce que les hommes changent. Un jour ils s’aiment, un jour ils ne s’aiment plus. Un jour ils sont d’accord, un jour ils ne le sont plus. Un jour ils croient, un jour ils ne croient plus. Donc, il faut échafauder dans votre esprit les choses autrement, sur du ciment. La Fraternité.


Je veux vous apprendre à devenir universel. Parce qu’à moins qu’en vous, vous n’ayez des relations universelles, vous ne pourrez pas faire écluse à l’universel.


Ce que je vous propose c’est un nouveau monde, un nouveau monde que je vous demande d’être et de manifester. Certains me diront : Ce n’est pas facile, j’ai des défauts. Alors je vous le dis : Lorsqu’un individu, quel qu’il soit entre à l’Église, il secoue sur le parvis de l’église son habit s’il est trop poussiéreux, parce qu’on ne rentre pas dans l’église avec son manteau sale.

Il faut le secouer, et qu’est ce que ce geste ?

C’est faire dans son Esprit la part des choses. C’est se voir et se concevoir avec responsabilité. Vous vous analysez comme si vous étiez une tierce personne :

« Bon, ce soir, je fais le point de ma vie. Qu’est-ce que j’ai fait, qu’est ce que j’ai pu faire de conscient, (parce que l’inconscient ne vous est pas porté en dette) qui était contre les Lois Universelles, qui était contre les Lois de l’Amour, qui était contre le chemin, qui était contre la diffusion à travers moi de l’universel ? »


À ce moment-là, il ne faut pas vous flageller, mais simplement soyez adulte, et responsable de votre âme et consciemment, lui dire : « Attention, depuis des années tu me fais faire cette chose-là, toi, l’esprit. Et puis, toi, la chair n’en parlons pas, ça fait des années et des années que tu m’entraînes à faire d’autres choses. Maintenant, je suis devenu grand, je suis majeur spirituellement, alors je dis : « ces choses-là ne m’arriveront plus et tu devras obéir petite coque de chair, petit esprit. » Devenir responsable de la spiritualité qui vit en vous, c’est la faire grandir en la déblayant et en la donnant aux autres.

Celui qui a un grand champ, plante pendant qu’il fait beau. Il plante, ça pousse, il cueille, il récolte et puis il met sa récolte dans sa cave en se disant c’est ma réserve.

Et que se passe-t-il ?

Un jour le Seigneur envoie la grande pluie et sa réserve pourrit. C’est ce même phénomène qui a lieu en vous, si vous ne donnez pas ce que vous êtes, si vous ne donnez pas ce que vous savez, un jour vient la grande pluie.

Qu’est ce que la grande pluie ?

C’est une épreuve qui vous fait aller dans le doute et qui vous fait presque renier vos maîtres. C’est, par exemple, une maladie qui vous fait aller loin de la spiritualité que vous aimiez et qui vous fait tomber de plus en plus dans le matériel et le quotidien. C’est encore une déception, un divorce, un décès qui vous plonge alors dans tout ce qu’il y a de plus humain et de plus astral, comme réaction. Ne mettez pas dans votre cave ce qui est à l’état de germe et qui doit être sitôt cueilli, replanté, pour donner et nourrir encore plus.


Ne soyez pas un épargnant vis-à-vis du ciel et de la vérité qui vous est donnée. Soyez le lit de la rivière, soyez le véhicule physique de votre propre divinité et de la divinité céleste. Soyez l’instrument, soyez pour les aveugles la terminaison manifestée et manifestante de tout le cosmique qui vous compose et qui vous entoure.


Avant de vous envoyer sur les chemins de la guérison, je dois vous dire tout cela. Parce que si vous voulez travailler avec moi, pour cette œuvre-là, la guérison, vous ne travaillerez pas selon vos idées, mais selon les Lois. Vous ne travaillerez pas selon votre ouverture de cœur aimant et humain, mais selon les Lois. La Loi c’est être d’un tel Amour, que malgré l’inactivité qui vous sera demandée, vous sachiez déborder la Lumière sur cette âme, pour que dans son esprit la maladie ne revienne plus jamais.


Donc, il ne faut pas être des guérisseurs, il faut être des Apôtres, et seulement si vous êtes des Apôtres vous serez des guérisseurs. Parce que celui qui guérit la verrue du petit copain d’à côté, qui ralentit la tumeur de la femme du voisin, qui fait encore bien de braves et de jolies choses et qui n’est pas apôtre, c’est-à-dire, s’il ne pense pas d’abord à la vérité, il ne répare pas le problème chez la personne. Son énergie a suffi pour enlever la verrue, pour diminuer un cancer, pour enlever un problème dans le cerveau. Mais au niveau de ses corps subtils, si la chose est d’origine énergétique ou karmique, la source ne s’en va pas et dans d’autres vies la maladie reviendra et peut-être encore plus forte. Parce qu’une première fois elle a été expérimentée et arrêtée. C’est comme une vanne qui est sans cesse sous pression, parce que l’eau arrive très fort.

La vanne c’est l’énergie qu’a mise le guérisseur pour empêcher cette eau de se manifester en donnant la verrue ou le cancer. Mais la chose qui demande à s’extirper du corps subtil, du corps astral ou du corps éthérique, elle est jugulée et continue à forcer pour passer et le jour où elle passe, c’est l’explosion, et c’est une maladie encore plus grave.


Donc, des guérisseurs il y en a dans le monde, j’en suis conscient, nous en sommes tous conscients nous là-haut comme vous dites, mais il y a une chose qu’il faut que je vous dise, c’est qu’il y en a beaucoup à qui nous préférerions enlever tout ce qu’ils ont comme manifestation, parce qu’ils font plus de mal que de bien. Ils perpétuent l’ignorance du monde.


Il faut savoir faire comme le Maître. Ce n’est pas de la manifestation du pouvoir divin qu’il faut faire. Il faut extérioriser le pouvoir divin comme un scalpel, pas comme une baguette magique, pas comme une démonstration, pas comme un spectacle, pas, non plus, comme une force de persuasion. Quoi que vous fassiez, ne le faites pas d’après votre jugement, mais d’après votre inspiration. Donc, avant quoi que ce soit, mettez-vous en connexion avec nous. Cela ne veut pas dire que chaque travail devra se faire avec une longue méditation de préparation. Ça, c’est une chose que vous devez développer en vous-même et ça se fera très vite. Très vite parce que justement nous aussi nous voulons maintenant œuvrer, et qu’il est temps. Donc nous développerons l’inspiration en vous, tout autant que vous ferez les démarches pour être développés aussi. C’est-à-dire, sitôt que vous aurez décidé d’être des Apôtres.


Si vous voulez travailler tout seul avec vos petites techniques pour pouvoir soigner les gens qui vous intéressent, pour pouvoir exercer les d’activités qui vous intéressent, alors pas besoin de moi, pas besoin de nous, pas besoin du contact, pas besoin d’Apôtre, besoin de rien, juste ce que vous savez déjà, et votre force. Avec nous, c’est autre chose, et ce n’est pas plus compliqué, plus exigeant, c’est l’utilisation de la Vérité.


Alors, je vous le dis pour résumer en des points clairs maintenant :


Premièrement, ne construisez rien qui pourrait ressembler à un centre sur la pierre de base, groupe de guérison.


Deuxièmement, avant d’exercer quoi que ce soit au niveau de la guérison élaborez l’édifice de la fraternité et ayez un comportement universel, de frère à frère. C’est la partie la plus dure. Mais si vous voulez travailler avec l’universalité, avec les Maîtres, avec le Christ, il faudra devenir universel, avoir une vision universelle. Parce qu’il faut bien comprendre, que par notre canal, vous allez utiliser une énergie sacrée. Allez-vous l’utiliser en faisant n’importe quoi, ou allez-vous l’utiliser en faisant les choses justes ?


Donc ce qu’il faut avant tout, c’est faire une introspection en vous-même, enlever les toiles d’araignée et renaître en tant que disciple responsable, disciple mûr et adulte, dans les rangs de la Hiérarchie.

Est-ce trop lourd, je vous le demande ?

Si c’est trop lourd je vous comprendrai, et, nul ne pensera ici à vous en vouloir, ni à vous trouver faible ou petit. Cette pensée-là est loin de nous. N’ayez pas honte de ce que vous êtes. Si quelqu’un ne veut plus de cette responsabilité, et fatigué par ce qu’il vient d’entendre, qu’il sache que nous continuons à l’aimer, à le sécuriser, à l’instruire, à veiller sur sa vie. Qu’il soit sûr que nous sommes les mêmes, parce que nous sommes inchangeables, nous avons une forme qui est inchangeable, parce que nous sommes la vérité.


Donc, pour ceux qui restent, parce qu’ils le veulent, parce qu’ils veulent renaître, qu’ils veulent être responsables dans ce monde de fou, en décadence, en perdition, en maladie, si un seul d’entre vous se lève, quel qu’il soit, petit, ignorant, faible, pêcheur même comme vous dites, et qu’il dise : « J’accepte, Grand Frère j’accepte, je ne vaux pas grand-chose, mais je me donne, et si avec ça tu peux faire du travail, je reconnais que c’est chapeau pour toi. » (Il faut rire un peu avec nous, on parle de choses tellement sérieuses ce soir.), donc, si un seul d’entre vous se lève, accepte et qu’il devienne apôtre, alors ce sera fait à travers lui. Ce qui compte c’est d’être avec nous, c’est de travailler avec nous. Mais pour travailler avec nous, il faut devenir Apôtre. J’insiste, parce qu’il faut que votre esprit sorte de cette pièce en étant déjà devenu Apôtre. Il ne faut pas réfléchir toute la nuit, vais-je devenir ou ne vais-je pas devenir. To be or not to be. (J’ai vraiment envie de rire parce que c’est trop sérieux ce soir.)


Donc il ne faut pas vous demander comme si c’était la question philosophique de la semaine et à mille francs comme disent certains. (Rire dans la salle) J’aime vos rires. Si on rit, c’est déjà la fraternité qui commence. Parce que l’amour ne s’installe que dans la joie. Pensez toujours à détendre l’autre. Vous aurez des problèmes, c’est humain. Mais que celui qui remarque le problème de son frère, vienne à son secours et qu’il le fasse rire, qu’il le détende, qu’il le sécurise, parce qu’il n’y a que dans la joie que l’amour peut naître, que l’amour peut solidifier une fraternité.


C’est pour cela que, avant d’aller aider les autres, il faut que vous ayez en vous-même réglé aussi tous vos problèmes, être clair entre ce que vous voulez et ce que vous ne serez plus. Que votre esprit soit conscient de sa tâche, parce que c’est par l’esprit que les choses arrivent. Ce qu’il faut, c’est savoir avec qui vous allez travailler, comme je l’ai dit au début. Et selon que vous comprendrez qui je suis, vous saurez tout de suite ce que vous devez être, ce que vous avez à faire. Je n’aurai plus rien à dire à partir de ce soir, quand vos esprits auront compris clairement.


Je ne suis pas un guérisseur, je ne suis pas un écrivain comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas le rédempteur du monde. Mais par contre, j’ai la puissance, j’ai la vérité, et ces choses-là, quand elles sont mises en marche par l’action et la manifestation des hommes, elles créent le nouveau monde.


Alors, j’ai beau ne pas être guérisseur, ne pas être écrivain, ne pas être le rédempteur, à mon grand regret pour vous, si vous, vous êtes en accord avec nous et la loi, alors c’est plus que le livre, c’est plus que la guérison qui vient, c’est la graine du nouveau monde. Et il ne sert à rien de guérir les hommes qui appartiennent à l’ancien monde. Centralisez votre effort, votre vie dans l’avènement du nouveau monde, la diffusion de l’enseignement et du feu sacré. Parce que qui dit “Apôtre” dit initiateur, n’oubliez pas, et qui dit initiateur dit baptême. Si vous pouvez baptiser, vous pouvez guérir. Quelqu’un qui ne sait pas baptiser ne peut pas guérir. C’est impossible. Je l’ai dit tout à l’heure. Par son énergie il va faire obstacle à la manifestation de la maladie, mais la source de la maladie sera toujours là.

Qu’est-ce qui guérit ?


Est-ce l’homme à la grande technique, aux mille et une techniques ? Parce qu’ils ont tout inventé, il faut les voir, depuis la chose matérielle comme le scalpel en passant par les piqûres et les médicaments, jusqu’aux sons et couleurs. Tout y est. La gamme est complète et pourtant il n’y a qu’un seul guérisseur, l’esprit de grâce. Il n’y a que cela. Donc il faut savoir baptiser pour savoir guérir. Parce que celui qui baptise donne l’esprit, et il n’y a que l’esprit, par hasard, qui guérit. C’est pour cela que je vous ai demandé, avant tout, d’être des Apôtres, parce que vous pourrez baptiser et vous pourrez guérir réellement. Je ne parle pas de la petite poudre que l’on met comme ça. Je parle de la véritable libération.

Et d’ailleurs sur ce mot-là, guérison, je vous demande de ne plus l’employer, parce que les gens pensent n’importe quoi à ce propos. Employez libération, parce que c’est cela qui a lieu, la libération, quelle que soit la source du problème, c’est la libération du problème.

Comment un homme devient-il libre ?


Il devient libre, parce qu’il est béni. Il devient libre, parce qu’il est baptisé. Il devient libre, parce qu’il comprend et que son esprit grandit. Il n’y a que cela qui crée la liberté, la vraie, la liberté cosmique, spirituelle. Pas la liberté de retrouver sa jambe pour courir un peu dans le champ, ce n’est pas cette liberté-là qui nous importe. Naturellement, c’est important, quelqu’un qui souffre c’est important, il crie dans nos oreilles, mais il faut savoir quelle douleur est la moindre. Est-ce que son âme souffrira moins lorsque le mal physique sera parti ?
Je vous le dis, quelquefois l’âme souffre plus. Il faut savoir de quelle douleur on parle, de quelle maladie on parle. Donc, vous saurez de quel guérisseur aussi il faut parler. Je vous le dis, si vous ne voulez plus, croyez-moi ça m’est égal. Mais si vous voulez bien le faire, faites-le comme je vous l’ai dit.